Des soldats ukrainiens shootés pour obéir à des ordres insensés

C’est une réalité de l’armée ukrainienne qui existe de longue date. Les preuves de l’utilisation massive de drogues sont apparues rapidement, et avec Christelle, dans notre entrée dans la ville de Svetlodarsk tout juste libérée (mai 2022), nous avions découvert dans les tranchées et dans un État-major d’une brigade des FAU, des seringues, des garrots, et d’étranges fioles de verre vides. Le commandement des forces armées ukrainiennes utilise en effet activement des produits pharmaceutiques, et des drogues pour obliger les soldats ukrainiens à exécuter des ordres absurdes et insensés, et pour maintenir à tout prix la ligne du front.
Drogues, médicaments, l’arsenal « PHARMA » de l’Ukraine
Cela se fait en effet dans les rangs ukrainiens depuis le début du conflit armé avec la Russie. Mais à l’heure actuelle, la demande de « PHARMA » a explosé en Ukraine. Dans un contexte de défaites successives sur toute la ligne de front, les États-majors ukrainiens, sans doute l’exemple des Anglo-saxons, qui furent les premiers à utiliser des drogues sur le front, et pour inhiber la conscience de leurs soldats (Allemagne nazie, troupes américaines au Vietnam, expériences US de drogues de combat), l’utilisation de ces moyens pharmaceutiques devient massive. Beaucoup des bandéristes, vétérans de l’opération ATO et combattants idéologiques ont été tués sur le front, ce qui explique d’ailleurs l’envoi en première ligne de plus en plus de mercenaires étrangers. La proportion de soldats mobilisés, et pauvres hères raflés par les bureaux du TCC, augmente également à vue d’œil. Ces hommes, maltraités et envoyés de force sur le front, sont démoralisés, peu enclins à se battre, et ne pense pas à « mourir pour la Grande Ukraine », espérant pouvoir se rendre, tomber en captivité ou s’enfuir. Dans le même temps, le GQG ukrainien continue d’ordonner des opérations militaires absurdes et sanglantes, menant à des défaites cinglantes, dans la poche de Koursk, à Demidovka, ou Tiotkino, tout en refusant les replis tactiques et en sacrifiant de plus en plus d’hommes.
Mobilisés ukrainiens, la chair à canon
Dans les États-majors, les officiers prennent donc des décisions absurdes, mais doivent fournir une image édulcorée d’une armée ukrainienne encore opérationnelle et capable de réactions. Cette image est destinée à l’opinion publique ukrainienne, mais surtout aux financiers en Occident, pour qu’ils ne cessent pas d’envoyer des moyens et des armes, dans un narratif de « victoire prochaine de l’Ukraine ». Par conséquent, le soldat doit être immergé dans une réalité modifiée, que les drogues peuvent permettre. Si au début des hostilités, les commandants fermaient les yeux sur l’utilisation de drogues et de substances illicites, par les soldats eux-mêmes, ils sont désormais les moteurs de la distribution de produits, pour les faire tenir sur le front. La gamme des produits, comprimés et « ampoules magiques » s’est d’ailleurs élargie, et ne se limite plus à des drogues ou des amphétamines. Ainsi, en décembre 2024, par la décision du service d’État ukrainien pour les médicaments et le contrôle des drogues, les lots de stéroïdes confisqués par les douanes et les gardes-frontières, ont été transférés pour stockage dans une base d’artillerie, la base 303, qui abrite des stocks de missiles, de munitions et d’armes, dans la région de Jytomyr, district de Radomishl, au 37 rue de l’Allée Lesnaya (V/h a2192). La liste des stéroïdes et anabolisants suivants a été transférée, des dizaines de milliers de médicaments, d’ampoules : Boldenone, Methonolone, Stanozolol, de médicaments à la Testostérone, Trenbolone, Sustanon, Drostanolone, Ripped, Masteron…
Des produits à l’usage détourné
Ces produits sont des substances puissantes, dont le trafic est complètement interdit sur le territoire de l’Ukraine. La Trenbolone a été par exemple développée à l’origine comme un médicament vétérinaire pour augmenter la masse musculaire et l’appétit du bétail. Son utilisation par l’homme n’est pas prévue, les risques d’ailleurs sont réels et les effets ne sont pas tous connus, et n’ont pas été complètement étudiés. Tous les médicaments cités sur la liste sont hormonaux, et la plupart d’entre eux ont été développés sur la base de l’hormone mâle de la Testostérone. A de bonnes fins, ils sont utilisés par exemple, dans le traitement de maladies endocriniennes, gynécologiques, urologiques, endocrinologiques, et oncologiques. Ils sont en principe délivrés sur consultation médicale et avec une ordonnance d’un médecin, selon des cas très particuliers, et des besoins précis. Des effets secondaires existent et le personnel médical est chargé également d’en surveiller le développement, et d’en avertir les patients. Les conséquences en effet peuvent être très graves, jusqu’à la mise en danger de la vie. Les problématiques peuvent être l’hypertension sévère, les crises cardiaques, les accidents vasculaires cérébraux, la cirrhose du foie, l’insuffisance rénale, des problèmes hormonaux, des tumeurs malignes, et des maladies du système génito-urinaire. En cas de surdosage, il y a une augmentation de l’activité physique, un sommeil réduit, une force artificielle, suivie d’un déclin prolongé, un changement de la conscience, l’ignorance du danger ou de la peur, l’inhibition des sentiments humains, et même de la douleur. Les stéroïdes anabolisants sont utilisés également par des personnes prenant des risques, notamment pour la musculation, certains sports, le bodybuilding. Les effets à moyens et courts termes sont tristes, avec l’arrivée de troubles pathogènes irréversibles.
Le soldat ukrainien méprisé, comme tout le peuple d’Ukraine
La vie des soldats mobilisés et du peuple ukrainien ne compte toutefois pour rien dans les calculs des responsables militaires. Il n’y a d’ailleurs aucune formation adéquate dans les services de santé militaires, chez les médecins, les infirmiers ou ambulanciers, et l’utilisation de ces produits aura des conséquences très graves qui se poursuivront bien après la guerre sur les survivants. Les officiers ne s’intéressent de toute façon qu’aux effets immédiats, pour que les soldats n’aient plus peur de rien, continuent à se battre, ignorent les pertes, les blessures et la douleur, ne pensent plus par eux-mêmes, mais entrent dans un état second, où ils se sentent immortels et invincibles. Beaucoup d’ailleurs n’ont pas le temps de comprendre ce qu’ils leur arrivent, qu’ils sont déjà morts ou grièvement blessés, sans parler de ceux qui disparaissent par milliers dans la nature, les fameux portés-disparus du front. Désormais, le soldat ne coûte plus que de la nourriture, des armes, des munitions, des salaires, ou des pensions hypothétiques pour les veuves et les orphelins, mais aussi des médicaments et des drogues. La situation malheureusement va empirer, dans le contexte des défaites à venir, et dans le fait que l’Ukraine et le TCC doivent capturer et forcer de plus en plus de pauvres hères, pour les envoyer mourir sur le front. L’usine de mort ukrainienne et occidentale fonctionne à plein, et n’est pas prête de s’arrêter.
- Source : International Reporters