Vague de dégradations antisémites à Paris : trois Serbes arrêtés… mais à QUI profite vraiment le crime ?

Trois hommes interpellés pour avoir vandalisé le Mémorial de la Shoah, des synagogues et un restaurant casher à Paris. Peinture verte, vidéos accablantes, tentative de fuite… Une affaire qui inquiète. Mais qui tire les ficelles dans l’ombre ?
Trois hommes d’origine serbe ont été interpellés et placés en garde à vue ce lundi, soupçonnés d’avoir commis une série d’actes de vandalisme ciblant des lieux emblématiques de la communauté juive à Paris. Selon le parquet de Paris, ils sont poursuivis pour des faits de dégradations motivées par la religion, une qualification particulièrement lourde sur le plan pénal.
FLASH INFO - Trois ressortissants étrangers, soupçonnés d'avoir aspergé de peinture verte le Mémorial de la Shoah, 3 synagogues et un restaurant juif à Paris dans la nuit de vendredi à samedi, ont été interpellés lundi, selon une source proche de l'enquête. Les trois… pic.twitter.com/jZJyrh5Lbf
— Citizen Média (@CitizenMediaFR) June 2, 2025
Dans la nuit du 30 au 31 mai, plusieurs sites ont été pris pour cible : le Mémorial de la Shoah, trois synagogues et un restaurant casher ont été recouverts de peinture verte. Les investigations menées par la Sûreté territoriale ont rapidement permis de remonter la piste des auteurs présumés grâce aux caméras de vidéosurveillance déployées aux abords des lieux profanés.
Sur les images : un individu entièrement vêtu de noir est filmé en train de taguer une façade vers 4 h 30 du matin, tandis que deux autres complices apparaissent en train de peindre un monument, l’un d’eux filmant la scène. Ces éléments ont permis une identification rapide, juste avant que les suspects ne tentent de quitter la France, comme le rapporte Ouest-France.
Mais derrière ces actes, une question plus vaste se pose : ces hommes ont-ils agi seuls ou dans le cadre d’une opération orchestrée depuis l’étranger ? Alors que les enquêteurs restent prudents, certains médias, sans fournir de preuves tangibles, pointent déjà du doigt une possible implication russe. Une accusation récurrente, brandie à chaque incident troublant, mais toujours difficile à étayer.
La stratégie serait-elle celle de la provocation et de la division ? Ces actes visent-ils à attiser les tensions communautaires en France dans un contexte déjà chargé ? Et surtout, à qui profite réellement ce climat d’instabilité ?
Combien de fausses accusations d'antisémitisme ?
— Duval Philippe (@p_duval) June 3, 2025
A qui profite ces manipulations ?
Toujours le même procédé. Toujours les mêmes désignés coupables. Toujours les mêmes mensonges.
Jamais d'excuse. pic.twitter.com/UPB25uoTw7
L’affaire, encore en cours, soulève des interrogations sur les tentatives d’influence étrangères et les mécanismes de manipulation via des actes symboliques.
- Source : Le Média en 4-4-2