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Samedi, 20 Avr. 2024

Un réveil brutal arrive en Europe

Auteur : Peter Skurkiss | Editeur : Walt | Lundi, 23 Nov. 2020 - 07h34

La classe dirigeante européenne salive déjà à l’idée d’une présidence Harris/Biden. Les bureaucrates qui dirigent l’Union européenne et les mondialistes derrière eux sont persuadés qu’avec le départ de Donald Trump, les choses vont revenir à la confortable époque d’avant Trump. Le Daddy Yankee jettera à nouveau, sans se plaindre, une couverture protectrice de sécurité sur l’Europe et, dans sa bienveillance, fermera les yeux sur les accords commerciaux injustes qui profitent tant à l’Europe.

Ce point de vue pose deux problèmes.

Premièrement, il est loin d’être certain que Joe Biden sera investi comme président en janvier. Alors que de plus en plus de preuves s’accumulent concernant la fraude électorale et le vol de votes des démocrates, cette perspective s’estompe. La simple possibilité que Donald Trump continue d’être le président n’est même pas envisagée en Europe. L’élite européenne, “toujours aussi intelligente”, croit tout ce que lui ont dit ses compatriotes mondialistes américains et leur consommation du New York Times, du Washington Post et de CNN. En conséquence, ils sont désemparés.

Deuxièmement, même si Biden devenait président, il ne serait pas en mesure de rétablir le bon vieux temps auquel l’Europe aspire… et dont elle a besoin.

Venons-en maintenant à la question de la défense.

En tant que président, Trump a rendu acceptable le fait de ne pas seulement émettre des objections à l’Europe concernant son parasitisme, mais de commencer à faire quelque chose à ce sujet, ce qu’aucun de ses prédécesseurs n’avait la force de faire. La propension de l’Union européenne à s’oindre comme le leader moral de l’Occident et à essayer de façonner la politique étrangère américaine de ce point de vue a ajouté de l’huile sur le feu de la colère américaine envers l’Europe. Le message européen non déclaré mais clair à l’Amérique était “vous faites le travail, et nous vous dirons quoi faire et comment le faire”.

Trump a donné une voix à ce que l’Américain moyen pensait depuis longtemps de l’Europe. Ce génie ne retournera pas dans la bouteille. De plus, indépendamment des sentiments personnels de Biden à l’égard de l’Europe, la réalité géopolitique exigera que l’on mette moins l’accent sur les besoins européens et les engagements au Moyen-Orient. En effet, un véritable pivot vers l’Asie est nécessaire pour contrer la montée de la Chine communiste. Au moins le Français Emmanuel Macron est conscient de tout cela, c’est pourquoi il s’obstine à essayer de gagner le soutien d’une armée européenne. Jusqu’à présent, ses appels sont restés lettre morte.

Tout comme pour la défense, il en va de même pour le commerce.

Les accords commerciaux actuels penchent fortement en faveur de l’Europe. C’est un vestige de la guerre froide. Atout ou pas, ces accords et traités commerciaux ne sont pas viables à notre époque. Le mieux que l’Europe puisse attendre d’une administration Harris/Biden est que ses accords commerciaux avec les États-Unis soient rectifiés à un rythme plus lent que celui de Trump. C’est une autre chose qui surprendra l’élite européenne.

Du point de vue de l’Europe, un point apparemment positif si M. Biden entre à la Maison Blanche est que les démocrates vont causer des dommages considérables à l’économie américaine avec des augmentations d’impôts, des absurdités écologiques et probablement plus de fermetures. Cela rapprocherait l’Amérique de l’état sclérosé de l’Europe. Mais avant que l’Europe ne se réjouisse, elle devrait réaliser qu’une Amérique affaiblie serait encore moins disposée qu’elle ne l’est actuellement à financer la défense de l’Europe et à tolérer des accords commerciaux injustes.

Quelle que soit la tournure que prennent les choses au niveau des États, l’Europe est dans une impasse. L’Amérique ne sera pas – ne peut pas – être le sauveur de l’Europe. L’époque de la guerre froide est révolue. Les problèmes fondamentaux de l’Europe sont de sa propre initiative. Tant que les peuples d’Europe, en particulier d’Europe occidentale, ne pourront pas desserrer l’emprise de la mort que l’élite de la gauche et les bureaucrates exercent sur leurs pays, le continent continuera de languir.

Traduit par Aube Digitale


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