USA / Globalisation / Ultrasécurité : De la liberté à la tyrannie contrôlée
On le sait, la première puissance mondiale livre une guerre sans merci au terrorisme...
Les récents événements de Boston ont probablement poussé Barack Obama, prix nobel de la paix en 2009, à continuer le chemin de la lutte contre le terrorisme...
Et bien évidément le terrorisme est un très bon motif pour s'immiscer dans la vie privée des citoyens et d'appliquer le Patriot Act et toutes autres législations farfelues du gouvernement américain.
De toute manière, maintenant que leurs concitoyens se savent espionnés par les réseaux sociaux et les majors d'internet. Allons y gaiement... On sait très bien que pour nous ça doit être la même... Vive la globalisation...
Cette récente phrase de Barack Obama en dit long pour le peuple américain :"Je pense qu'il est important de comprendre que l'on ne peut avoir 100 % de sécurité, et, avoir aussi 100% de vie privée, et, aucun inconvénent. Nous allons avoir besoin de faire des choix de société". (source)
La phrase est donc lancée, la sécurité et la vie privée ne sont pas des alliés. Et dans toute mesure de sécurité il doit donc y avoir des inconvénients. La liberté, si chère à l'esprit des pères fondateurs des Etats-Unis est encore une fois de plus baffouée.
Alors que Benjamin Franklin déclarait en son temps : "N'importe quelle société qui abandonnerait un peu de liberté pour gagner un peu de sécurité ne servirait aucun des deux et perdrait les deux", Barack Obama semble avoir perdu l'esprit qui venait de l'autre côté de l'Atlantique...
De plus l'avancée d'Internet et la démocratisation des moyens de communication sont probablement nuisibles aux actions gouvernementales américaines. Comme on a pu le voir dans l'affaire Bradley Manning (source) ou encore plus récement Ed Snowden (source). Dans ces affaires le gouvernement américain en prend généralement pour son grade...
Le contrôle des communications via les majors montre probablement la face cachée de l'iceberg, aux Etats-Unis comme ailleurs. Les citoyens sont donc largement sous surveillance. Le terrorisme est donc l'affaire de tous et la question de l'instrumentalisation de la peur aussi.
A quel point l'intrusion dans la sphère privée sera-t-elle supportable sous la pression de la peur du terrorisme ?
A force d'être trop intrusif dans la sphère privée, l'Etat pourrait bien à terme être le terroriste... Celui qui nous traumatise au point de nous faire peur et de nous dicter notre conduite, notre style de vie, notre bien pensance et donc au final notre monde...
Et si finalement 1984 n'était qu'un lointain souvenir enfouï dans notre mémoire si sélective...
De mauvaises lois sont la pire sorte de tyrannie - Edmund Burke
- Source : lg via Agoravox
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