www.zejournal.mobi
Mercredi, 26 Nov. 2025

« Peut-on croire LCI sur la Guerre en Ukraine ? » : Aurélien Duchêne et Xavier Tytelman prennent une leçon de journalisme chez Idriss Aberkane (Vidéo)

Auteur : Yoann | Editeur : Walt | Mercredi, 26 Nov. 2025 - 17h30

Dans un direct au ton résolument professoral, Idriss Aberkane a confronté deux représentants de l'orthodoxie médiatique, Aurélien Duchêne et Xavier Tytelman, autour d'une question brûlante : "Peut-on croire LCI sur la guerre en Ukraine ?". Loin du débat d'idées équilibré, la soirée a tourné au réquisitoire. Idriss Aberkane, en procureur zélé, a méthodiquement exposé les fractures béantes du journalisme de plateau, rappelant avec une verve certaine que la vérité ne saurait être monopolisée par des rédactions aux liens d'intérêts opaques. Si sa démonstration frappe juste, son style, émaillé d'interruptions et de leçons de logique assénées avec une condescendance palpable, a malheureusement infantilisé ses invités, transformant la joute en cours magistral.

L’Arrogance et l’Argent

Le débat a démarré au quart de tour avec un retournement aussi cinglant que prévisible. Aurélien Duchêne, représentant de LCI, a cru malin d’évoquer de prétendues « influences russes » pesant sur Idriss Aberkane. Ce dernier, préparé, a répliqué avec la froideur d’un comptable : le groupe Bouygues, propriétaire de LCI, a empoché 200 millions d’euros de fonds russes en 2007 et maintient des liens via sa filiale russe. « Si demain j’avais touché de l’argent russe, ce serait extrêmement grave », a-t-il asséné, exigeant pour lui-même la présomption d’innocence qu’on lui refusait. Cette séquence a immédiatement exposé l’hypocrisie fondamentale d’un système médiatique qui pointe du doigt les conflits d’intérêts des autres pour mieux dissimuler les siens.

Leçon d’Histoire et Interruptions

La suite a consisté en un rappel nécessaire, bien que pédagogiquement discutable, des errances passées de LCI. L’affaire des armes de destruction massive en Irak, présentée comme un fait avéré, a servi de point de comparaison parfait avec la couverture actuelle de l’Ukraine. Idriss Aberkane a suggéré, non sans raison, que ces « bavures » répétées s’apparentent davantage à un agenda idéologique qu’à de simples maladresses. Pourtant, la démonstration a été entravée par ses propres interruptions incessantes, transformant un argumentaire percutant en une leçon exaspérante où la forme a souvent nui au fond.

Géopolitique et Paternalisme

L’analyse du conflit ukrainien a confirmé la clairvoyance stratégique d’Idriss Aberkane face aux narratifs alarmistes. Alors que Xavier Tytelman énumérait les échecs russes, Idriss Aberkane a concédé certains points avant de ridiculiser les fantasmes d’invasion européenne. Mais c’est l’accusation de « négationnisme » portée par Aurélien Duchêne contre Jacques Baud au sujet des massacres de Bucha qui a provoqué l’explosion. Idriss Aberkane, exigeant des preuves irréfutables, a asséné une leçon de droit international qui a cruellement mis en lumière la légèreté des accusations médiatiques, contrastant avec les corrections tardives et molles de LCI, comme l’affaire des tanks T-70.


- Source : Le Média en 4-4-2

Cela peut vous intéresser

Commentaires

Envoyer votre commentaire avec :



Fermé

Recherche
Vous aimez notre site ?
(230 K)
Derniers Articles
Articles les plus lus
Loading...
Loading...
Loading...
 
 

Contribuer au journalisme de ZeJournal

Faites un don pour nous aider à poursuivre notre mission d’information

Faire un don

( En savoir plus )