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Artemisia: la plante « miracle » agit sur le Covid19 (désintérêt total des médias)

Auteur : François de Labarre | Editeur : Walt | Lundi, 29 Juin 2020 - 14h31

Non seulement les autres médias hexagonaux n'ont pas daigné relayer cette information importante mais l'ANSM et l'Académie de médecine mettent désormais en garde les gens concernant précisément l'Artemisia, c'est pathétique. Je doute qu'ils fassent part d'un tel scepticisme à l’égard du vaccin à venir. Vitamine C, Vitamine D, Zinc et maintenant Artemisia: nous avons tout ce qu'il nous faut pour lutter contre cette maladie de façon naturelle sans se priver de vivre ni engraisser les labos pharmaceutiques. 

L’Artemisia Annua fut déjà utilisée largement contre l’épidémie de SARS-CoV en 2003 (dans la province chinoise de Guangdond), pour sa propriété antivirale. Le docteur congolais Jérôme Munyangi défend les vertus de l'artémisia. Il indique avoir été menacé par des "revendeurs de médicaments liés à des industries pharmaceutiques". Cela n'étonnera personne de savoir que l'artemisia...est introuvable dans les pharmacies en France. Et pour cause, elle n'est pas autorisée à la vente par le gouvernement alors qu'elle est largement utilisée (et avec succès) en Afrique et ailleurs. Cherchez l'erreur. A noter que cette plante est aussi remarquablement efficace contre les cellules cancéreuses (nombreuses publications médicales sur le sujet). Voilà peut-être la raison de son interdiction: pas assez rentable pour Big Pharma. (Fawkes)

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"Après des mois d'analyses, l'Institut Max Planck de Potsdam en Allemagne a annoncé mercredi 24 juin que des extraits d'Artemisia séchée se sont révélés efficaces, en laboratoire, pour lutter contre le virus Covid19. Des essais cliniques sont sur le point d'être lancés aux Etats-Unis et au Mexique sur des patients atteints du coronavirus.

Après quatre heures de visite, Peter Seeberger et son adjoint, Kerry Gilmore, assoient leurs doubles mètres respectifs. Les deux colosses affichent leur confiance. « Si je n’étais pas optimiste, je n’aurais pas accepté que vous veniez jusqu’à nous », nous dit le directeur de l’Institut Max Planck, à Potsdam, en Allemagne.

Son enthousiasme est contagieux. Le chercheur nous laisse entendre qu’un premier laboratoire aurait déjà livré des conclusions positives. Si le deuxième les confirme, alors… « Nous allons subir une pression énorme. » Au moment où il nous parle, début mai, il ignore qu'il lui faudra attendre presque deux mois avant de connaitre la réponse. Le détail des résultats a enfin été communiqué lors d'une conférence de presse mercredi 24 juin.

 

Ces feuilles d'Artemisia annua séchées se sont révélées les plus efficaces lors des tests en laboratoire menés à l'initiative de l'institut Max Planck de Potsdam © Pascal Rostain / Paris Match

Pour la première fois, une équipe de scientifiques a pu affirmer que l'Artemisia agit contre le Covid19. Curieusement, l'artémisinine, la molécule la plus efficace contre le palu, n'a pas eu d'effets contre le coronavirus. « J’étais surpris de constater que les extraits d’Artemisia annua fonctionnent mieux que les dérivés d’artémisinine pure et qu’en ajoutant du café l’activité est stimulée », a expliqué Klaus Osterrieder, professeur de virologie à la Freie Universität de Berlin. Les tests ont été menés avec des plantes produites aux Etats-Unis dans d'anciens champs de tabac dans le Kentucky.

C'est dans le même Etat que seront lancés d'ici quelques jours les premiers tests cliniques. "Nous sommes déjà en train d'en mener à l'université du Kentuky", a expliqué Jill Kolesar, professeur de pharmacologie, qui a annoncé lors de la conférence de presse du 24 juin l'incorporation de deux nouveaux bras dans ces essais: un premier avec des tisanes d'Artemisia à base de thé ou de café commercialisées par la firme américaine ArtemiLife — une société créée à l'initiative de l'Institut Max Planck de Potsdam — et un second avec de l'Artesunate, un médicament utilisé contre le paludisme et qui fait aussi l'objet de recherches dans la lutte contre le cancer.

Déjà, lors de notre rencontre, le professeur Peter Seeberger nous avait expliqué que deux hôpitaux devaient entreprendre des essais cliniques dès la publication des résultats. «En temps normal, ce travail prend plusieurs mois. Mais, vu le contexte, un mois devrait suffire.» Ainsi, d'ici la fin de l'été, le feuilleton Artemisia pourrait enfin être élucidé."

 

Peter Seeberger (à dte), directeur de l’Institut Max Planck de Potsdam, dans son bureau, le 30 avril, avec son adjoint Kerry Gilmore © Pascal Rostain / Paris Match

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Le Dr. Jérôme Munyangi et Lucile Cornet-Vernet, fondatrice de la Maison de l'Artemisia, chez elle dans l'Oise, le 7 mai 2020. © Pascal Rostain / Paris Match

"Au Togo et au Bénin, la plante se vend en pharmacie ; ailleurs, sur les marchés. En 2015, la Française aide un jeune étudiant en médecine de la République démocratique du Congo (RDC), Jérôme Munyangi, à tester l’effet des tisanes d’artemisia sur des personnes atteintes de palu. Si son enquête présente des défauts de méthodologie – « Nous n’avions que 14 000 euros » –, elle révèle des résultats stupéfiants. Preuve de sa pertinence, la tête de Munyangi est mise à prix par les mafias des faux médicaments.

Empoisonné en RDC, il doit se réfugier à Paris. En avril dernier, le chercheur reçoit un curieux message : un conseiller du président Félix Tshisekedi lui adresse une capture d’écran de sa carte de visite, puis lui annonce que le chef d’Etat est prêt à lui envoyer un jet privé pour le ramener au pays… L’Afrique ne veut pas laisser passer la chance de l’artemisia. Lucile Cornet-Vernet a adressé, le 20 mars, un courrier à une vingtaine de ministres de la Santé, leur suggérant de « réaliser des études complémentaires pour confirmer l’efficacité de cette plante ».

Un mois plus tard, Andry Rajoelina, le président de Madagascar, annonce la distribution d’artemisia à sa population. Le 30 avril, alors que le professeur Seeberger attend à Potsdam des nouvelles de ses tests cellulaires, des présidents africains réunis en visioconférence débattent déjà de la généralisation du « Covid-Organics », le terme inventé par le président malgache pour désigner la tisane d’artemisia. S’ils ne détiennent pas encore de preuve scientifique, tous partagent la conviction que ce n’est pas un hasard si les pays touchés par le paludisme semblent épargnés par le Covid-19. Même « coïncidence » en Asie du Sud-Est. Pour cause de traitement, le nombre de malades atteints du palu dans la région du Mékong a chuté de 95 % entre 2010 à 2018, et le Vietnam ne compte alors aucune victime du Covid-19.

Le professeur Didier Raoult l’a pressenti : le continent africain pourrait être épargné, du fait, entre autres, de la consommation de traitements antipaludiques. Argument repris à l'époque par Donald Trump : « C’est parce que les populations prennent de la chloroquine », claironne-t-il lors d’une conférence de presse. Il ignore que, depuis longtemps, la chloroquine n’est pratiquement plus prescrite contre le paludisme. Quarante-cinq ans après la chute de Saïgon, l’artemisia a gagné cette guerre contre la chloroquine. Sera-t-elle assez coriace pour anéantir le Covid-19 ? Mercredi 24 juin, un grand pas a été franchi avec l'annonce du professeur Seeberger. Désormais que l'efficacité de la plante miracle a été prouvée en labo, elle reste à prouver In Vivo, donc dans le corps humain. La réponse dans quelques mois.

Enquête Vanessa Boy-Landry

Lire l'intégralité sur Paris Match

Lire aussi: Artemisia et Covid-19 : le remède malgache booste l’Afrique

 


- Source : Paris Match

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