Pour les mondialistes de BlackRock et du Club des Îles, la Russie est «la baleine blanche qu’ils tentent d’attraper depuis des années».
L’Allemand Merz était président du conseil de surveillance de BlackRock Allemagne, fleuron du quatrième pouvoir de l’État américain.
Les mondialistes contre Poutine. Les mondialistes du Club des Îles refusent un accord de paix avec Poutine car «la Russie est la baleine blanche qu’ils tentent d’attraper depuis des années». Selon l’analyste russe Daniel Estulin, «le Club des Îles possède quelque dix mille milliards de dollars d’actifs financiers, contrôle l’approvisionnement mondial en pétrole, en or, en diamants et en de nombreuses autres matières premières essentielles, et utilise ces actifs en fonction de son agenda géopolitique». Selon Estulin, «George Soros en a été la figure publique et fait partie d’une confrérie financière très soudée, un groupe secret de familles poursuivant des objectifs communs, qu’il s’agisse du groupe Bilderberg, du Council on Foreign Relations, de la Commission trilatérale ou du Club de Rome, avec les intérêts du puissant Empire britannique comme principal acteur, les Rothschild agissant dans l’ombre.
L’un de ses pions, Macron, était banquier chez Rothschild & Co., fleuron du groupe bancaire Rothschild, contrôlé par les branches française et britannique de la famille Rothschild.
Merz et le quatrième pouvoir. L’Allemand Merz était président du conseil de surveillance de BlackRock Allemagne, fleuron du quatrième pouvoir du gouvernement américain, qui serait composé d’agents pathogènes à l’allure totalitaire, devenu un État parallèle et le véritable pouvoir occulte». L’un de ses piliers essentiels serait BlackRock, le plus grand gestionnaire d’actifs au monde, avec plus de 10.000 milliards de dollars d’actifs sous gestion directe et près de 20.000 milliards gérés par son logiciel de surveillance des risques «Aladdin».
Ceci en ferait un géant financier, avec un portefeuille plus important que celui de la plus grande banque chinoise et des participations supérieures à 30% dans des entreprises de premier plan telles que Microsoft, Amazon, Apple, Coca-Cola, Twitter, PepsiCo, Ferrari, Bank of America, JP Morgan, Exxon Mobil, Pfizer, McDonald’s, Uber et Lockheed Martin.
La guerre commerciale en cours n’entraîne que des pertes minimes pour BlackRock. En mars 2022, BlackRock a annoncé des pertes de 17 milliards de dollars sur des fonds exposés à la Russie, a suspendu ses achats de titres russes et a plaidé pour leur retrait des indices mondiaux. Par ailleurs plus de la moitié des 630 milliards de dollars de réserves extérieures accumulées par la Russie lui serait inaccessible, et BlackRock a indirectement profité de cette situation.
De même, la guerre a fait grimper les prix de l’énergie, profitant aux États-Unis. Cependant, en 2022, son PDG, Larry Fink, a déclaré que «l’invasion» mettait fin à la mondialisation et obligeait à réévaluer les dépendances énergétiques. BlackRock investit dans les énergies renouvelables et la transition écologique (via son Climate Finance Partnership), mais la poursuite du conflit pourrait prolonger l’inflation énergétique en Europe, affectant ainsi les portefeuilles diversifiés de BlackRock (son exposition aux services publics européens a diminué de 10 à 15% en 2022-2023). Néanmoins, l’exposition de BlackRock reste minime (moins de 1% de son total).
Impacts positifs de la poursuite de la guerre pour BlackRock. BlackRock est un investisseur majeur dans les valeurs de défense (par exemple, des fonds comme le BlackRock Equity Dividend Fund détiennent une participation de 6% dans des entreprises d’armement telles que Lockheed Martin, RTX et Northrop Grumman, pour un montant total de 1,09 milliard de dollars en 2025). La guerre a fait exploser les budgets de la défense, les États-Unis ayant alloué 45 milliards de dollars d’aide à l’Ukraine en 2022 et augmenté les dépenses européennes, tandis que l’OTAN appelait ses membres à contribuer à hauteur de 5% de leur PIB. Dans ce contexte, les grandes entreprises du secteur de la défense, spécialisées dans la fabrication d’armes, d’aéronefs et de tous types d’équipements militaires, enregistrent des gains boursiers pouvant atteindre 9%, comme c’est le cas pour l’entreprise allemande Rheinmetall, surperformant l’indice S&P 500 et profitant aux gestionnaires passifs comme BlackRock.
Parallèlement, la guerre a accéléré la transition énergétique en Europe. La dépendance au gaz russe ayant chuté de 40% en date de 2021 à 8% en 2023. Cette situation offre des opportunités à BlackRock, dont le fonds Climate Finance Partnership a levé des milliards pour la transition, tandis que la hausse des prix des matières premières (blé ukrainien, gaz) a profité aux fonds agricoles et énergétiques de BlackRock. Reconstruction d’après-guerre: Le jackpot.
En mai 2023, le gouvernement ukrainien et Philipp Hildebrand, vice-président de la société américaine BlackRock Financial Market Advisory, ont signé un accord portant création du Fonds pour le développement de l’Ukraine (UDF), une institution financière dédiée à la reconstruction du pays. Ce fonds se concentrera sur des secteurs tels que l’énergie, les infrastructures, l’agriculture, l’industrie et les technologies de l’information (TI).
En contrepartie, BlackRock deviendra de facto propriétaire des principaux actifs de l’Ukraine, de ses terres à ses réseaux.
- Source : Observateur continental















