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L'Atlantic Council instrumentalise déjà les attentats de Bruxelles et propose en réponse une invasion terrestre de la Syrie

Auteur : Fawkes news | Editeur : Walt | Mercredi, 23 Mars 2016 - 21h09

La ville ou siège l'OTAN a été attaquée, une réponse de l'Alliance était prévisible: Cela n'a pas tardé. Frederic C. Hof, ancien conseiller de la secrétaire d'Etat Clinton en 2012, aujourd'hui membre de l'Atlantic Council au sein du Rafik Hariri Center for the Middle East n'a pas tardé à proposer "la solution". Ce think tank atlantiste a pour objectif  de "produire une analyse originale des forces de transformation de la région, ainsi que des recommandations politiques pour les États-Unis et l'Europe sur la façon de promouvoir des relations plus étroites et plus productives avec la région". En gros, leur but est de promouvoir les intérêts américains au Moyen-orient.

Suite aux attentats, Hof a publié une tribune sur le site de l'Atlantic Council qui propose ni plus ni moins qu'une invasion terrestre massive de la Syrie. D'après lui, les bombardements périodiques sur la Syrie donnent l'opportunité à l'Etat islamique de poursuivre leurs plans et ils seraient sur le point de dupliquer leurs atrocités aux Etats-Unis. Leur donner cette opportunité n'est pas une option.

"Pendant une grande partie de l'année, une recommandation claire a été mise sur la table: assembler une coalition dirigée par les Américains, composée d'une force solide européenne et régionale qui entrerait en Syrie pour en finir avec l'Etat Islamique. Engager l'opposition syrienne à tous les niveaux, conformément à un plan civilo-militaire de stabilisation, peut produire une structure administrative pour une Syrie orientale sans l'EI. Anéantir l'EI en Syrie peut atténuer la crise migratoire et hâter la disparition de cette bande meurtrière en Irak. Et cela pourrait démontrer aux crédules stupides que le fait de se lier avec des perdants sera un voyage à sens unique vers l' auto-destruction.

Le temps ne joue pas en faveur de l'Occident sur cette question. L'idée que Bachar al-Assad,  un facilitateur majeur de l'EI, devrait démissionner à la suite des négociations de sorte qu'un front syrien uni puisse être formé pour libérer l'est de la Syrie est une bonne chose en théorie. Les opérations militaires russes et iraniennes à l' appui de leur client syrien ont clairement fermé la porte à cette voix. Attendre que les barbares, qui recrutent sur la base de leur propre survie et des atrocités d'Assad, frappent le territoire américain, puis riposter avec une force entièrement américaine est toujours une option. Mais pourquoi attendre? Pourquoi seulement les américains? Pourquoi ne pas former cette coalition solide qui a été recommandée pendant des mois et tuer ces criminels sanguinaires plutôt tôt que tard? Bruxelles démontre encore une fois que le temps est l'ennemi.

Le message est clair et sans appel. Les américains préfèrent d'abord voir si d'autres peuvent faire le boulot à leur place (faire tomber Assad), puis en seconde option, partager les frais et les pertes si nécessaire (c'est ce que l'on voit en ce moment avec la pseudo coalition contre l'EI qui failli lamentablement depuis des mois) et en dernier recours, ils sont prêts à y aller seuls. On sent bien dans son discours que le destin de l'EI est lié à celui d'Al Assad, c'est le cheval de Troie de l'Alliance pour entrer en Syrie. Reste à voir si ces attentats à Bruxelles vont mobiliser davantage les forces européennes en Syrie ou si l'Amérique va attendre une attaque de l'EI sur son sol pour envoyer toute la cavalerie. On sait d'avance qu'en cas d'attaque majeure aux Etats-Unis, le gouvernement US aura carte blanche pour déchaîner les enfers en Syrie comme il l'a fait dans le passé en Irak ou en Afghanistan.


- Source : Fawkes news

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