La Gendarmerie se prépare à la guerre un ancien gradé sort du bois (Vidéo)

«On a une dérive qui devient inquiétante. On a une logique de camps qui se dessine. Normalement c’est pas le but, on sort du carcan de la neutralité qui est imposé normalement aux forces de l’ordre».

L’écrivain et ancien gendarme François Dubois l'affirme sans détour : le pouvoir organise une ingénierie sociale pour conditionner la population. Selon lui, la déclaration du général Bono sur un éventuel conflit avec la Russie relève moins d'une analyse stratégique que d'une manœuvre politique.

Dans un décryptage implacable, l’ancien gradé dénonce une « logique de peur » soigneusement orchestrée par l’Élysée. Cette fabrique du consentement, servie par un écran de fumée géopolitique, a pour unique but de détourner l’attention d’une réalité autrement plus accablante : l’effritement des acquis sociaux, l’inflation galopante et la fragmentation d’une société mise à mal par les dissonances de ses élites.

Derrière l’épouvantail russe se cache ainsi la vieille recette d’un pouvoir apatride, confronté à l’échec de sa propre idéologie et contraint de brandir la menace d’un choc extérieur pour tenter de ressouder une nation au bord de l’implosion. Une manipulation dont la grossièreté n’a d’égale que la servilité d’une institution militaire récompensant grassement sa propre soumission.

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