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Lundi, 29 Avr. 2024

J–12 : vrais et faux patriotes, ou la France contre la Banque

Auteur : E&R | Editeur : Walt | Mardi, 12 Avr. 2022 - 11h31

La gauche est en train de digérer son échec, et sa trahison : Roussel, Jadot et Poutou (Hidalgo étant déjà six pieds sous terre, à côté de Pécresse) se font allumer comme personne pour avoir plombé la qualification de Méluche en finale, et maintenant ils tentent un sursaut d’« union de la gauche » pour vaincre les forces bourgeoises aux législatives, dernière chance pour contrecarrer le fascisme au pouvoir, que ce soit celui de la Banque ou du Peuple, selon que Macron ou Marine l’emporte le 24 avril.

21 avril 2002, le remake 

À droite, c’est la nuit des longs couteaux. Pécresse enterrée vivante, les cadres LR hésitent entre le soutien à Zemmour qui se désiste pour Marine et le choix d’un nouveau patron, sachant que Sarkozy est toujours là mais qu’il ne peut pas l’être officiellement. Finalement, l’ancien président de la République aura étouffé la droite, qui n’a pas pu faire son aggiornamento. En plus il vote Macron, comme Jospin !

Cependant, on le sait, une armée divisée ne peut pas avoir de chef, car c’est celui qui incarne le commun. Et le problème de la droite, c’est la soumission au Système : il y a ceux qui veulent en sortir, par sens de l’honneur et amour de la France, et ceux qui s’y trouvent très bien, sacrifiant en passant les intérêts nationaux. C’est le cas de la droite libérale, qui passe d’ailleurs doucement avec armes et bagages dans le giron macronien, car les députés LR pourraient très bien s’allier avec les LReM aux législatives.

Tout ceci est un peu chiant pour les blasés de la politique politicienne, alors entrons dans le vif de la viande : le débat sur le patriotisme. Marine, sous la poussée de Zemmour, aura eu cet effet positif de forcer les électeurs du second tour à se déterminer par rapport au patriotisme, à leur propre sentiment national. Et autant chez Zemmour il y en a qui ne veulent pas voter Marine, donc France, autant chez Mélenchon, il y en a qui ne veulent pas voter Macron, donc Banque. 

Vous allez nous dire, Zemmour a fait sa campagne en partie avec la Banque derrière, ce qui n’est pas faux. Mais alors, le désistement pour Marine, ça veut dire que la Banque a deux fers au feu ? On vous rappelle, chers lecteurs, qu’au XIXe siècle, la puissance des Rothschild n’a pas pris une ride alors que la France a traversé trois révolutions (30, 48 et 71), et pas des moindres, puisqu’en 71, le peuple de Paris, les ouvriers qui y vivaient encore, ont pris les armes ! Ensuite, la bourgeoisie a réagi avec la violence qu’on lui connaît, les Gilets jaunes de la révolte de 2018 peuvent en parler...

De l’autre côté de la barrière sociale, chez Mélenchon, tout le monde ne veut pas favoriser la victoire de la Banque. C’est un choix cornélien auquel les LFI sont confrontés, et on en a déjà parlé. Certains électeurs de gauche semblent plus anti-Banque qu’anti-France...

Mais nous ne sonderons ici ni les cœurs ni les âmes. Ces choix appartiennent à chacun, et si le scrutin n’est pas truqué, alors il peut y avoir des surprises, une divine surprise.

70 % des musulmans français ont voté pour Mélenchon...

Nous avons vu que des électeurs de la communauté musulmane (qui est tout sauf d’un bloc), s’ils ne votent pas Zemmour, peuvent éventuellement voter pour Marine contre Macron. C’est là où un Bassem, ce dirigeant politique qui s’ignore, peut avoir du poids.

Du côté des Français de confession juive, dont le cœur bat à gauche, même dilemme. On va commencer par le gauchiste de service, Johan Sfar, et terminer par un vrai mec de gauche, pour bien comprendre la différence entre gauchisme et gauche.

Et il y a les messages qui piquent, et qui piquent Mélenchon, accusé de bouffer dans toutes les gamelles, même celles qui sont incompatibles. Ici, c’est le journaliste islamo-gauchiste Taha Bouhafs qui est visé.

Pendant que tout ce petit monde se bouffe le nez, Macron plane sur les sondages et sur la réalité. Il y en a même qui disent qu’ils l’ont vu voler [1]...

Heureusement, le président sortant venu d’on ne sait où peut compter sur les défenseurs de la liberté, comme cette dame :

Et puis, un cran au-dessus de Macron, qui rêve pourtant de la place d’eurocalife, il y a Leyen la super-corrompue, une Madeleine Albright en puissance, le brushing en plus, mais la même folie sataniste :

La note d’amour chrétien de cet entre-deux tours, c’est le soutien de Jérôme Kerviel à Valérie Pécresse.

Note:

[1] Pour le braquage d’Alstom et celui de mai 2017, les preuves s’accumulent.


- Source : E&R

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