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Jeudi, 28 Mars 2024

Darmanin – Bergé : l’homme-soja, sauveur de la féministe

Auteur : Modeste Schwartz | Editeur : Walt | Mardi, 21 Mars 2023 - 18h02

En appelant le justicier (et justiciable) Darmanin au secours des députés d’une majorité aussi paritaire que traître, Aurore Bergé nous montre l’autre visage du féminisme.

J’ai analysé dans une brève d’hier le piège mortel que se tendait à elle-même la classe politicarde xénocrate du Palais Bourbon en cherchant à s’ériger en communauté victimaire – à l’exemple de diverses communautés imaginaires (et constitutionnellement illégales), dont celle « des femmes ».

Le féminisme étant l’exemple paradigmatique de cet embrigadement catégoriel anti-démocratique au nom des « valeurs » de la démocratie, on ne s’étonnera pas de voir Aurore Bergé se saisir en premier – avant même l’adoption de toute législation – de l’argument, en demandant – comme nous le rapporte BFM – « à Gérald Darmanin de protéger les députés de la majorité ».

C’est à ce point que l’histoire, de typique qu’elle était, devient exemplaire. Car Darmanin, vous savez, c’est le produit typique de l’assoupissement national des « 30 glorieuses » : le gosse de la pub des cornflakes, bien joufflu, le rêve de Mémé.

Darmanin, réponse de la Bergé aux bergères sans-dent

De Mémé, oui, mais pas des femmes nubiles, qui ont de tout temps préféré quelque-chose de plus anguleux, de moins poupin – bref : quelque-chose (horresco referens) de plus mâle. Car, tout en professant bruyamment que la perfection terrestre est de nature lesbienne, la féministe – foutue pour foutue par « le patriarcat » – finit quand même toujours par se permettre quelques moments de faiblesse à l’endroit dudit patriarcat – quitte à devoir, après l’avoir « déconstruit » à la maison, le faire venir de contrées exotiques.

Quand, en revanche, le vrai mâle autochtone (souvent affublé d’un gilet jaune), diabolisé par la tyrannie de la pleurniche féministe, finit par se rebiffer – considérant mériter moins d’injections de poison et moins de ponctions fiscales pour entretenir le bordel intersectionnel – c’est tout naturellement vers ce mal-aimé, vers l’homme-soja Très Bien Monté en flashball, que la féministe se retourne, rattrapée par la nature et l’éternelle quête féminine de (horribili dictu) protection. Protection qui finit toujours par justifier quand même – pour citer une administrée de Darmanin – « l’effort de baiser ».

Et les femmes qui ne sont rien, me direz-vous ?

A elles de voir. Celles qui ont gobé le bobard féministe croient pouvoir compter sur la solidarité d’Aurore Bergé contre les charges des BAC de Darmanin. Souhaitons-leur bonne chance !


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