L’euro numérique, nouvel outil de contrôle social : un projet aussi flou qu’autoritaire – Marc Gabriel Draghi

L’euro numérique ne verra pas le jour en octobre 2025, comme l’avait laissé entendre Christine Lagarde. La présidente de la BCE, fidèle à son habitude, n’a jamais donné de date précise… et pour cause : le projet, aussi flou qu’impopulaire, ressemble de plus en plus à une fuite en avant technocratique.

Alors que Donald Trump a torpillé le dollar numérique dès son retour à la Maison-Blanche, l’UE persiste dans son obsession bureaucratique. Pourtant, le constat est sans appel : Bruxelles n’a ni la légitimité, ni la compétence pour imposer une monnaie programmable. Entre bugs techniques et défiance des citoyens, la BCE navigue à vue, masquant mal son vrai objectif : un contrôle accru des transactions, sous couvert de « modernisation ».

Reste la question centrale : pourquoi une telle obstination ? La réponse est cynique. Les monnaies numériques de banque centrale (MNBC) permettent de verrouiller les comportements sociaux via une monnaie traçable, périssable, voire gelable. Un rêve pour technocrates en mal de pouvoir, mais un cauchemar pour les libertés publiques. Gageons que l’échec annoncé de l’euro numérique ne sera qu’un répit avant la prochaine offensive.