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Vendredi, 29 Mars 2024

Comment le Système se sert de la pédocriminalité pour abattre l’Église de France

Auteur : E&R | Editeur : Walt | Mardi, 05 Oct. 2021 - 14h28

« Si des pans de l’Église devaient disparaître, c’est qu’ils devaient s’effondrer » (Sœur Margron)

Au moment où les dossiers et les soupçons se rapprochent du cercle pédocriminel de la dominance, par un hasard miraculeux, les médias fondent en meute sur la pédophilie dans l’Église, ce vieux marronnier qui permet au Système de se dédouaner de ses propres fautes. Après avoir abattu Mgr Barbarin, les MAO (médias aux ordres) s’attaquent à l’Église toute entière, lui demandant de cracher tout le denier du culte au bassinet pour réparer les torts faits à 150 000 enfants par 3 000 pédocriminels depuis 1950. Pourquoi ne pas remonter plus loin encore, à moins 3000 ans par exemple, quand une religion permettait de violer des enfants, avant même que le christianisme n’existe ?

Honneur au Parisien de sonner la charge christianophobe avec une double page choc qui se résume en : l’Église paiera, qui rappelle le slogan l’Allemagne paiera. L’Allemagne a payé, mais ça ne s’est pas passé comme prévu...

L’Allemagne paiera, oui, mais mal : le paiement de la dette est un long et décevant feuilleton. En 1921, le montant des réparations, après discussions, est fixé à 85,8 milliards de francs (pour la France). L’Allemagne ne paiera que 5 milliards – étalés dans le temps. Le président Hoover impose un moratoire de la dette allemande en 1932, soucieux de sauvegarder le pouvoir d’achat d’un bon client, et de prévenir toute tentation communiste de sa part.

Aujourd’hui, il n’y a pas de Hoover en France pour réduire la dette colossale de l’Église envers le pouvoir profond, celui des forces occultes, on peut donc s’attendre à un agenouillement total de l’Église, tant sa hiérarchie a été soumise, depuis Vatican II. Le pape actuel, un imposteur, n’est que la dernière pierre sur cette ruine savamment construite.

Quand le pape travaille pour le Diable, il n’y a rien à en attendre, et on peut imaginer qu’il a donné aux évêques le feu vert pour saborder l’Église de France. Le piège est parfait : ceux qui s’opposent à la destruction finale de cette tour 7 passeront évidemment pour les défenseurs de pédocriminels.

Voici la réponse de Véronique Margron (et pas Wargon), la femme à la tête de la CORREF, la Conférence des religieux et religieuses de France, au Parisien :

Le message du Christ ne dit pas exactement ça. Il parle aussi de la tentation de pouvoir, de la proposition du Diable, mais ça n’arrive pas aux oreilles de sœur Margron. Et puis, on ne s’occupe pas de politique à la CORREF... mais la politique s’occupe de la CORREF !

Passons maintenant aux « réparations », qui vont coûter cher à l’Église, histoire de la mettre sur la paille.

Elle pourra demander un emprunt à la Banque, avec un tout petit taux d’intérêt, au cas où la revente de tout son patrimoine pour une bouchée de pain ne suffira pas à couvrir les réparations...

Au fait, si des victimes de la Shoah ont changé de religion provisoirement pendant la guerre, et qu’elles ont été victimes de prêtres pédophiles, seront-elles aussi indemnisées, en plus des réparations habituelles ? Avec un calcul portant sur cinq ans ? Mais arrêtons avec la taquinerie, l’heure est grave pour l’EDF, l’Église de France, pas l’équipe de France selon la terminologie de L’Équipe.

Après le premier avion dans Notre-Dame, le deuxième en plein dans l’Église...

Avec la hiérarchie actuelle, et la position progressiste du Vatican, l’EDF a peu de chances de s’en sortir vivante. Mais peut-être doit-elle mourir pour renaître, ce qui serait un énorme pied de nez à ses poursuivants, qui la poursuivent depuis 2 000 ans, comme ils ont poursuivi le Christ, ce qui est un fait. Un meurtre politique qui a eu des conséquences incalculables sur le monde.

Pour ceux qui douteraient de la profondeur politique de l’opération Kill the church, nous découvrons les membres de la commission Sauvé, qui a fait un « travail éprouvant » pour recenser toutes les victimes du catholicisme. D’abord, sachez que la commission a pour nom la CIASE, commission indépendante sur les abus sexuels dans l’Église, dans laquelle le qualificatif indépendante nous a bien fait rire. En effet, qui trouve-t-on dans la commission, et là accrochez-vous au bastingage ? Qui ? Jean-Luc Rosenczveig, l’ancien juge pour enfants, que l’on retrouve, si l’on gratte un peu, mais Le Parisien n’a pas jugé bon de fouiller dans ses archives, dans la terrible affaire du Coral !

Naturellement, le faux pape a entière validé l’opération d’autodestruction, ce qui est en droite ligne de ses décisions depuis sa prise de fonction.

Au train où vont les choses, un jour, Jeffrey Epstein deviendra catholique par la grâce de Yahvé, après avoir été baptisé post mortem (ou de son vivant dans le pays où il se cache, après avoir changé de visage). Le Système et ses MAO pourront alors parler tranquillement de l’énorme affaire Epstin, Jean-François Epstin, ce catholique qui a organisé un réseau international de pédocriminalité et de prostitution. Des fois, il suffit de pas grand-chose pour remettre les choses en ordre.

Pour les masochistes, le « rapport accablant », selon France Info, de la commission Sauvé

Message à toutes les victimes de viols et d’agressions sexuelles

Il n’est pas question ici de défendre les prédateurs sexuels, mais de comprendre que ce ne sont pas les victimes qui intéressent ceux qui ont lancé cette fatwa contre l’Église. Ces milliers de victimes, ils n’en ont rien à foutre, ils vont juste s’en servir de projectiles de catapulte pour abattre le catholicisme, ce qui est leur but profond depuis des lustres. L’occasion est belle, mais si les victimes de prédateurs sexuels doivent être entendues et reconnues, et que justice doit leur être faite, alors il faut que ce soient toutes les victimes, pas seulement celles de l’Église. Mais là, on sent qu’il y a une résistance...

« Vous devez payer pour tous ces crimes ». Le premier à s’exprimer, mardi, a été François Devaux, cofondateur de l’association de victimes La Parole libérée, qui a mis en cause frontalement l’Église : « Il faut refonder le système dans une proportion considérable ». (France Info)

Les bourreaux sexuels n’ont pas de couleur, pas de confession : ils sont de toutes les couleurs, de toutes les confessions. Si l’Église doit payer, alors les autres églises doivent elles aussi payer, et ne pas se cacher derrière le baudet qui reconnaît sa faute et accepte la sentence, et sur qui tout le monde va tomber.

Pour finir, on parie que si l’Église tombe, l’église qui la fait tomber tombera aussi. Car elles sont liées, et il n’y a qu’un seul Dieu.

Comme un goût de contre-attaque...


- Source : E&R

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