Une interview explosive : RFK Jr. lève le voile sur les vaccins avec Tucker Carlson

Le 30 juin 2025, Robert F. Kennedy Jr. (RFK Jr.), Secrétaire américain à la Santé et aux Services humains, a accordé une interview d'une heure et demie à Tucker Carlson, diffusée sur la plateforme de ce dernier. Cette discussion, largement relayée sur X, le 1ᵉʳ juillet 2025, a suscité une controverse majeure en abordant les allégations sur la sécurité des vaccins, notamment un potentiel lien avec l’autisme, ainsi que des critiques acerbes envers les institutions de santé publique comme les Centres pour le contrôle et la prévention des maladies (CDC).
Le vaccin contre l’hépatite B et l’autisme
RFK Jr. a commencé l’entretien en évoquant une étude interne du CDC datant de 1999, dirigée par le chercheur belge Thomas Verstraten. Selon lui, cette étude aurait révélé une augmentation alarmante de 1 135 % du risque d’autisme chez les garçons vaccinés contre l’hépatite B à la naissance.
Cependant, Kennedy affirme que les responsables du CDC auraient manipulé les données en excluant les enfants plus âgés, trop jeunes pour être diagnostiqués, afin de masquer ce lien. Cette accusation, bien que spectaculaire, reste contestée par la communauté scientifique, qui a maintes fois démenti tout lien causal entre vaccins et autisme.
Corruption au sein du CDC et système VAERS
L’entretien s’est ensuite tourné vers une critique systémique du CDC. RFK Jr. a révélé que l’agence aurait délibérément enterré une étude financée par le CDC, menée par le chercheur Ross Lazarus, qui comparait un système de détection automatisé des effets secondaires des vaccins à la base de données VAERS (Vaccine Adverse Event Reporting System). Cette étude aurait montré que VAERS ne détectait que moins de 1 % des effets indésirables liés aux vaccins, tandis qu’un système plus sophistiqué estimait qu’1 vaccin sur 37 causait un effet indésirable, et que 2,6 % de toutes les vaccinations entraînaient un effet indésirable.
Face à ces résultats, le CDC aurait fermé ce système en 2010, préférant conserver VAERS malgré ses lacunes. Kennedy a également dénoncé une corruption financière au sein de la médecine pédiatrique. Il a affirmé que 50 % des revenus des pédiatres proviennent des vaccins, avec des bonus liés aux taux de vaccination élevés, expliquant pourquoi certains rejettent les parents réticents.
Cette dépendance financière, selon lui, compromet l’indépendance médicale.
Révélations sur les essais cliniques et les conflits d’intérêts
L’interview a abordé des scandales spécifiques, notamment les données des essais cliniques du vaccin Pfizer contre la COVID-19. RFK Jr. a cité une analyse montrant un taux de mortalité supérieur de 23,5 % dans le groupe vacciné par rapport au groupe placebo sur six mois, avec 21 décès dans le groupe vacciné contre 17 dans le groupe placebo. Il a critiqué l’assertion de Pfizer d’une efficacité de « 100 % » basée sur une réduction relative du risque, arguant que, en termes absolus, il fallait 22 000 vaccinations pour sauver une vie.
Un autre exemple frappant concerne Paul Offit, membre du comité consultatif sur l’immunisation (ACIP) du CDC. Kennedy a accusé Offit d’avoir voté pour inclure le vaccin contre le rotavirus dans le calendrier vaccinal tout en développant son propre vaccin, RotaTeq, qu’il a vendu à Merck pour 186 millions de dollars, se « votant ainsi riche ».
Accusations contre Fauci et la Manipulation des Virus
RFK Jr. a également ciblé Anthony Fauci, l’ancien directeur de l’Institut national des allergies et des maladies infectieuses. Il a affirmé que Fauci avait financé des recherches, notamment par le biais de Ralph Baric de l’Université de Caroline du Nord, pour développer la technique de « seamless ligation » (ligation sans couture), permettant de manipuler des virus en laboratoire sans laisser de traces génétiques. Selon Kennedy, cette technologie aurait été utilisée pour dissimuler les origines artificielles de virus, une accusation qualifiée par Carlson de potentiellement liée à la guerre biologique.
Une Vision Nouvelle pour la Santé Publique et Trump
Malgré ces critiques, Kennedy a partagé une vision optimiste de son rôle sous l’administration Trump. Il a expliqué que Trump choisit ses collaborateurs en étudiant trois clips de leurs performances télévisées, soulignant sa capacité à repérer les talents. Kennedy a loué Trump comme un homme empathique, curieux et populiste, contrastant avec l’image d’un narcissiste cupide.
That’s when Kennedy ended the interview with a bang, sharing his genuine thoughts about Trump for three straight minutes. It was one of the standout moments of the entire conversation.
— The Vigilant Fox (@VigilantFox) July 1, 2025
If you’re on the fence about Trump, listen to Kennedy here. It might just change how you see… pic.twitter.com/CS0RItpUC4
(Pour les non anglophones, activer les sous-titres)
Il a également mentionné des réformes potentielles, comme la fin de l’immunité judiciaire des fabricants de vaccins et une compensation pour les victimes de vaccins.
Contexte et Réactions
Cette interview intervient dans un contexte de méfiance croissante envers les vaccins, exacerbée par des épidémies de rougeole aux États-Unis, avec plus de 200 cas au Texas et au Nouveau-Mexique en 2025, attribués à des taux de vaccination en baisse. Les allégations de Kennedy ont suscité des réactions mitigées : soutien de certains sceptiques, mais une condamnation unanime des experts en santé publique, qui craignent une érosion de la confiance dans les vaccins.
Une chose est sure, Kennedy fait bouger les lignes.
L’interview de RFK Jr. avec Tucker Carlson met en lumière des accusations graves contre le CDC, Pfizer, et d’autres acteurs de la santé publique, tout en esquissant une vision radicale pour réformer le système. Ces révélations rassurent le camp MAHA mais laisse les sceptiques en attente de validation scientifique. Cette interview marque un tournant dans le débat sur la santé publique aux États-Unis, avec des implications qui pourraient redéfinir les politiques vaccinales à venir. Cela a déjà commencé.
- Source : France-Soir