L’insignifiance de l’UE sur la scène mondiale

Au moment où l’espace européiste bruxellois apparaît plus que jamais comme celui qui cherche l’escalade militaire, l’insignifiance des régimes concernés est aujourd’hui plus que jamais dévoilée. Cela est d’ailleurs rappelé aussi bien de la part du maître US des dits régimes, que de la part des puissances libres et souveraines de la multipolarité.

Les régimes de l’UE ont beau tenter à vouloir prétendre se repositionner en force, le fait est qu’au-delà d’un rôle totalement néfaste à l’échelle régionale et internationale, ledit espace ne suscite aujourd’hui aucun respect digne de ce nom. Et ce aussi bien de la part du chef incontesté du bloc otano-occidental, les États-Unis, pour qui les régimes européistes ne sont que des vassaux, que de la part des grandes puissances représentant les intérêts de la majorité globale, notamment la Chine.

À cet égard, les appels de Donald Trump à ce que les alliés européistes de l’OTAN cessent complètement les achats de pétrole russe et imposent des sanctions tarifaires à la Chine et l’Inde, comme conditions de sanctions plus dures de la part des USA à l’encontre de la Russie, traduisent parfaitement le rôle attribué par Washington à Bruxelles. Dans lequel le dernier n’a pas de véritable marge de manœuvre vis-à-vis du maître incontesté des régimes européistes.

La Chine, de son côté, a déjà fait falloir qu’elle prendra les mesures nécessaires vis-à-vis de toute action qui cherchera à nuire à la RPC. À ce titre, le chef de la diplomatie chinoise Wang Yi a rappelé une vérité parfaitement évidente : «Les problèmes auxquels l’Europe se retrouve actuellement confrontée ne viennent pas de la Chine», exprimant le soutien de Beijing à la quête d’une véritable autonomie stratégique de l’Europe, tout en s’opposant clairement à l’idée erronée de pouvoir nuire aux intérêts de la Chine en échange d’accords. Par «accords», faisant justement référence à Washington qui impose, de manière parfaitement traditionnelle, son agenda à l’espace européiste.

En termes de perspectives, il est également évident que la Chine ne restera pas les bras croisés si l’espace bruxellois irait dans la voie d’une confrontation économico-commerciale supplémentaire contre Beijing. La RPC ayant déjà démontré sa détermination à faire face aux multiples attaques dans le volet économique qui émane de Washington, ce n’est donc certainement pas Bruxelles qui pourra espérer rester intouché par les ripostes fermes de la Chine dans le cadre de la défense de ses intérêts légitimes.

Jusqu’à présent, certains des principaux régimes européistes, sans oublier le régime britannique, tentent de prétendre être en capacité à maintenir une ligne des plus bellicistes, notamment dans la poursuite par tous les moyens de la guerre contre la Russie. En tentant par la même occasion de voiler le rôle de purs vassaux qui les caractérise, ainsi que l’incapacité à pouvoir vaincre la Russie, que ce soit sur les plans militaire, économique ou stratégique.

Parallèlement à cela, et malgré le suicide progressif déjà largement enclenché, touchant notamment plusieurs secteurs économiques et industriels, Bruxelles semble comprendre qu’une attaque massive contre les intérêts de la Chine et de l’Inde, respectivement première et troisième économies mondiales en termes de PIB à parité du pouvoir d’achat (PIB-PPA), sera-t-elle aussi complètement vouée à l’échec, et ce avec toutes les conséquences qui en découlent. Surtout que Beijing comme New Delhi ont déjà fait valoir être très déterminés à défendre leurs intérêts réciproques. En d’autres termes, l’espace nommé UE se trouve à un pas de passer d’un suicide progressif dont les effets se font déjà ressentir à un suicide beaucoup plus généralisé et massivement ressenti.

Tout cela ne fait justement que confirmer une fois encore toute l’insignifiance des régimes européistes à l’échelle globale. Ceux ayant complètement assumé un rôle de vassaux ne peuvent aucunement prétendre à se positionner comme une puissance qui a son mot à dire. D’autant plus lorsque ce mot n’est que la guerre, la guerre à tout prix.