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Mercredi, 09 Juill. 2025

Nazis ukrainiens, Eric Denécé : Jean-Noël Barrot s’enflamme – la diplomatie française à vif (et à côté de la plaque)

Auteur : Le Média en 4-4-2 | Editeur : Walt | Mercredi, 09 Juill. 2025 - 13h02

Jean-Noël Barrot, notre super ministre des Affaires étrangères, a visiblement oublié que son rôle était d’éclaircir, pas d’esquiver. Lors des Rencontres économiques d’Aix-en-Provence, un spectateur a osé rappeler l’histoire trouble de Stepan Bandera – et le soutien français à l’Ukraine, ainsi que le décès très suspect d'Eric Denécé. Réaction du ministre ? Un coup de sang digne d’un adolescent contrarié.

Plutôt que de répondre sur le fond, Barrot s’est emporté, invoquant la « résistance héroïque » de l’Ukraine… Une diversion bien pratique pour éviter de parler des liens historiques entre nationalistes ukrainiens et nazis, et la mort dans des conditions troubles d’Eric Denécé, ex-agent du renseignement. Mais après tout, pourquoi s’embarrasser de faits quand on peut brandir l’émotion ? La macronie excelle dans l’art du contournement – et Barrot en est désormais le parfait ambassadeur.

***

Jean-Noël Barrot, les yeux injectés, saute à la gorge d’un contradicteur

Nous sommes aux Rencontres économiques d’Aix, un raout mondialiste de toute beauté qui ressemble à un Davos en moins chic. On y croise la crème des européistes, néolibs, pro-guerre, pro-OTAN, anti-complotistes, anti-réseaux sociaux, anti-Russie, anti-patriotes, bref, ce qu’on fait de mieux dans l’oligarchie.

Au hasard de nos clics, on est tombés sur une ponte de Microsoft, le désastreux Thierry Breton, le ministre des Affaires très étrangères à la France Jean-Noël Barrot. Justement, la séquence qui nous intéresse, mais ce n’est que la partie émergée de l’iceberg, est celle du ministre qui entre en fureur devant un membre du public, pas un intervenant, ces derniers étant tous sous contrôle. On va le voir, il y a toujours des accidents, malgré le cordon sanitaire.

Ce petit échange a une grande portée symbolique : dans les yeux des deux personnalités qui mènent le débat, on décèle une bonne dose de haine. Le ministre explose contre l’impudent, qui ne fait que rappeler la réalité de 2014, soit le massacre de russophones pendant le Maïdan ukrainien.

Le second personnage clé s’appelle Christophe Jakubyszyn, véritable produit médiatique normalisé : passé par Le Monde, TF1, BFM et RMC, il ne peut pas faire d’écart. Aujourd’hui, tout en incarnant BFM Business, il est le directeur des rédactions des Échos.

On pourrait penser qu’il s’agit d’un grand journaliste monté en grade, mais sur l’affaire russe, qui est l’obsession des otanistes, impossible de garder son calme : regardez-le transformer immédiatement le contradicteur en soutien du gouvernement russe ! Il ne s’agit plus d’un journaliste, mais d’autre chose. Acrimed parlerait d’un chien de garde du régime. Dès qu’on approche du réacteur à désinformation, il mord !

C’est à 25’23 que Jakubyszyn donne la parole à Barrot... On sent toute la détresse de ces vassaux congénitaux depuis le retrait de Trump. Pour leur double peine, c’est à 57’15 que l’accident survient, avec un costaud qui se lève dans le public (de moutons) et qui dénonce « l’assassinat » d’Éric Denécé !

Les réactions outrancières de Barrot avec sa légende de l’Ukraine « qui se bat pour notre sécurité » et de Jakubyszyn avec son « et vous soutenez donc le gouvernement russe, on est d’accord ? » ne surprendront personne, tant les deux compères incarnent ce Système médiatico-politique volontairement déconnecté du réel, pour de mauvaises raisons, celles de la guerre, de la domination et de la désinformation.

Aujourd’hui, devant le retrait de la puissance militaire américaine en Ukraine, c’est l’Europe qui, malgré ses 18 paquets de sanctions contre la Russie, veut poursuivre l’effort de guerre. Nous sommes bien en guerre, à cause de ces Barrot et de ces Jakubyszyn, pour le compte d’une oligarchie qui nous pille déjà de l’intérieur et nous rend la vie de plus en plus difficile.
Les Français en particulier et les Européens en général n’ont pas besoin d’une guerre, ils veulent la paix, du travail et des frontières, point barre. Tous nos problèmes viennent de la destruction du travail par l’économie financiarisée, de la volonté belliqueuse d’un Système à bout de souffle, et de l’ouverture des vannes pour une submersion migratoire. Ce sont les trois terrorismes utilisés par l’oligarchie et ses agents pour punir les peuples réfractaires.

Les organisateurs et les invités de ces Rencontres, malgré l’écran économiste et le souci de la planète, veulent la guerre. Parce qu’elle est synonyme de profit pour eux et leurs maîtres, et parce qu’ils savent très bien qu’ils n’en souffriront pas. Du moins directement.

E&R


- Source : Le Média en 4-4-2

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