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Lundi, 01 Sept. 2025

Dans le monde occidental, le gouvernement ne sert que des intérêts privés

Auteur : Paul Craig Roberts | Editeur : Walt | Lundi, 01 Sept. 2025 - 15h18

Malgré le poste de secrétaire à la Santé de Robert F. Kennedy, Pfizer conserve son emprise sur la FDA, qui dépend de Kennedy. La FDA a supprimé l’autorisation d’utilisation d’urgence des «vaccins» contre la Covid, mais le vaccin mortel reste autorisé pour les personnes âgées et les enfants dès l’âge de 5 ans présentant un problème de santé les exposant à un risque élevé de contracter la Covid, un risque essentiellement inconnu, mais pouvant être déclaré par n’importe quel médecin salarié de l’industrie pharmaceutique. Voir ici

Cette décision est médicalement absurde pour deux raisons. Premièrement, le prétendu «vaccin» est reconnu comme inefficace pour prévenir la Covid. Autrement dit, il ne constitue un vaccin efficace en aucune circonstance. Cela a été admis par les fabricants de vaccins eux-mêmes et par Bill Gates, un fervent défenseur des «vaccins». Le fabricant britannique de «vaccins» a même retiré le vaccin du marché. Deuxièmement, les prétendus «vaccins» se sont avérés dangereux. En effet, les «vaccins» sont plus dangereux que la Covid. Bien plus de personnes ont été tuées et blessées par les «vaccins» que par la Covid. J’ai fourni de nombreux liens vers des articles scientifiques de revues médicales démontrant l’extrême dangerosité du «vaccin».

Big Pharma a mis RFK Jr. au pas. Bien que le «vaccin» ne soit plus obligatoire, Kennedy affirme que les vaccins contre la Covid «sont disponibles pour tous les patients qui les choisissent après consultation de leur médecin». Mais comme le sait Kennedy, la majorité des médecins américains ne sont que les instruments de l’industrie pharmaceutique.

Les subventions accordées par Big Pharma aux écoles de médecine leur confèrent une influence sur les programmes d’études dispensés aux médecins. Les subventions accordées par Big Pharma aux scientifiques médicaux leur confèrent un contrôle sur les publications dans les revues médicales à comité de lecture. Dans les archives de mon site web, on trouve un article rapportant que les rédacteurs en chef des deux revues médicales les plus prestigieuses, The New England Journal of Medicine et The Lancet, ont tous deux déclaré ne pas avoir confiance dans les articles qu’ils publiaient, car 70% d’entre eux avaient été rédigés grâce à des subventions de l’industrie pharmaceutique. Big Pharma paie même des «scientifiques médicaux» pour qu’ils écrivent contre les compléments alimentaires naturels qui nous aident.

Il fut un temps où, aux États-Unis, on comprenait qu’avec suffisamment d’argent, on pouvait acheter l’intégrité, transformer le mensonge en vérité et justifier le mal comme un bien public. Cette prise de conscience du public n’a pas empêché l’argent d’acheter l’intégrité, de transformer le mensonge en vérité et de masquer le mal, mais elle l’a limité afin qu’une vie honnête et morale puisse perdurer, au moins partiellement. Mais aujourd’hui, toutes les limites au pouvoir corrupteur de l’argent ont disparu.

Tout s’achète. On peut même voir des jeunes Américaines vendre leur «chatte» sur Internet. Et les églises évangéliques trahissent le Christ pour l’argent israélien et se convertissent au sionisme.

Thomas Jefferson s’est toujours opposé à la centralisation du pouvoir au sein du gouvernement fédéral. Il savait que ce pouvoir serait privatisé pour servir les intérêts de la clique dirigeante. À son retour de France, il fut stupéfait par l’ampleur de la privatisation du gouvernement par ses collègues. Les historiens parlent de corruption, un euphémisme pour désigner la privatisation du gouvernement au service d’intérêts privés.

Les budgets militaires, dont le président Trump insiste sur la nécessité d’augmenter dans l’Union européenne, les menaces de guerre et les préparatifs de guerre sont une source de profits colossaux, non seulement pour les fabricants d’armement, mais aussi grâce aux pots-de-vin versés aux politiciens qui accompagnent les ventes d’armes. Un terme plus poli serait «commissions». Pour les États-Unis, le président Trump a demandé une augmentation de 13,4% des dépenses militaires. Le Sénat américain a proposé une augmentation plus importante.

Pourquoi ? Nous n’avons que des ennemis que nous choisissons. La Russie, la Chine et l’Iran n’ont aucun intérêt à la guerre. La raison en est qu’ils ne possèdent pas le complexe militaro-sécuritaire contre lequel le président Eisenhower nous avait mis en garde dès 1961. C’est là le problème de l’Amérique. Jusqu’à présent, le complexe militaro-sécuritaire américain a contraint Washington à violer la promesse de l’administration George H. W. Bush de ne pas déployer l’OTAN à la frontière russe. Ce complexe finance les néoconservateurs, leurs groupes de réflexion, leurs départements universitaires et leurs publications, et, par là même, leur objectif de politique étrangère : l’hégémonie de Washington sur le monde. Une telle politique étrangère signifie la guerre, rien que la guerre.

Toutes les réunions, discussions et commentaires sur les négociations de paix ukrainiennes servent de prétexte à la poursuite d’une guerre que l’État fantoche de Washington est en train de perdre. La perspective d’envoyer des soldats européens à la défense de l’Ukraine avec des armes américaines achetées par l’Europe persiste. Le complexe militaro-sécuritaire américain est en ébullition. Trump espère sortir de la guerre en la cédant à l’UE grâce à des contrats d’achat d’armes américaines.

Récemment, le ministre russe des Affaires étrangères, Lavrov, jusqu’ici très en retenue, a compris et déclaré que la Russie était en guerre contre un empire et que ce serait une guerre longue.

Cette longue guerre sera le fruit de l’erreur de Poutine, qui n’a pas rapidement mené le conflit en Ukraine à la victoire.

Traduction: Marie-Claire Tellier


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