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Vendredi, 29 Mars 2024

Covid-19 : le Sénat ne transmet pas le cas de Jérôme Salomon à la justice

Auteur : Public Sénat | Editeur : Walt | Dimanche, 13 Déc. 2020 - 07h43

C'est pour cela qu'il faut poursuivre les plaintes en cours, et adhérer massivement à l'association Bonsens pour lui donner les moyens de les poursuivre en justice, c'est la seule voie 'légale' qui nous reste et encore, je subodore qu'ils vont nous refaire le coup du sang contaminé, "responsable, mais pas coupables'. Alors je rappelle qu'au début de la pandémie (suite aux décisions de Mr Salomon) tous les masques étaient réquisitionnés à la production, et il était impossible d'en acheter pour se protéger soit même ou ses proches. (Alors que certains devaient continuer à aller travailler comme mon fils boulanger, et SANS protections). Donc en voyant que Mr Salomon n'est pas poursuivit pour ses décisions unilatérale, je me dit que ce n'est pas étonnant qu'on soit la risée du monde entier en termes de corruption. Et si on réfléchit bien..., c'est même la cause principale de notre damnation pour l'éternité (grâce à la complicité, active ou passive de 60% des français(es) depuis 50 ans quand même...).

Ne vous en faites pas, d'après ce que j'ai compris ça va être soldes à tous les étages, on va se faire littéralement dépouiller. Car si vous réfléchissez 5 mn, le seul président qui avait à coeur de rendre des comptes et souhaitait globalement le bien des Français(es), et qui en plus avait compris dès 1965.... Les racines du mal qui nous ronge, c'était le Général de Gaulle, et juste après lui la Dette est passée sous contrôle des banquiers privés et donc nous avons perdu notre souveraineté, depuis rien n'a changé, l'€uro et l'Europe sont venus conforter tout cela, et maintenant en 2020 (par le truchement du jeu mécanique des intérêts) nous sommes passés de 0 € de dette en 1973 à 2400 milliards de dettes en 2020, et ce sont les marchés financiers (et l'Europe) qui dictent maintenant le destin du pays. (les fermetures d'hôpitaux et services d'urgences, la vente d'Alstom, la privatisation de nos barrages, la concurrence libre et non faussée et donc le démantèlement annoncé d'EDF, la libre circulation des capitaux et donc l'optimisation fiscale, le dumping social et les délocalisations, et même notre modèle d'immigration. pour ne citer qu'eux, etc. Nous ne décidons plus RIEN d'important, le gouvernement essaye juste de gérer les conséquences de ces politiques... et vous pouvez voter ce que vous voulez ça ne changera rien, les dés sont pipés à la base) - Crashdebug

Dans son rapport, la commission d’enquête du Sénat sur la gestion de l’épidémie de Covid-19 révèle le rôle majeur du directeur général de la Santé, Jérôme Salomon, dans la non-reconstitution du stock stratégique de masques. Pour autant, les parlementaires font le choix de ne pas transmettre ses déclarations au parquet.

Le Sénat va-t-il transmettre au parquet des déclarations de Jérôme Salomon, directeur général de la Santé, épinglé dans le rapport de la commission d’enquête sur la gestion de Covid-19 ? C’est la question posée par Public Sénat, lors d’une conférence de presse, ce jeudi.

En effet, les sénateurs chargent clairement Jérôme Salomon, le directeur général de la santé. Ce dernier, bien qu’alerté en 2018 par Santé publique France (SPF) que 600 millions de masques sont déclarés non conformes, décide de ne commander que 50 millions de masques.

Jérôme Salomon n’a « pas informé la ministre » de la Santé, Agnès Buzyn. Dès fin décembre 2019, la ministre lui avait pourtant envoyé un mail lui faisant part de son intuition d’une pandémie mondiale. Ce n’est qu’un mois plus tard qu’elle sera informée de l’état du stock stratégique de masques, réduit à portion congrue : 100 millions.

Pressions de Jérôme Salomon sur Santé publique France

Mais surtout, selon le rapport de la commission d’enquête, le DGS « a modifié un rapport scientifique a posteriori pour justifier sa décision ». Une accusation qui s’appuie sur un échange de mails, obtenu par les sénateurs, entre le directeur général de la santé et celui de Santé publique France, François Bourdillon, au sujet d’un rapport d’expert. Cet expert, c’est Jean-Paul Stahl, professeur de maladies infectieuses au CHU de Grenoble.

« L’analyse de courriels échangés entre la direction générale de la santé et Santé publique France atteste d’une pression directe de M. Salomon sur l’agence afin qu’elle modifie la formulation des recommandations de ce rapport avant sa publication au grand public » dit le rapport sénatorial.

Or, lors de son audition en septembre 2020 devant le Sénat, le directeur général de la santé s’est appuyé sur le rapport Stahl « pour justifier l’inutilité de constituer un tel stock et la pertinence de n’avoir commandé que si peu de masques en octobre 2018 » constatent les sénateurs.

« Nous ne sommes pas un tribunal »

La rapporteure LR de la commission d’enquête, Catherine Deroche indique que le « choix de transmettre au bureau du Sénat (qui décide ensuite de transmettre au parquet) les déclarations de Jérôme Salomon « ne font pas partie de ses conclusions », « comme c’était le cas pour l’affaire Benalla » a-t-elle rappelé.

« Nous touchons les limites d’une commission d’enquête. D’autant qu’il y a des procédures judiciaires qui sont en cours […] Nous ne sommes pas un tribunal. Nous notons juste que ces informations n’ont pas été portées à notre connaissance par les acteurs que nous avons auditionnés. Nous avons dû les mettre en lumière » a complété le rapporteur PS Bernard Jomier, qui qualifie néanmoins « de dysfonctionnement grave des pouvoirs publics » les pressions exercées par Jérôme Salomon.

« Il s’agit d’une omission, pas d’un faux témoignage » a résumé le président LR de la commission d’enquête, Alain Milon.


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