La dictature verte de l’UE nous pourrit inutilement la vie

Prendre soin de l’environnement pour léguer une planète propre à nos enfants est un beau projet, voire curieux projet quelque peu paranoïaque.
Pour qui nous prenons-nous ?
Mais le chemin de l’enfer est pavé de bonnes intentions et les mesures autoritaires que l’écologie punitive nous impose entrainent inutilement ségrégation sociale, aggravation de la crise du logement, disparition de notre agriculture, crise économique, chômage …
Les mesures vertes pour l’habitat augmentent le nombre de mal-logés !
L’ouverture de nos frontières aux migrants permet d’exercer une pression à la baisse des salaires favorable au patronat mais augmente les besoins en logements particulièrement ceux à loyers modérés.
L’obligation de mieux isoler les nouveaux logements et l’interdiction d’artificialiser les sols augmentent considérablement les prix de construction et décourage les investisseurs.
L’interdiction de louer les logements déclarés passoires thermiques et le cout trop élevé des travaux nécessaires pour les mettre aux normes excluent de la location un nombre croissant de logements anciens qui constituent l’essentiel des locations abordables en ville.[1]
Ainsi promettre à la population des logements écologiques aboutit à aggraver la pénurie en logements proposés à la location à de prix accessibles ! Ces mesures vertes précipitent de plus les entreprises de construction et les agences immobilières dans une crise sévère, entrainant déjà de nombreux licenciements.
Ces mesures autoritaires sont peu efficaces sur la consommation réelle d’énergie ! Une étude du crédit mutuel sur les dépenses d’énergie de ses clients a révélé que les ménages habitant les logements présentés comme les moins énergivores dépensent près de deux fois plus d’énergie que prévu. Ceux des logements les plus énergivores, deux fois moins. Pour les maisons individuelles, les moins bien classées ne consomment même que 27 % de plus que les meilleures ! Un démenti sévère des espoirs officiels, que l’organisme attribue pour un tiers à des erreurs de mesures et aux deux tiers à des facteurs comportementaux.
Globalement les obligations écologiques qui pèsent sur les logements aggravent franchement la crise du logement sans diminuer notablement la pollution thermique de l’environnement.
La liberté de circuler réservée aux riches
Les zones à faibles émissions renforcent fortement la ségrégation sociale dans les grandes villes.
Interdits d’habiter en centre-ville par la raréfaction des locations abordables causée par les mesures précédentes, les pauvres se voient maintenant interdits d’y pénétrer par les zones à faibles émissions qui n’acceptent que les voitures récentes. Or selon l’association Transport & Environnement [2], les tarifs des modèles les moins chers de cinq constructeurs européens ont augmenté de 41 % de 26 590 € en 2018 à 36 082 € en 2024. De telles augmentations ont permis aux entreprises automobiles de réaliser des bénéfices records en 2022 et 2023, mais empêchent une grande partie de la population de renouveler leur véhicule.
Du point de vue pollution, autre que sonore, le bilan de ces interdictions de circuler est très discutable. De nombreuses études montrent en effet que sur l’ensemble du cycle d’utilisation, prenant en compte l’usage, mais aussi la fabrication et le recyclage les voitures électriques polluent autant la planète que les voitures thermiques [3, 4, 5, 6] .
En 2025, aux 11 zones à faibles émissions déjà actives s’ajouteront 32 ZFE supplémentaires. Le total passera ainsi à 43 ZFE sur l’ensemble du territoire. 2,7 millions de voitures interdites et à terme, et on estime qu’environ 40 % des véhicules en circulation seront touchés par ces mesures.
Au temps des rois[8], la résidence royale était coupée du monde. Aujourd’hui, grâce aux zones à faibles émissions, les bobos des grandes villes se protègent de la présence des pauvres.
Notre devise liberté, égalité, fraternité est vraiment reniée par la ségrégation sociale engendrée par ces mesures prétendument écologiques.
Fin des ZFE : la victoire "Des Gueux"
— Les Grandes Gueules (@GG_RMC) April 1, 2025
@AlexandreJardin : "On va pas se taper les Gilets jaunes 2 pour rien. Il faut de la démocratie directe. J'essaie de canaliser tout ça en mettant les 'Gueux' dans le processus."#GGRMC #GiletsJaunes2 #Gueux pic.twitter.com/SqLS9NSKvT

Extrait d »une entrevue d’Alexandre Jardin avec le journaliste canadien Stéphane Bureau
-Signez les pétitions qui réclament la défense de notre liberté de circuler
-Soutenez les maires, les élus de toute la France et les députés qui proposent une loi visant à supprimer cette politique d’apartheid.
-Participez aux manifestations avec le collectif « Les # Gueux » (initié par l’écrivain Alexandre Jardin) et la fédération française des motards en colère qui vont de nouveau se mobiliser dimanche prochain, en opposition aux zones à faibles émissions (ZFE) dans notre pays.
Les mesures du plan vert tuent notre agriculture et polluent la planète en imposant des importations alimentaires lointaines.
Les mesures prétendument écologiques briment fortement notre agriculture qualifiée de « mamelle de la France » par Sully. Elles menacent notre indépendance alimentaire et privilégient fortement les importations de pays lointains (Amérique du sud, Australie…) favorisant la déforestation de l’ Amazonie et du bush et la pollution de l’atmosphère par les émissions de CO2 du transport maritime qui représente 3 % des émissions mondiales de gaz à effet de serre, soit plus du double de ce qu’émet la France.[9]
Il est urgent de libérer nos agriculteurs de toutes ces normes pour permettre une alimentation aussi locale que possible. Ces mesures supposées écologiques aggravent en réalité la production mondiale de CO2.
La dictature écologique de l’UE précipite la crise économique
Avant l’UE notre industrie reposait sur la voiture et le bâtiment comme l’énonçait un ancien dicton (quand le bâtiment va, tout va).
Les contraintes vertes, en augmentant les couts, ont fortement contribué au marasme du secteur immobilier tant pour acheteurs (investisseurs et les primo accédants) que pour les locataires.
La politique européenne imposant fin du thermique et objectifs CO2 a tué l’industrie automobile aboutissant à la fermeture d’usines en Allemagne. Ce problème touche aussi les équipementiers et les concessionnaires menaçant beaucoup des plus de 200000 emplois du secteur.
Actuellement la transition énergétique repose essentiellement sur une baisse de la production de biens carbonés, de la construction neuve dans le résidentiel-tertiaire et de la production industrielle, en particulier de l’automobile et de la chimie. Le ralentissement de l’activité du BTP entraîne une chute de l’investissement non compensée par la hausse des investissements d’efficacité énergétique, une contraction de l’activité économique. Le chômage s’accroît, ce qui diminue les revenus disponibles entrainant une chute de la consommation, cette dernière venant rétroagir négativement sur la production. L’ensemble des secteurs économiques est affecté, y compris le secteur tertiaire. À l’horizon 2035, l’économie française risque d’être plus localisée, mais moins créatrice d’emplois avec un taux de chômage plus élevé.
En plus de pourrir notre vie quotidienne par de multiples obligations et interdictions, l’écologie punitive imposée par l’UE risque de nous conduire vers le sous-développement !
Pour vivre mieux et donner l’espoir d’une vie meilleure à nos enfants, il faut supprimer la dictature verte et quitter l’UE.
Notes :
[1] https://www.cae-eco.fr/staticfiles/pdf/focus-103-dpe-230110.pdf
[3] https://www.consoglobe.com/voiture-electrique-ou-thermique-le-bilan-environnemental-complet-cg/2
[8] https://greenly.earth/blog/secteurs/quelle-est-l-empreinte-carbone-du-transport-maritime
- Source : Mondialisation (Canada)