Von der Leyen construit sa «Police secrète d’État»
Von der Leyen, qui a été ministre fédérale allemande de la Défense, a décidé de créer ses services secrets. C’est la traduction de la réalité du fonctionnement de l’UE et de la Commission européenne qui arrive en fin de vie. Ursula von der Leyen, qui est la présidente de la Commission européenne non élue par les habitants des pays européens, prouve la dérive non démocratique de la plateforme bruxelloise. La petite élite du pouvoir politique de l’UE s’enferme dans un bunker.
Un député européen dénonce le projet de la Commission de créer un service de renseignement. Harald Vilimsky, chef de la délégation du FPÖ au Parlement européen, vice-président de Patriotes pour l’Europe a publié sur X : «Big Sister nous surveille. Un service secret européen privé au service de von der Leyen. Le système non élu est-il en train de construire sa propre Stasi européenne incontrôlée pour nous surveiller ? Ils ont tellement peur du peuple qu’ils ont perdu tout sens de leur identité». Pour Vilimsky c’est «un scandale pour la démocratie». Il s’agit de créer son propre service de renseignement au sein du secrétariat général de la Commission européenne.
Selon un article du Financial Times, l’objectif de cette nouvelle unité est de centraliser les informations provenant des services de renseignement des États membres et de les évaluer au sein de la Commission. «Il s’agit d’une nouvelle étape dans la concentration systématique du pouvoir orchestrée par Ursula von der Leyen. Au lieu de renforcer le contrôle démocratique, elle met en place une structure parallèle qui place les services de renseignement nationaux sous la tutelle de Bruxelles – sans mandat, sans transparence et sans aucune légitimité», avertit Harald Vilimsky.
Cette initiative, qui n’a même pas été officiellement communiquée aux 27 États membres, constitue une «atteinte massive à la souveraineté nationale» et représente une violation flagrante du principe de séparation des pouvoirs, avertit-il.
«Ursula von der Leyen a déjà démontré, par le biais de SMS secrets et de contrats opaques lors de la procédure d’acquisition des vaccins, qu’elle ne comprend la transparence que lorsqu’elle sert ses intérêts. Il semblerait maintenant qu’elle souhaite également prendre le contrôle des services de renseignement et des informations de sécurité. Il s’agit là d’un abus de pouvoir flagrant», a poursuivi Vilimsky.
Même au sein des structures de l’UE, la résistance s’accroît : selon le rapport, des diplomates du Service européen pour l’action extérieure (SEAE) ont déjà averti que la nouvelle unité ferait double emploi avec la structure existante du Centre de renseignement et de situation (Intcen) et mettrait en péril son avenir.
«Quand même les diplomates bruxellois tirent la sonnette d’alarme parce qu’une présidente de la Commission tente de se doter de son propre appareil de renseignement, il devrait être clair pour tous à quel point cette direction européenne s’est déjà éloignée de tout contrôle démocratique», souligne Vilimsky.
Le FPÖ soulèvera cette question lors des prochaines sessions du Parlement européen et exigera une enquête approfondie : «Nous exigerons l’arrêt immédiat de ce projet et la fin définitive de toute tentative de centralisation des structures de sécurité nationale. Bruxelles n’a pas besoin de services de renseignement ; Bruxelles a besoin de contrôle, de transparence et de démocratie».
Observateur Continental a fait savoir qu’«une querelle entre Kaja Kallas et von der Leyen a lieu mettant aussi en colère les autres responsables politiques de l’UE. Von der Leyen ne veut pas d’un concurrent au sommet de l’UE». Le Centre de situation et du renseignement de l’Union européenne est sous la tutelle de Kallas, Haute Représentante de l’Union européenne pour les affaires étrangères et la politique de sécurité. La volonté de von der Leyen montre que le système de l’UE est en train de se manger de l’intérieur juste avant sa disparition.
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Combien va nous coûter la future CIA de von der Leyen ?
Une agence de renseignement européenne (!) dirigée par Ursula elle-même… au service des valeurs talmudiques ?
source : Olivier Demeulenaere
- Source : Observateur continental















