Youssef Hindi face à la machine judiciaire : Un nouvel épisode de la chasse aux dissidents

Youssef Hindi, essayiste et historien connu pour ses travaux sur les dynamiques géopolitiques et religieuses, a été convoqué par la police antiterroriste dans le cadre d’une enquête dont les motifs restent obscurs. Cette convocation intervient dans un contexte de durcissement répressif contre les intellectuels critiques, quelques mois seulement après les perquisitions musclées visant Pierre Jovanovic.

Une convocation aussi brutale qu’infondée

La nature exacte des accusations pesant sur Youssef Hindi n’a pas été rendue publique, ce qui soulève de sérieuses questions sur la légitimité de cette convocation. Auteur d’une douzaine d’ouvrages et de plusieurs centaines d’articles, Youssef Hindi n’a jamais été condamné pour apologie de la violence ou incitation à la haine. Ses travaux relèvent de l’analyse historique et géopolitique, toujours documentée avec rigueur.

Cette convocation rappelle étrangement les méthodes employées contre d’autres penseurs indépendants : une judiciarisation abusive destinée à épuiser financièrement et psychologiquement ceux qui dérangent. Le parallèle avec l’affaire Pierre Jovanovic est frappant : perquisitions disproportionnées, médiatisation anxiogène, et finalement… un non-lieu ou un classement sans suite, une fois le mal déjà fait.

Marcel D. « Urgent ! Youssef Hindi convoqué par la police antiterroriste »

Un climat politique de plus en plus liberticide

La France, sous couvert de lutte contre l’extrémisme, s’enfonce dans une logique de censure préventive. Les lois antiterroristes, initialement conçues pour neutraliser de réelles menaces, sont aujourd’hui détournées pour faire taire des intellectuels, des journalistes ou des éditeurs dont les idées s’écartent du récit officiel.

Cette judiciarisation de la pensée est d’autant plus inquiétante qu’elle s’accompagne d’un silence médiatique complice. Alors que les grands médias s’indignent volontiers des atteintes aux libertés dans d’autres pays, ils minimisent ou ignorent systématiquement ces dérives lorsqu’elles se produisent en France.

Mobilisation et résistance : l’heure est au soutien

Face à cette offensive, la passivité n’est pas une option. L’affaire Pierre Jovanovic a montré que la mobilisation citoyenne et médiatique pouvait faire reculer l’arbitraire. Aujourd’hui, c’est autour de Youssef Hindi que doit se cristalliser la résistance.

Plusieurs actions sont possibles :

1. Relayer massivement l’information sur les réseaux sociaux et les médias alternatifs.

2. Interpeller les élus sur ces dérives liberticides.

3. Soutenir financièrement les possibles frais juridiques engagés par Youssef Hindi pour se défendre (acheter ses livres est une excellente idée !).

4. Exiger la transparence sur les motifs réels de cette convocation.

Youssef s’exprimera prochainement au micro de Marcel D. sur Radio 2.2 pour donner sa version des faits. Ce sera l’occasion de dénoncer une nouvelle fois ces méthodes indignes d’un État de droit.

L’affaire Youssef Hindi n’est pas un incident isolé, mais le symptôme d’une démocratie malade. Quand un pays traite ses intellectuels comme des criminels, c’est sa propre liberté qu’il assassine. La bataille ne fait que commencer – et c’est ensemble que nous la gagnerons.