L’ONU confirme le génocide israélien à Gaza : Une condamnation sans équivoque

La Commission internationale indépendante de l’ONU a établi de manière formelle qu’Israël perpétue un génocide dans la bande de Gaza. Cette conclusion marque un tournant dans la reconnaissance internationale des crimes commis par l’État sioniste à l’encontre du peuple palestinien.
Selon un rapport détaillé et accablant, Tel-Aviv a sciemment mis en place des conditions visant à l’extermination physique des Palestiniens, tout en anéantissant partiellement leurs capacités de reproduction. Une stratégie systématique, en violation flagrante des principes fondamentaux du droit international humanitaire.
La confirmation onusienne du génocide
Dans un document de 72 pages, la Commission de l’ONu décrit avec rigueur les mécanismes génocidaires orchestrés par Israël : destructions ciblées d’infrastructures essentielles – hôpitaux, écoles, réseaux hydrauliques – et entraves délibérées à l’acheminement de l’aide humanitaire. Autant d’actes qui valent à Tel-Aviv une condamnation croissante de la communauté internationale.
Ces pratiques, prohibées au regard des conventions internationales les plus fondamentales, témoignent d’une intention préméditée d’effacer les Palestiniens. Non comme un dommage collatéral, mais comme l’objectif central d’une politique coloniale expansionniste, qui bafoue les droits humains et ignore les appels mondiaux répétés à un cessez-le-feu immédiat. Le rapport souligne que ces violences s’inscrivent dans une histoire longue d’oppression, où l’occupation illégale des territoires palestiniens a conduit à un génocide désormais avéré.
Les stratégies d’extermination physique et reproductive dévoilées
Le document met en lumière, preuves à l’appui, la destruction partielle de la capacité reproductive palestinienne via des bombardements ciblés sur les maternités, centres de santé et infrastructures médicales, couplés à un blocus meurtrier provoquant famine, maladies évitables et mortalité infantile massive. Gaza est transformée en un camp de la mort à ciel ouvert.
Cette politique d’extermination n’est ni fortuite ni accidentelle : elle relève d’une logique coloniale impitoyable, destinée à anéantir les vies présentes comme futures, en privant les Palestiniens de leurs moyens de subsistance, de leurs ressources et de leur droit à l’autodétermination. Les experts onusiens rappellent que ces actes relèvent de la définition du génocide selon la Convention de 1948, et exigent une enquête sur les responsabilités des dirigeants israéliens, dont Benjamin Netanyahu, dans ces crimes contre l’humanité – qui ont déjà causé la mort de plus de 64 000 Palestiniens, en majorité des civils.
Mettre concrètement fin à l’impunité
Il ne suffit pas de s’indigner moralement et même juridiquement pour mettre fin à une guerre et arrêter les criminels. La Société des Nations — ancêtre de l’Onu — n’a pas empêché la Seconde Guerre mondiale.
Le 21 novembre 2024, la Cour pénale internationale a délivré des mandats d’arrêt à l’encontre de Benyamin Nétanyahou et Yoav Gallant [NDLR : ministre de la Défense], pour crimes contre l’humanité et crimes de guerre commis depuis le 8 octobre 2023 jusqu’au 20 mai 2024 au moins, jour où le Procureur a déposé les demandes de délivrance de mandats d’arrêt. Malgré cet avis de recherche, en février 2025, et dans la nuit du 6 au 7 avril, Benyamin Netanyahu a pourtant survolé l’espace aérien français, avec l’autorisation (et la complicité) d’Emmanuel Macron.
- Source : Le Média en 4-4-2