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Mardi, 17 Juin 2025

Ces voix dans nos têtes – L’ingénierie sociale moderne dans le «monde libre» (1/3)

Auteur : Ludovic Joubert | Editeur : Walt | Mardi, 17 Juin 2025 - 14h47

La ruse suprême du diable, écrivait Charles Baudelaire, est d’avoir réussi à faire croire qu’il n’existe pas. C’est aussi en quelque sorte le tour de force des services secrets d’avoir réussi à faire croire que leur action ne s’exerce qu’à l’étranger, et que toute influence, tout piratage mental ne saurait être que le résultat de forces étrangères, comme récemment l’affaire de la gifle infligée à Emmanuel Macron, par son “épouse”, dont les images ont aussitôt été mises sur le compte de l’ingérence russe. Le fait de croire que la propagande est toujours d’origine étrangère ne s’est pas installé par hasard, c’est le résultat d’une illusion entretenue sciemment par les services secrets depuis l’époque où la propagande a cessé de s’appeler « propagande de guerre », c’est-à-dire jusqu’au lendemain de la Première guerre mondiale, où les régimes démocratiques se sont avisés de la nécessité d’une opération permanente d’influence en temps de paix, ne serait-ce que pour nous inculquer leur notion de la “paix” (l’entretien de la menace de l’ennemi plus ou moins réel) et de la “liberté” (la consommation). C’est depuis le début du XXe siècle qu’elle a changé de nom pour s’appeler, information, relations publiques (Edward Bernays) et être tantôt assumée tantôt dénoncée comme Manufacture du consentement et s’infiltrer dans tous les domaines d’activité de ce qu’on appelle « le monde libre ». 

Résultat, les services secrets sont loin de n’employer que des espions (agents envoyés à l’étranger) : ils ont aussi recours à des agences de communication, de publicité, des expériences de psychologie expérimentale pouvant aller loin dans la cruauté, (comme celles d’Ewen Cameron et du programme MK-Ultra…) et sont infiltrés dans les universités et les centres de recherche scientifique. C’est à partir du début du XXe siècle, principalement dans la nébuleuse de l’Institut Tavistock, que s’est développée cette propagande scientifique moderne, qui traite les populations indigènes (européennes, occidentales) comme des ennemis en puissance, qu’il est impératif de programmer, conditionner, hypnotiser. C’est l’aveu même qu’un des pères fondateurs de cette ingénierie sociale de masse Edward Bernays, qui écrit que les démocraties ont besoin pour garder leur légitimité d’avoir l’assentiment des populations. À ceci près que cet assentiment, elles ont les moyens de le créer. 

La série d’articles qui s’ouvre ici a été publiée dans les numéros 482, 483 et 484 de l’Antipresse, journal de Slobodan Despot

L’ingénierie sociale moderne n’est pas, comme on a pu le croire, une «spécialité» des régimes totalitaires. Elle est plutôt le fruit de recherches menées dans le monde dit «libre». Des recherches si efficaces qu’aucun pouvoir sérieux, depuis, n’a pu s’en passer. «On parle beaucoup d’incommunicabilité ou de crise du langage. Cette crise du langage est la plupart du temps artificielle, volontaire. La propagande a bouleversé consciemment la signification des mots pour jeter le trouble dans les esprits. […] Lorsqu’on dit que le blanc est noir et que le noir est blanc, il est en effet bien difficile de s’y retrouver.» Eugène Ionesco (propos radiophoniques)

S’il est une phrase apprise dès l’école dont on ne tire pas les leçons, c’est bien « L’histoire est écrite par les vainqueurs ». Tant que cela restera vrai et qu’on ne se demandera pas qui sont les véritables vainqueurs de l’histoire, l’épisode Coronavirus, le jour où il entrera dans les manuels sera résumé à peu près comme suit (calqué, donc, sur le narratif médiatique qui nous aura enfermés dans une réalité parallèle) : « À partir de mars 2020 s’est déclarée une pandémie globale qui n’a pu être contenue que grâce aux efforts concertés des gouvernements mondiaux, une stratégie dans l’ensemble cohérente déployée par les organismes mondiaux de santé, main dans la main avec l’industrie pharmaceutique moderne, toujours à la pointe de la recherche »… 

Ce récit, qui est ce qui se rapproche le plus, à l’ère moderne, du poème épique, ne mentionnera ni la privatisation de l’Organisation Mondiale pour la Santé par la fondation Bill and Melinda Gates et GAVI (ne parlons même pas de la privatisation des nations par les banques), ni des tendances génocidaires de Tedros Adhanom Ghebreyesus, directeur de l’OMS, dirigée contre l’ethnie majoritaire de son pays d’origine… 

En 2020, quand j’ai commencé à relayer l’excellente vidéo de Marcel D., rigoureusement documentée, contrairement à ce que son ton satirique et volontiers vulgaire aurait pu suggérer (1) , il m’a été objecté par des gens qui avaient manifestement déjà appris par cœur les leçons de l’histoire du futur, que « Bill Gates n’est qu’un milliardaire à l’américaine, qui tue le temps en se livrant à la philanthropie ». C’est mignon, est-on tenté de dire. Que des citoyens ordinaires renforcent tous les super-pouvoirs que sont les gouvernements et les milliardaires par une confiance qu’on ne rencontre guère que chez les canetons, voilà qui me dépassait, sans pour autant me surprendre tout à fait (et ne nous trompons pas : chez nous, ils s’appellent milliardaires alors qu’à l’est, ce sont de vulgaires oligarques, dixit la presse du monde libre). 

LE PREMIER BUREAU OFFICIEL DE MANIPULATION DES ESPRITS

Pourtant l’opération de propagande, de manipulation et de terreur, qui s’est déchaînée dans le monde entier ou presque à partir de 2020 avec une synchronisation qui laisse rêveur, est l’aboutissement de recherches entamées un peu plus d’un siècle plus tôt, financées par plusieurs lignées de “philanthropes”, notamment les Carnegie, les Rothschild, les Rockefeller (2) et la famille royale britannique, à l’origine en 1913 de la création du Bureau de la Propagande de Guerre, sis à la Wellington House à Londres. L’historien Arnold Toynbee en était le directeur des études sur l’avenir tandis que Walter Lippmann et Edward Bernays s’occupaient de la manipulation de l’opinion publique en vue de modifier les opinion britannique et américaine en faveur de l’entrée des États-Unis dans la Première Guerre mondiale. Ce Bureau allait devenir la clinique Tavistock en 1920 puis, en 1947, l’Institut Tavistock des Relations Humaines. Le terrain de recherche de ce vénérable institut ? La propagande scientifique moderne, ou ingénierie sociale. 

L’opération la plus retentissante des activités du Bureau britannique pour la propagande de guerre aura consisté, au début de la Première guerre mondiale, à diffuser une image caricaturale de l’empereur Guillaume II et à propager des accusations d’atrocités commises par les Allemands contre les civils en Belgique, en faisant croire notamment que des soldats allemands assoiffés de sang auraient coupé les mains à des enfants belges, violé et démembré des femmes qu’ils auraient clouées à des portes de bâtiments publics. On retrouve même des traces de ces rumeurs dans Le temps retrouvé de Marcel Proust. Une des techniques de retournement de l’opinion est le “sondage”, qui est en fait une opération de modelage de l’opinion : tout est dans la manière de formuler la question. C’est de manière stratégique que les opérations de désinformation et de confusion seraient menées depuis Londres et non depuis les États-Unis. En effet, les ambassadeurs britannique, français et belge s’étaient prononcés contre l’établissement d’un service de propagande sur le sol américain, afin de brouiller les pistes face à la trop manifeste propagande allemande (2). Cette propagande financée par la couronne britannique et par les inévitables Rothschild et Rockefeller, importable d’un côté à l’autre de l’océan Atlantique, allait bénéficier du relais de l’édition, de la presse, de la publicité et des cinémas, qui diffusaient depuis 1910 des images de ce qu’on appelle à tort ou à raison « actualités » ou « informations » (Newsreels en anglais). 

DE LA PSYCHANALYSE À LA FABRIQUE DU CONSENTEMENT

Il n’est que trop facile de croire que la propagande et la manipulation de masse seraient des inventions de régimes fascistes (qu’ils soient nationalistes ou bolcheviques). Après tout, Staline n’appelait-il pas les écrivains du Parti « les ingénieurs de l’âme humaine »… 

La vérité est qu’un des livres de chevet de Joseph Goebbels était Propaganda, manifeste d’Edward Bernays paru à New York en 1928. Wikipédia nous apprend que les techniques de propagande moderne ont été codifiées et appliquées la première fois d’une façon scientifique par Bernays et l’essayiste Walter Lippmann. Bernays était le neveu de Sigmund Freud (lequel, avec l’invention controversée de la psychanalyse, a contribué à réduire l’humain à ses pulsions sexuelles, idée exploitée avec grand profit par le cinéma et la propagande commerciale qu’on appelle aujourd’hui publicité). Bernays se voyait, selon ses propres mots comme un « psychanalyste des corporations en difficultés » (comme l’écrit Norman Baillargeon dans sa préface à la réédition française du livre de Bernays). Il n’est d’ailleurs pas interdit d’étendre la notion de corporation à tout système étatique. Bernays est l’inventeur de ce qu’il appelle « Ingénierie du consentement » ou « fabrique du consentement », formule attribuée à Walter Lippmann.  
En France, c’est en mars 1938 qu’apparaîtra un ministère de la Propagande, dans le second cabinet Léon Blum. Ce ministère continuera d’exister sous la Quatrième République sous le nom de ministère de l’Information. 

UN DISCRET CLUB LITTÉRAIRE

La première équipe de ce qui deviendrait l’Institut Tavistock était composée d’Arnold Toynbee, des lords Northcliffe et Rothmere, mais aussi de Walter Lippmann et d’Edward Bernays. « Autrefois, ceux qui gouvernaient […] orientaient le cours de l’histoire en faisant simplement ce qu’ils avaient envie de faire. [Leurs] successeurs ne peuvent plus faire ce qu’ils veulent sans l’assentiment des masses et ils ont trouvé dans la propagande un outil de plus en plus fiable pour obtenir cet accord. La propagande a par conséquent un bel avenir devant elle. » écrira Edward Bernays en 1928 dans son essai Propaganda. Quant à Toynbee, auteur des vingt volumes de L’histoire de la civilisation occidentale, sa théorie postulait que toutes les grande civilisations étant vouées à s’effondrer, ce déclin pouvait être amorti par l’oligarchie véritablement au pouvoir en recrutant une sorte de clergé dévoué aux principes de la règle impériale (comprendre : oligarchique). 

Les activités de l’Institut Tavistock sont restées confidentielles jusqu’en 1935, avec la collaboration d’écrivains aussi connus que Arthur Conan Doyle (Sherlock Holmes), Thomas Hardy (Tess d’Uberville), H. G. Wells (La guerre des mondes, La machine à remonter le temps… mais aussi Le nouvel ordre mondial, essai dans lequel Wells prône la formation d’un gouvernement mondial socialiste et scientifiquement planifié en vue de la défense des droits de l’homme), G. K. Chesterton (Un nommé jeudi), John Galsworthy, etc., puisqu’une propagande réussie s’assurera un succès durable en enrôlant des agents officiels et officieux dans tous les domaines de la vie publique et artistique (voir au printemps 2020 la mise à contribution contre rémunération des youtubeurs et autres influenceurs, enrôlés pour nous inciter à « rester chez nous », mais aussi l’étrange unanimité du monde culturel et artistique au sujet de cette “crise”)

COMMENT BLANCHIR UNE ARME DE GUERRE

Le Dictionnaire historique de la langue française nous apprend que jusqu’au tournant des dix-huitième et dix-neuvième siècles, le mot propagande signifie propagation de la foi (chrétienne). Ce mot prendra un sens politique après la Révolution en février 1795, avec la première proclamation officielle de séparation entre l’Église constitutionnelle et l’État. Il ne faudrait d’ailleurs pas en déduire hâtivement que le phénomène religieux s’est affaibli puisqu’à partir de cette époque, le culte méconnu car maçonnique de l’Être suprême, puis celui de la République nimberont le régime d’une aura mystique… Avant que d’autres idoles ne viennent lui prêter main forte. 

Il serait peut-être une erreur de croire qu’il s’agit d’une religion sans dieu puisque dans le règne de la contrefaçon, tout est divinisable, quitte à ce que le culte passe par des idoles, qu’elles soient cristallisées dans le culte de la personnalité ou le Parti. La propagande servirait donc à renforcer une sorte de culte qui ne dit pas son nom – l’idole de la science s’ajoutait officiellement à partir de 2020 à ce culte polythéiquement correct. Le franc-maçon et ancien ministre français de l’Éducation nationale Vincent Peillon appelle la laïcité Une religion pour la République (titre d’un de ses livres). Il a d’ailleurs raison de constater que les grandes structures de pouvoir ont besoin d’un principe (plus ou moins) supérieur pour se prévaloir d’une forme de légitimité. 

Pour innocenter les démocraties occidentales de toute pratique suspecte, le mot propagande a progressivement été remplacé par publicité, relations publiques, communication politique ou santé mentale. Il semblerait même que ce soit la femme d’Edward Bernays qui ait suggéré à celui-ci d’employer un autre mot.  L’emploi du mot propagande a été réservé aux pratiques de pays ennemis ou jugés dangereux. De leur côté, les travaux sur la manipulation des masses seraient déguisés en organismes spécialisés dans la sociologie, la psychologie (expérimentale ou non) et la psychiatrie (impliquant déjà une vision standardisée et standardisable du comportement humain, séparant le corps de l’esprit et tournant le dos au concept d’âme, traitant les symptômes par la chimie). 

Mais l’ingénierie sociale, qui est aujourd’hui enseignée dans les universités, ne se limite pas à la propagande. D’ailleurs même si c’était le cas, l’opinion est une force agissante. 

LE POUVOIR DE L’ARGENT

Dans ses versions successives, l’Institut Tavistock des Relations Humaines, faisait partie d’une constellation de deux cents ou trois cents organismes financés par la dynastie Rockefeller (sans compter les organisations créées par d’autres “philanthropes”). 

Les immenses fortunes américaines du tournant des XIXe et XXe siècle auront été le produit de la révolution bourgeoise de 1789 (relisez l’immense Balzac). Il semble qu’après la transformation du monde physique, c’est à la transformation du monde mental que se consacreront les vitrines du pouvoir occulte qu’on appelle “démocraties”. Ce pouvoir occulte, c’est-à-dire caché, d’abord financier, est loin d’être dépourvu de visées spirituelles, philosophiques et contre-spirituelles, et tire son inspiration des utopies, notamment des utopies socialistes, elles-mêmes traversées par des courants philosophiques, spirituels et gnostiques. Si le mot utopie est souvent employé avec une connotation rêveuse, même sur le papier, ces cités idéales illustrent l’idée que les rêves des rationalistes sont nos cauchemars. 

Pour donner une idées de l’influence de ces nouvelles fortunes, la fondation Carnegie, avec le soutien des Rockefeller, a réussi à remodeler complètement la conception de la médecine à partir du début du XXe siècle, en commandant le Rapport Flexner, dont ils se serviraient pour pousser les écoles, académies et universités de médecine existantes à abandonner les pratiques traditionnelles au profit de la chimie, plus rentable et correspondant aussi à une vision mécaniste de l’humanité, de généreux financements étaient proposés en l’échange de l’abandon des médecines traditionnelles, naturelles, notamment (3). Les organisations, centres d’études universitaires ou autres, etc. financés par la fondation Rockefeller ont vite formé une toile qui s’étend sur toutes les villes importantes du monde occidental. De même, il n’est aujourd’hui pas un centre de recherche médical d’importance qui ne soit arrosé par la Fondation Bill et Melinda Gates au nom de “l’amour de l’humanité” – et je ne parle pas d’organes de presse, comme le Monde, maintenus en vie grâce à ces généreux donateurs et des aides d’État. Il convient donc d’observer la même méfiance vis-à-vis d’un “Institut des relations humaines” envisagées à l’échelle mondiale, c’est-à-dire dans une perspective forcément dépersonnalisante, que vis-à-vis d’une Organisation Mondiale pour la Santé entre les mains d’un oligarque, pardon, d’un milliardaire philanthrope obsédé par la vaccination. 

« la manipulation consciente, intelligente des opinions et des habitudes organisées de masses joue un rôle important dans une société démocratique. Ceux qui manipulent ce mécanisme social imperceptible forment un gouvernement invisible qui dirige véritablement le pays. » (Edward Bernays) Nous verrons dans les parties 1 et 2 de cet article que la propagande et  l’ingénierie sociale sont loin de se limiter à la modification des habitudes de consommation ou de la perception d’un pays décrété ennemi par le gouvernement invisible. 

LE « GOUVERNEMENT INVISIBLE »

Walter Lippmann, auteur de la formule « fabrique du consentement », écrit dans son livre Public opinion « que la démocratie a vu la naissance d’une nouvelle forme de propagande, basée sur les recherches en psychologie associées aux moyens de communication moderne. Lippmann mettait en doute la capacité de l’homme moderne à se déterminer avec sagesse et préconisait que les “élites savantes” assainissent l’information avant qu’elle n’atteigne la masse. » (citation extraite du monumental et extrêmement documenté Nouvel Ordre Mondial démasqué de Cyril Leysin, pp. 580-581) Il convient donc de méditer le constat élogieux que fait l’émission Secrets d’histoire quand elle déclare que Nelson D. Rockefeller est « Un des pères fondateurs de l’Amérique moderne ». 

« La manipulation consciente, intelligente, écrit Edward Bernays dans Propaganda, des opinions et des habitudes organisées de masses joue un rôle important dans une société démocratique. Ceux qui manipulent ce mécanisme social imperceptible forment un gouvernement invisible qui dirige véritablement le pays. » Ce ne sont pas les moindres exploits d’Edward Bernays, qui savait de quoi il parlait, que d’avoir imposé, au profit des producteurs de viande, le bacon au petit déjeuner des Américains (avec le renfort d’acteurs et de modèles jouant le rôle de médecins) et d’avoir incité une nouvelle catégorie de consommateurs à la tabagie après la deuxième guerre mondiale : les femmes. Il n’est pas téméraire d’avancer que la plupart des bouleversement des habitudes sociales qui ont eu lieu au XXe siècle ont été téléguidés par des organismes de propagande et de “communication”, commandités soit par des lobbys, soit par des réseaux de pouvoir occulte (dont les noms ne sont pas inconnus pour autant : Council for Foreign Relationships, Cercle Bilderberg, Forum Économique Mondial, etc.). L’association de l’idée de propagande et de manipulation des masses avec l’idée de démocratie peut sembler a priori paradoxale, c’est parce que le mot de propagande allait peu à peu être remplacé en occident par les expressions « relations publiques » et autres euphémismes, pour réserver le mot propagande aux régimes ennemis. C’est d’ailleurs Edward Bernays et non Joseph Goebbels qui est l’auteur de la fameuse formule : « Plus c’est gros, plus ça passe. » Du reste, d’un point de vue strictement pragmatique, dans des régimes “démocratiques” – c’est-à-dire : où le peuple choisit par le vote le visage de ceux qui semblent gouverner – où le pouvoir est de plus en plus centralisé, la création de ces instituts de manufactures du consentement se comprend : autant rendre les gouvernés aussi prévisibles que possible… pour leur imposer progressivement un « Nouvel ordre mondial » dont le projet est déjà au moins centenaire, n’en déplaise aux “vérificateurs de faits” (pour qui les guillemets tiendront à jamais lieu de lauriers suffisants) financés par l’USAID. La pierre inaugurale de cette opération de propagande tient dans le concept absurde et bluffant de « peuple souverain ». Or on ne saurait, comme le dit René Guénon, à la fois gouverner et être gouverné. 

/À SUIVRE/

Photo d'illustration : couverture d’un album du groupe macédonien Bernays Propaganda

Envoyé par Ludovic - Le blog de Ludovic Joubert

Notes:

1. odysee.com/@marcel-d:3/marcel-s-occupe-de-bill-gates-et-de-l:e ethealthimpactnews.com/2020/is-w-h-o-director-tedros-a-terrorist-global-ties-to-bill-gates-clinton-foundation-dr-fauci-china-and-genocide/?fbclid=IwAR35WUUy4DYJZMu_yPtpIVSXD-oJMw8_4gwvAdiT1Nd1h-qVxiBwEEpgZPc

2. Selon l’émission instructive quoique mal nommée Secrets d’histoire, la fortune de John D. Rockefeller représentait l’équivalent de celles des quatre plus grandes fortunes en 2013. 

3. Si la pratique de la médecine jusqu’au début du XXe siècle pouvait aussi fournir un terrain au charlatanisme et à l’escroquerie, qui étaient d’ailleurs la première spécialité de John D. Rockefeller, que dire de la médecine moderne, élevée au rang de quasi-monopole, dont les compagnies pharmaceutiques produisent elles-mêmes les études des produits qu’elles mettent sur le marché, où les patients captifs servent de sujets d’expérimentation, aboutissant en 2021 à l’injection contrainte d’un produit inconnu et expérimental, sous les encouragements des gouvernements du monde libre enjoignant les populations à « croire en la science ». « Aie confiansssse » chante, dans Le livre de la jungle, le serpent, candidat à remplacer celui du caducée. 

Présentation www.youtube.com/watch?time_continue=2&v=GBc2dhjlWj0&embeds_referring_euri=https%3A%2F%2Fwww.google.com%2Fsearch%3Fsca_esv%3D2d5348eba94113d1%26rlz%3D1C5CHFA_enBE783BE784%26sxsrf%3DAE3TifOLy2fzfJ5xrCa0N476Rx72QSCAQg%3A1749300&source_ve_path=MjM4NTE

Le langage bénéficie tout particulièrement des organismes d’ingénierie sociale, tout particuièrement la langage qui touche à tous les aspects de la vie politique et sociale :

https://www.publier-un-livre.com/fr/le-livre-en-papier/3504-toxicologie-du-langage?fbclid=IwAR3j4xI4mFPvfN6R8VT1JMSko3aPbtB9B4ZsiXnSGGfREk0wixvNtYx4PBc


- Source : Antipresse

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