Déclaration « historique » de la COP 30 : Il sera bientôt interdit de mettre en doute le narratif climatique
Dans l'atmosphère climatisée de la COP30, cette grand-messe annuelle du catéchisme climatique, la France a officiellement sanctifié la lutte contre la "désinformation". Une déclaration dite "historique", signée par Emmanuel Macron, vise à museler les dernières voix discordantes dans les médias. Sous couvert de salubrité publique, ne s'agit-il pas plutôt d'étouffer toute velléité de critique envers un récit devenu dogme ?
Le crépuscule des sceptiques
Les faits, dépouillés de l’angélisme vertueux, sont têtus. Cette déclaration, fardée de bonnes intentions, ouvre la voie à un contrôle inédit de l’information. Les gouvernements, main dans la main avec les géants du numérique et les ONG aux budgets opaques, s’érigent en arbitres suprêmes de la Vérité Climatique. Toute remise en cause des modèles, pourtant notoirement faillibles, sera désormais suspecte. Une hérésie punie d’excommunication médiatique.
🚨La France signe la déclaration "historique" de la COP 30 pour "combattre" la désinformation climatque dans les médias : cette "lutte" est désormais une PRIORITÉ politique ; les médias seront davantage passés au crible. pic.twitter.com/v904kRM4gk
— Observatoire du journalisme (Ojim) (@ojim_france) November 18, 2025
L’orchestre vert et ses musiciens
Qui définit les frontières de l’acceptable ? Les mêmes qui prospèrent sur le business florissant de la transition : promoteurs d’éoliennes aux bilans écologiques désastreux, percepteurs de taxes carbone, et industriels du « renouvelable » dépendant de minerais rares extraits sans scrupules. La critique de ce système devient un délit d’opinion. Est-ce encore de la science, ou le credo d’une nouvelle religion séculière ?
« Retour vers le moyen-âge ! À toutes les époques et sur tous les continents, une théorie qui refuse de débattre avec ses contradicteurs et qui les fait censurer ne peut pas prétendre être une « théorie scientifique ». Ce n’est qu’un Dogme qui n’admet que les faits qui le confortent ». François Asselineau
Macron, grand prêtre du consensus
Emmanuel Macron, capturé souriant aux côtés de ses pairs brésiliens et irlandais, incarne cette dérive. Lui qui célèbre la « transition », trouve ici l’opportunité de verrouiller un débat trop turbulent. Les rédactions, déjà fragilisées, devront se plier à la doxa ou subir les foudres des censeurs auto-proclamés. La liberté de la presse se meurt, étouffée sous le lierre vert de la bien-pensance.
La facture morale du dogme
Et le citoyen, contraint de financer cette mascarade par des factures d’énergie prohibitives et des restrictions absconses ? Il est prié de se taire et de consommer la parole officielle. Cette entreprise de normalisation intellectuelle, accueillie par les quolibets lucides d’internautes dénonçant l’escrologie, façonne une société orwellienne où le doute est un crime. Le climat a toujours varié ; l’hystérie collective, elle, sert aujourd’hui de prétexte à un contrôle social sans précédent.
- Source : Le Média en 4-4-2















