Meurtre de Thomas : la justice embarrassée par le mobile raciste anti-blanc
Dans un long article (payant) du Figaro qui détaille la longue enquête sur le meurtre de Thomas à Crépol, il y a deux ans, le 18 novembre 2023, on découvre les hésitations de la justice devant un vraisemblable crime raciste anti-blanc.
« On va vous crever les petits Blancs »
La bagarre, en réalité une expédition punitive, avait opposé les jeunes rugbymen de Crépol aux racailles de la bande de la Monnaie, une cité de sinistre réputation. Les témoignages recueillis par les enquêteurs sont pourtant sans équivoque, selon neuf témoins.
« Quand ça a commencé à partir en vrille, ils – les garçons de La Monnaie – ont dit “on est venus ici pour planter des Blancs” ». « Je ne sais pas si c’est important, mais dans la bagarre j’ai entendu : “On est là pour tuer du Français” ».
Après écoutes téléphoniques, les gendarmes de Grenoble ont acquis la conviction que l’intention de nuire n’est plus une simple hypothèse : les racailles sont venues pour en découdre, s’armant de (trois) couteaux en partant dans quatre voitures. Cela accrédite, pour ne pas dire prouve, la thèse de la préméditation.
Pendant la fête, les participants ont remarqué l’attitude provocatrice de ce jeune, qui porte un survêtement de l’Olympique lyonnais. Un témoin croit avoir entendu Chaïd A. dire : « Ouais, La Monnaie, ramenez une vaggo (voiture), on va s’amuser ». Un deuxième affirme avoir compris : « Les gars, ramenez des voitures, ramenez une équipe, on va s’embrouiller et leur casser la gueule. » Un autre rapporte ces propos : « Venez avec une voiture, ça vaut le coup ».
Le dénommé Yanis, actuellement en prison, est considéré par les enquêteurs comme celui qui a donné les deux coups fatals. Malgré les témoignages et les écoutes, le procureur de Valence, s’il conserve le meurtre et la tentative de meurtre en bande organisée, ne retient pas la circonstance aggravante de racisme. Le Figaro explique que cette décision aurait des conséquences politiques délicates.
« Selon la teneur des propos, les juges peuvent néanmoins les considérer, conformément à la loi pénale, comme attentatoires à l’honneur ou à la considération de la victime et, dès lors, retenir la circonstance aggravante. Mais encore faut-il qu’il y ait des éléments suffisants sur le terrain de la preuve », poursuit l’universitaire. « Compte tenu du contexte, il est possible que la justice puisse vouloir mettre de côté cette circonstance de racisme pour éviter une instrumentalisation du dossier et ne pas le rendre trop sulfureux », ajoute une source judiciaire.
L’affaire, qui a frappé l’opinion, est de fait énorme et politique par les moyens qu’elle a mobilisés : quatorze prévenus encourent la perpétuité, 140 témoins ont été entendus, la scène du crime a été reconstituée en numérique à partir de tous ces éléments, mais ce ne sera ni un crime antifrançais ni une expédition programmée, deux circonstances aggravantes.
On sent que tout est fait pour minimiser les faits, pourtant éclatants. Traduction, ce dossier est politiquement explosif, et la Macronie ne veut surtout pas que le RN surfe dessus. Ou la Zemmourie, la preuve avec ce documentaire de Frontières :
Cachez ce racisme que je ne saurais voir
Justement, l’AGRIF, l’Alliance générale contre le racisme et pour l’identité française et chrétienne, a senti la faille et s’y est engouffrée. Quand une racaille est abattue par la police, accidentellement ou volontairement, tout l’appareil politico-médiatique de gauche hurle au racisme, à la police raciste, au crime raciste. Là, alors que des propos ont été prononcés, rien de tel, comme si le racisme n’allait que dans un sens.
Hier soir, nous écoutions un live TikTok qui mettait aux prises des Africains en France. Un des participants demandait courageusement à ses compatriotes d’avouer qu’ils disaient entre eux détester la France et les Français, mais qu’ils étaient là pour en profiter, un discours de vérité qui a fait mal aux oreilles. On peut certes comprendre ce discours comme une réaction d’anciens colonisés, mais la génération actuelle n’a pas été colonisée. Ce sont des éléments de victimisation qui entretiennent les conflits intercommunautaires. Le combat de l’AGRIF n’est pas gagné, selon Le Figaro :
Deux associations, l’Alliance générale contre le racisme et pour l’identité française et chrétienne (AGRIF) et Résistance Républicaine, estiment pourtant que le racisme est une réalité du dossier qui doit être nommée. « Quand de tels propos sont prononcés, peut-on vraiment le nier ? », s’enquiert Me Bruno Le Griel, avocat de l’AGRIF. Depuis un an et demi, les associations tentent de se constituer partie civile pour faire valoir ce mobile, la notion de racisme pouvant, selon elles, se préciser lors des débats. En 2024, les magistrats ont d’abord déclaré ces demandes irrecevables. Puis la chambre de l’instruction de la cour d’appel de Grenoble les a rejetées, elle aussi, au motif que les associations n’ont pas été saisies par des victimes du bal, ce qui a déclenché leur pourvoi en cassation. Le 3 septembre dernier, la plus haute juridiction française leur a redonné espoir, en estimant que la chambre de l’instruction n’avait pas respecté les termes d’un débat contradictoire. Une nouvelle audience devra réunir les parties dans les prochains mois.
Depuis, c’est la guerre des PV avec des propos racistes des deux côtés qui ont été recueillis, entre « sales Blancs » ou « sales Français » et « sales Arabes ». Pour mettre tout le monde d’accord, un avocat des parties civiles argue que le racisme n’aurait pas d’incidence car les prévenus encourent la perpétuité.
Or, connaissant la justice française compatissante, on sait tous qu’ils ne prendront pas perpète ! Ni racisme ni bande organisée, au bout du compte, il ne restera qu’une rixe, et deux malheureux coups de couteau, presque un accident, tout ça pour ne pas faire « monter le RN ». Fermez le bal !
- Source : E&R















