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Dimanche, 05 Mai 2024

Attentats de Bruxelles: Washington dans le rôle du donneur de leçons

Auteur : Sputnik (Russie) | Editeur : Walt | Vendredi, 25 Mars 2016 - 21h17

Ce qui suit ne signifie, en aucun cas, qu’il y a un lien de cause à effet avec les attentats de Bruxelles. Mais il est impossible de ne pas rapprocher les propos d’Obama à cette image que nous avons tous des méthodes de la Mafia, qui consistent à proposer à un « client » des services de protection contre certains aléas, et, en cas de refus, le « client » voit surgir contre lui tous les aléas pour lesquels il a refusé de l’aide. (RI)

Afin de manifester pour la énième fois leur « rôle-clé » dans le monde, les États-Unis se sont lancés dans une vive critique des services de renseignement belges pour la désorganisation et les retards de leur réponse aux menaces djihadistes, qui ont débouché sur les attentats à Bruxelles. Mais il est facile de donner des conseils après-coup…

Le renseignement américain a essayé de coopérer avec ses homologues belges afin de lutter contre le terrorisme pendant la période entre les deux séries d’attaques terroristes de Paris et de Bruxelles, selon l’agence Reuters.

Les Belges auraient refusé de travailler avec leurs homologues américains, prétextant une surcharge de travail.

Notons que le mot « coopération » a un sens bien particulier pour les Américains. Ainsi, peu après les attentats de Paris, un haut responsable américain dans le domaine de la lutte contre le terrorisme, voyageant à travers l’Europe, a pris la décision de se rendre à Bruxelles, non pour communiquer des informations à ses collègues belges, mais au contraire, afin d’obtenir plus d’informations sur l’enquête.

Les partenaires belges n’ont pas approuvé cette initiative, expliquant leur refus par le temps consacré à l’enquête et une surcharge de travail.

Au lieu de prendre en considération l’importance de la situation, Washington s’est dit déçu par le refus de Bruxelles de coopérer sur la question des menaces provenant de l’EI. Les Américains n’ont pas apprécié que les services de renseignement belges leur fournissent des données fragmentaires sur l’enquête et qu’ils n’indiquent pas le nombre précis de leurs agents.

Les inquiétudes de Washington concernant la surcharge de travail des services de renseignement belges, ainsi que l’insuffisance de la coopération avec ses alliés, sont à nouveau apparues après la série d’attentats commis à Bruxelles le 22 mars.

Mais ces inquiétudes indiquent surtout le désir des États-Unis d’être au courant de tout ce qui se passe non seulement dans leur pays ou chez leurs voisins, mais aussi en Europe…


- Source : Sputnik (Russie)

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