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Vendredi, 04 Juill. 2025

Dîner du CRIF 2025 : le gouvernement français est convoqué pour prendre ses ordres

Auteur : Le Média en 4-4-2 | Editeur : Walt | Vendredi, 04 Juill. 2025 - 13h51

Le CRIF, entre influence démesurée et silence assourdissant sur les crimes d’Israël, continue de donner le ton à la République. Retour sur un événement qui sent l’hypocrisie à plein nez.

Sous les ors du Carrousel du Louvre, le 3 juillet 2025, le Conseil représentatif des institutions juives de France (CRIF) a organisé son 39e dîner annuel. Un raout à 900 € l’assiette, dont 800 € sont déductibles des impôts à 66 %, soit 528 € remboursés par les contribuables français. Le vrai coût du repas ? 100 € pour les rares participants qui payent, car les ministres, sénateurs et diplomates, eux, sont invités gratuitement. Merci le peuple de France.

Yonathan Arfi, président du CRIF, a profité de l’occasion pour sermonner le gouvernement, François Bayrou en tête. L’antisémitisme ? Une « inquiétude », une « peur », clame-t-il, en agitant une prétendue « flambée » des actes antisémites depuis l’attaque du Hamas le 7 octobre 2023. Les chiffres officiels ? 504 actes recensés entre janvier et mai 2025, selon le ministère de l’Intérieur. Une baisse de 24 % sur un an, mais un doublement par rapport à 2013. Des données que le CRIF, maître des rapports sur l’antisémitisme, manipule à sa guiseAutosémitisme ? Mot tabou.

Un silence assourdissant sur Gaza et le Liban

Pendant qu’Arfi joue les victimes, pas un mot sur le génocide en cours à Gaza. Rien sur les milliers de morts au Liban, les bombardements en Syrie ou en Iran. Les gendarmes français molestés en Israël ? Les églises palestiniennes réduites en cendres ? Les catholiques abattus par les snipers de Tsahal ? Silence radio. Le CRIF préfère dicter sa feuille de route à la République : davantage de lois contre l’antisémitisme, davantage de moyens pour le parquet anti-haine, et même un programme scolaire revu pour glorifier les « mouvements d’émancipation nationale au Moyen-Orient ». En clair : une histoire réécrite à la sauce CRIF.

Bayrou, la marionnette de service

François Bayrou, fraîchement nommé Premier ministre, a joué les bons élèves. Au menu : une circulaire pour « débusquer l’antisémitisme », un renforcement de la plateforme Pharos, et une timide mention des « désaccords » avec Israël sur Gaza, qualifiée de « moralement inacceptable ».

Bayrou s’empresse de montrer patte blanche : « Certains de mes enfants ont appris l’hébreu ». Ok, super. Mais c’était avant ou après Bétharram ?

Mais ne nous y trompons pas : c’est du vent. Le CRIF engueule, le gouvernement s’exécute. Souvenez-vous d’Emmanuel Macron, humilié sur scène il y a quelques années, forcé de plier comme une vulgaire marionnette.

Comme l’avait révélé Elisabeth Lévy. La République est à genoux : « J’ai vu le président du CRIF donner des ordres aux ministres français et ils acceptaient de se faire engueuler… »

Des cibles bien choisies : Mélenchon et Villepin dans le viseur

Arfi n’a pas lésiné sur les attaques. Jean-Luc Mélenchon ? Un « slogan électoral » qui réduit Gaza à une pancarte. Dominique de Villepin ? Un « Mélenchon des beaux quartiers ». La France insoumise est dans le collimateur, accusée d’« attiser le feu ». La diplomatie française ? Jugée « erratique » pour avoir osé critiquer l’accès d’Israël au salon du Bourget. Le CRIF ne pardonne pas qu’on touche à son allié, même quand celui-ci bafoue le droit international.

Une hypocrisie à 900 € l’assiette

Ce dîner incarne une hypocrisie bien rodée. On brandit l’antisémitisme pour taire les crimes d’Israël. On convoque la République pour lui rappeler qu’elle doit obéir. Et pendant ce temps, les contribuables financent le spectacle via des déductions fiscales. Le CRIF, autoproclamé gardien de la morale, impose sa loi avec des chiffres biaisés et une influence démesurée. Mais à force de crier au loup, ne risque-t-il pas de se retrouver seul face à ses propres contradictions ?

***

Super ambiance au dîner du CRIF

Merci à Laurence Haïm, notre envoyée spéciale sur place. On avait bien reçu nos invites, mais on n’a pas pu y aller : la grève des contrôleurs aériens, que voulez-vous, 933 avions cloués au sol. On a donc dû se rabattre sur le résumé de Lolo. Les tweets sont un peu en vrac, mais ça restitue bien la folie contagieuse de la soirée.

On commence par la Marseillaise en hébreu : quand ils chantent « ces féroces soldats », il faut comprendre du Hamas.

La Marseillaise est vraiment bien adaptée au conflit. Ensuite il y a eu la remise du prix Pleurniche et du prix Reptation, les plus prisés par les otages français présents. C’est Aram qui a reçu le premier, et Ménard le second. Ils n’étaient pas peu fiers ! On espère que Pierre-Emmanuel Barré ne va pas faire sa blague habituelle avec les petites gouttes sur les habits.

Tout au long de la soirée, le photographe a immortalisé des instants magiques, comme cette rencontre inimaginable entre l’ancien ministre de la Culture, ou ancienne, et le petit Xavier Bertrand, tout heureux de faire partie des rampants.

Cela faisait grave plez de voir tous ces gros représentants de la république sourire et s’empiffrer, pendant que les enfants meurent sous les bombes à Gaza.

C’est autant que les palestiniens n’auront pas ! Tenez, à propos, voici le titre de l’article de France 24, :

Incroyable : France 24 a oublié de parler de la montée du génocide !

Il y avait aussi la Wauquiez, avec la moumoute de Y a-t-il un pilote dans l’avion ? (F-35 pour le coup), en face d’un petit gros qui semble l’attaquer. On espère qu’il y avait une sécurité, enfin, plus que devant le Bataclan.

Naturellement, le clou de la party fut le discours du roi du CRIF, Benyamin Netanyahou – on nous dit dans l’oreillette que c’est pas exactement ça, c’est plutôt Yonathan Arfi. Le sosie de Boris Karloff posait une question cruciale : « Les juifs auront-ils toujours une place en France ? »

Il a ensuite sorti une punchline de ouf : « Dominique de Villepin est devenu un Mélenchon des beaux quartiers ». Moins important était le discours du gros Bayrou, qui dit des choses un peu sottes mais qui font plaisir aux sommités.

« Il ne pourra y avoir de paix durable sans la solution des deux États et la libération de tous les otages ».

« Il ne pourra pas y avoir de paix au Proche-Orient tant que ses ennemis ne le reconnaîtront pas. Israël est aussi une part de nous-mêmes ».

Quelle part ? Le ventre ?

Au fait, où était encore fourré Macron ? Parfois, dans les soirées officielles chiantes, des petits filous se cachent aux toilettes.

On écoute le discours du gros qui a du mal à parler

Source: E&R


- Source : Le Média en 4-4-2

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