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Mardi, 09 Déc. 2025

Brigitte Macron défend Ary Abittan : « S’il y a des sales connes, on les fout dehors » – la phrase qui met le feu aux réseaux

Auteur : Le Média en 4-4-2 | Editeur : Walt | Mardi, 09 Déc. 2025 - 13h52

Hier soir dans un cinéma parisien, Brigitte Macron a balancé devant Ary Abittan : « S’il y a les sales connes, on va les foutre dehors ! » en parlant des militantes qui ont dénoncé l’acteur, tout juste blanchi, malgré un certificat médical accablant (lésions anales et vaginales graves). La vidéo fait vomir la moitié de la France.

Spectacle pitoyable offert par Brigitte Macron hier soir dans le hall d’un cinéma parisien. Tailleur noir impeccable, sourire carnassier : la Première dame a jugé utile de voler au secours d’Ary Abittan – tout juste blanchi (pour absence de preuve) en appel dans une affaire de viol – en balançant avec la finesse qu’on lui connaît :

« S’il y a les sales connes, on va les foutre dehors ! »

Rires complices… Le petit cercle (Tiphaine Auzière comprise) est aux anges. « Les certificats médicaux, on s’assoit dessus ».

Parce que, rappelons les faits (ça gêne, mais bon)

La plaignante, elle, n’a pas juste eu « une soirée un peu mouvementée ». Le médecin légiste avait constaté en 2021 :

  • Lésions anales et vaginales graves : Déchirures (fissures), hématomes internes et externes, et saignements abondants aux niveaux génital et anal. Ces blessures sont qualifiées de « traumatiques » et « compatibles avec un rapport sexuel anal non consenti ou forcé ».
  • Traces de violence externe : Contusions (bleus) sur les cuisses, les hanches et la joue gauche (gifles présumées), ainsi que des griffures sur les bras et le torse. La plaignante évoque aussi une strangulation légère, avec des marques au cou.
  • Éléments matériels corroborant : Du sang frais sur une serviette de bain saisie au domicile d’Ary Abittan, analysé comme provenant de la plaignante. Des messages envoyés à une amie juste après les faits décrivent une « douleur insoutenable » et une « panique totale ».

Mais bon, détails. Un non-lieu en première instance, un appel qui confirme, et hop : circulez, y a plus rien à voir. La justice a parlé, donc tout va bien, n’est-ce pas Brigitte ?

Les « sales connes », ce sont les militantes qui osent rappeler ces faits

Celles qui, quelques jours plus tôt, avaient perturbé l’avant-première en criant « violeur ». Comment osent-elles perturber la digestion culturelle d’un homme blanchi (pour une raison qui nous échappe) ? Alors Brigitte sort l’artillerie verbale : dehors les emmerdeuses. On protège ses amis, voyons. Ce qui n’est pas sans rappeler la caste qui défendait Polanski, ce pauvre innocent qui sodomisait une gamine 13 ans après l’avoir drogué…

Cette sortie crue pour défendre Abittan — pourtant moins drôle que Dieudonné —, on comprend mieux la ligne officielle : quand t’es connu et que t’as des potes au pouvoir, les lésions anales graves, c’est juste un détail technique. Les vraies victimes, ce sont les pauvres stars qu’on empêche de rigoler tranquilles et de ramasser un peu de pognon au passage.

Merci Brigitte, vraiment

Grâce à toi, on sait désormais où placer le curseur de l’élégance française : quelque part entre l’insulte de bistrot et la solidarité de caste. Les « sales connes », elles, continueront probablement à lire les rapports médicaux.

Pendant ce temps, la vidéo continue de tourner, les commentaires de pleuvoir, et la nausée de monter. Mais rassurez-vous, dans le petit cercle des tapis rouges, on rigole encore.

Mais pour combien de temps ?


- Source : Le Média en 4-4-2

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