Baccalauréat, énoncés militants et gardasil

Pour obtenir le bac, suffit-il de réciter la propagande gouvernementale HPV !
Jadis le baccalauréat récompensait un bon niveau de connaissances en français, mathématique, histoire, science naturelle, philosophie…
Aujourd’hui il faut militer pour la vaccination Gardasil et savoir quels sont les préservatifs écoresponsables !
La fiche d’examen du baccalauréat professionnel 2025 se présente comme une énorme blague, mais elle est tristement vraie.
Pour être reçu il faut montrer qu’on défend la vaccination Gardasil et qu’on préfère le préservatif éco responsable !
La première épreuve vérifie que les candidats peuvent répéter la propagande officielle pour la vaccination Gardasil. Pour ce faire on leur fournit le condensé de la doxa présidentielle qu’on leur demande de répéter en la développant.
Mais rappelons la fiche d’examen :
La propagande officielle est ainsi rappelée :
Les questions posées aux candidats vérifient qu’ils sont bien convaincus de la présentation gouvernementale et leur demandent d’indiquer le type de microorganisme responsable de l’infection à HPV actualisant ainsi la célèbre question «quelle est la couleur du cheval blanc d’Henri 4».
À aucun moment, il n’est précisé l’extrême rareté des cancers du col en France (6/100000) qui contraste avec l’extrême fréquence de l’infection à HPV (80%) :
Ni que l’étiologie du cancer du col est multifactorielle, liée entre autres au début précoce de l’activité sexuelle, au nombre de partenaires et d’actes, aux infections (à bactéries, d’autres virus comme l’herpès ou aux chlamydias), au tabagisme, au Sida, aux traitements qui diminuent les défenses immunitaires, à un nombre d’accouchements supérieur à 4…
Ni que l’efficacité anti-cancer du Gardasil n’est toujours pas démontrée et qu’au contraire les registres des cancers des principaux pays montrent une augmentation d’incidence dans les groupes d’âge les plus vaccinés.
Ni le prix exorbitant de cette vaccination (500 euros par adolescent) qui donne à l’industrie pharmaceutique les moyens de convaincre experts, fonctionnaires et décideurs politiques de l’utilité de leur vaccin et de l’intérêt de le promouvoir ou de le rende obligatoire…
Les document 3 et 4 suivants énoncent les éléments que le candidat doit apprendre pour les répéter et les compléter :
Pour réussir cette épreuve les candidats doivent simplement monter qu’ils adhèrent aux affirmations précédentes que les autorités leur ont soumises et qu’ils préfèrent les préservatifs verts supposés préserver la planète malgré qu’ils proviennent du pétrole.
Mais est-ce vraiment le rôle du baccalauréat que de faire la promotion des préservatifs écoresponsables ?
La dernière épreuve se focalise sur le risque possible de transmission virale par les fumées chirurgicales situation à laquelle je suis particulièrement sensible comme chirurgien ayant travaillé au bloc pendant plus de 40 ans.
Rappelons le dogme du récit officiel et les questions qu’il pose aux candidats :
2.4 Indiquer le type de risque auquel est exposé un personnel en bloc opératoire.
Indiquer trois conséquences possibles du risque professionnel encouru par les personnels du bloc opératoire.
identifier le danger, la situation dangereuse et l’événement déclencheur d’un personnel de bloc opératoire victime du dommage suivant : contamination HPV.
Proposer aux personnels du bloc opératoire une mesure de prévention individuelle, une mesure collective et une mesure de formation/information.
En prévention, le chef du bloc opératoire préconise I’intervention de personnels vaccinés contre le HPV lors du traitement par laser de lésions cutanées ou muqueuses provoquées par des infections HPV.
Ces documents C et D du dossier ressources sont mensongers.
Dans la littérature il n’existe aucun article rapportant une seule découverte de virus vivant dans les fumées ni de contamination virale par des fumées chirurgicales mais seulement des études retrouvant les traces PCR de virus dont l’expérience covid nous a démontré les insuffisances. Les macroanalyses qui étudient le problème concluent toujours au conditionnel «des transmissions seraient donc possibles»… «d’autres études sont nécessaires».
Le dossier ressource présente un risque éventuellement possible comme s’il avait été démontré, l’applique au HPV pour faire peur et proposer une fois de plus la vaccination anti HPV comme solution alors que les auteurs des articles qui s’inquiètent de ce possible risque insistent sur le port de masques et la ventilation. Et une fois de plus il ne rappelle pas que la vaccination ne protège que contre 9 des 200 souches de HPV qui contamine l’espèce humaine !
Les questions posées aux candidats confirment l’obsession de convaincre ceux-ci de se vacciner :
2.7 Expliquer le principe de la vaccination.
Argumenter le choix du chef du bloc opératoire de préconiser la vaccination aux personnels médicaux qui traitent par laser des lésions cutanées ou muqueuses dues à des papillomavirus humains.
Proposer deux mesures de prévention complémentaires pour lutter contre les infections à papillomavirus.
Manifestement l’épreuve du baccalauréat actuelle n’est qu’une mascarade anti scientifique visant à faire croire que les HPV sont dangereux sous toutes leurs formes et que la vaccination écarte tout risque sur toutes les souches connues.
On regrette fréquemment que les bacheliers peinent à convaincre les patrons de les employer. Mais qui peut vouloir embaucher des candidats qui ont seulement affirmé qu’ils préfèrent les préservatifs écoresponsables et la vaccination anti HPV ?
- Source : Docteur Nicole Delépine