Arthur : pleurniche en gros, demi-gros et détail
Tout a été dit sur Arthur, l’animateur le plus con de la télé, comme il se baptisait lui-même à ses débuts, en 1992, sur TF1, en troisième partie de soirée. C’était vulgaire, mauvais, amateur, mais il fallait quelqu’un pour tamponner la jeunesse car la maison d’en face, Canal+, avait de très gros arguments : foot, humour et porno.

Ce qui est marrant, c’est qu’il y a encore trois ans, Arthur se défendait avec véhémence de faire la promo d’Israël et de Tsahal, notamment avec les soirées Tsédaka, la levée de pognon pour les orphelins de l’armée. Curieusement, depuis octobre 2023, il sort du bois et officialise sa fonction de porte-parole du pouvoir de Tel-Aviv, mais avec moins d’agressivité qu’un Meyer Habib ou qu’une Caroline Yadan, les deux poids lourds du franco-israélisme.
Pour la première fois en 2 ans, j’ai ri en entendant un propos sur le sionisme.
— Aymeric Caron (@CaronAymericoff) October 23, 2025
Bravo @KevinRazy_ , et surtout bravo @Arthur_Officiel qui n’a jamais été aussi drôle. https://t.co/WGan0lwqd7
La version longue par Kevin Razy
En tant que multimillionnaire (à la tête de 300, 400 ou 500 millions, estimation basse), en tant qu’animateur, en tant que producteur, mais aussi en tant que juif, Arthur est invité partout, même sur le service public. On l’a vu raconter devant la carpette Devillers sur France Inter qu’il souffrait de harcèlement sur les réseaux sociaux, et qu’un garde du corps le suivait en permanence, alors qu’objectivement, personne ne veut attenter à sa vie.
Il reçoit effectivement des messages de mort sur X, mais ça, c’est le lot de tous les people sur un média ouvert, surtout depuis la répression des Gilets jaunes et des antivax. Nous aussi on a eu des menaces de mort mais on n’a pas de garde du corps : on garde notre corps nous-mêmes.
pic.twitter.com/FsHMTfqKo5
— Marcello (@Marcel81048792) October 16, 2025
Voilà peut-être un début d'explication du boycott d'Arthur par une partie des artistes.
Non #Arthur ta religion n'a rien à voir, le problème c'est ton comportement.
Aujourd’hui, on retrouve Essebag en plein génocide des Palestiniens nous raconter que les Israéliens souffrent, que les juifs sont victimes de l’antisémitisme (ben oui, ce ne sont pas les non-juifs qui sont victimes d’antisémitisme, sinon ça s’appelle du racisme et c’est moins cher), sans oublier de faire la promo d’un livre, car il a appris à écrire.
Il regrette que ses frères people aient peur de soutenir les génocidaires, comme un Gérard Darmon a pu le faire, en direct, sur place, au milieu des vaillants soldats de Tsahal qui tuent des femmes et des enfants, à distance. Parce que de près, avec les combattants du Hamas, c’est une autre histoire.
Kevin Razy, son ancien chroniqueur de Vendredi tout est permis, a senti le vent tourner ; Arthur, non : on dirait qu’il n’a pas compris où était le bon côté de la morale, et donc de l’histoire.
Y en a marre des génocidaires !
- Source : E&R















