Nathalie Saint-Cricq ou Nathalie Saint-Crif ?

C’est la meilleure. Pas elle, mais la blague. Nathalie Saint-Cricq, qu’on écrira NSQ pour plus de commodité, a animé une partie de la soirée du CRIF du 7 octobre 2025 consacrée aux otages franco-israéliens encore aux mains du Hamas, pour le deuxième anniversaire du 7 Octobre.
Que vient faire la directrice des rédactions nationales de France Télévision dans cette soirée communautaire, qui plus est, religieuse ? N’a-t-elle pas un devoir de neutralité et de laïcité ? Est-ce une pige, et dans ce cas c’est répréhensible, ou, pire, est-ce un choix personnel ? Sait-elle qu’elle est payée par les Français sans précision de confession, et que des chrétiens ou des musulmans peuvent trouver son choix au mieux symbolique, au pire politique, car en plein génocide ?
Le rabaissement
Nathalie Saint-Crif débarque à 1’42’’30 : « Merci de m’avoir, non pas choisie mais de m’avoir proposé, de venir ici avec vous, parce que de toute façon j’y aurais été en pensée, en paroles, peut-être pas en chair et en os, surtout en chair. Je fais vite : Raphaël Enthoven, qu’on ne présente plus, alors j’aurais dû faire un ordre protocolaire, c’est les femmes d’abord ! Raphaël Enthoven, je l’ai fait par ordre de proximité, pffrr, comment dire, essayiste, écrivain, philosophe, un tas de choses, ouvrant sa bouche assez fréquemment, et twittant comme un dingue. […]
Vous avez dit tout à l’heure Yonathan Arfi, que ce n’était pas une date, que c’était plus que ça, je voulais quand même savoir, du côté de mes deux… amis, ce que ça représentait ».
Cette présence interroge au moment où, comme le président de la république, le SPA est en train de vaciller. L’affaire Legrand-Cohen a révélé que le service public n’en était pas un, et en plus les accusés rouspètent. Vous allez voir qu’ils vont nous sortir l’antisémitisme, histoire de retourner la culpabilité. Legrand, qui n’est pas juif, aura du mal, mais sait-on jamais : Fourest et Val se la jouent plus juifs que le roi des juifs.
Le SPA, c’est le syndicaliste Cordival, que tous les journalistes fouineurs connaissent dans le métier, qui en parle le mieux. Normalement, on ne grille pas un informateur, mais Bercoff a voulu faire un coup. Comment lui en vouloir ? Depuis qu’il est chez Tocsin, il tape encore plus fort que la gauche. Là, il cherche à achever la bête, ce service public truffé d’escrocs et de médiocres surpayés. Là-dessus, on lui donne raison, au Dédé. Il y a des combats qui rapprochent. D’autres qui éloignent.
- Source : E&R