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Vendredi, 19 Avr. 2024

Hydroxychloroquine : les preuves de son efficacité sont enfin là !

Auteur : Docteur Demonceaux | Editeur : Walt | Lundi, 19 Oct. 2020 - 07h27

Je ne suis pas un inconditionnel absolu du traitement du Pr Raoult : l’hydroxychloroquine associée à l’antibiotique azithromycine.

Pourtant, on vient d’apprendre que l’étude Discovery, arrêtée en mai pour des raisons politiques (et non scientifiques), commençait à démontrer l’efficacité de ce traitement qui enregistrait une mortalité plus basse et un meilleur taux de guérison.

Après tous les retournements liés à l’affaire hydroxychloroquine, c’est un tremblement de terre médical !

Discovery et hydroxychloroquine : embrouille depuis le départ

L’étude Discovery, lancée le 22 mars 2020, avait pour but d’étudier, à l’échelle européenne, plusieurs pistes de traitement contre la Covid-19.

3 200 patients en tout, dont 800 en France, devaient y prendre part.

L’hydroxychloroquine avait (de justesse) été inclue dans cette étude.

Deux mois après son lancement, une étude parue dans le journal Lancet faisait grand bruit : elle pointait du doigt les dangers (soi-disant enfin établis !) de l’hydroxychloroquine.

Conséquences en cascade :

  • le médicament vedette du Pr Raoult est immédiatement retiré de l’étude Discovery ;
  • l’OMS suspend elle aussi ses études en cours sur ce médicament (essai clinique Solidarity)1 ;
  • Olivier Véran, ministre de la Santé, met un terme à tous les traitements à base d’hydroxychloroquine en France2 en milieu hospitalier.

Le Lancet prend l’eau

Pourtant, quelques jours plus tard, le prestigieux journal britannique reconnaît que de « sérieuses questions scientifiques » se posent au sujet de l’étude publiée dans ses pages.

Il prend ses distances avec l’étude. C’est le début du Lancet Gate.

L’OMS décide en conséquence de reprendre ses études sur le médicament. Elle les abandonnera pourtant totalement le 4 juillet, estimant que la molécule n’avait pas montré de résultats supérieurs aux « soins standards »3.

Mais l’hydroxychloroquine ne réintégrera jamais l’étude Discovery.

Pourquoi ? L’explication est sans doute politique.

On peut même se demander si l’étude publiée dans le Lancet n’avait pas pour unique objectif de discréditer l’hydroxychloroquine (une molécule, je le rappelle, peu chère et peu toxique).

Si tel est le cas, ses adversaires doivent se frotter les mains, puisqu’à l’heure actuelle, toutes les études sur le médicament ont été stoppées.

Discovery, où sont les résultats ?

Discovery a fait couler beaucoup d’encre depuis son lancement… mais on en attend toujours les résultats officiels qui auraient dû sortir début juin.

Sur les réseaux sociaux, pourtant, des résultats partiels ont « fuité » ces derniers jours. On les doit à des professeurs et à des infectiologues proches de l’étude.

Et ce qu’on y apprend est sans appel : les premiers résultats que montrait l’hydroxychloroquine (lorsqu’elle faisait partie de l’étude Discovery) étaient concluants.

On dénombre moins de morts et plus de guérisons à 29 jours parmi les patients appartenant au groupe hydroxychloroquine.

Seul bémol : l’étude a porté sur un échantillon de personnes trop petit pour être suffisamment significatif.

Pour rappel, l’hydroxychloroquine aurait bien dû être testée cliniquement sur 620 patients4… si Olivier Véran ne l’avait pas arrêtée en cours de route !

Un médicament qui semblait montrer de bons résultats a donc été stoppé pour des raisons… politiques.

L’étude Discovery, un outil politique ?

L’étude Discovery n’a-t-elle été mise en place que pour discréditer le traitement du Pr Raoult ?

La question se pose, hélas, aujourd’hui plus que jamais

D’autant que pour remplacer ce traitement, c’est le Remdésivir qui a été choisi. Ce médicament est un antiviral fabriqué par le laboratoire américain Gilead, bien plus rentable pour l’industrie pharmaceutique.

Et il se trouve qu’un certain nombre d’experts ont un conflit d’intérêt avec ce laboratoire.

Scandale de l’hydroxychloroquine : y’a-t-il eu faute médicale ?

Rappelons que 4,6 milliards de personnes dans le monde ont utilisé l’hydroxychloroquine sans qu’une toxicité notable ne soit rapportée.

Ce traitement est prescrit régulièrement dans des maladies chroniques comme le lupus depuis de nombreuses années.

Il est tout à fait indiqué dans le traitement de la Covid-19, à condition qu’il soit prescrit tôt et souvent associé à un traitement antibiotique à large spectre.

La solution pour l’employer sans risque consiste à respecter les contre-indications représentées par des personnes à risque sur le plan cardiovasculaire (et que l’on connait bien).

Pour moi, ce traitement a clairement montré son efficacité. S’il a été (volontairement) écarté c’est sans doute parce qu’il n’est pas assez rentable, et en concurrence directe avec un hypothétique vaccin dont on nous fait miroiter des résultats miraculeux.

Ouvrons les yeux et les oreilles pour éviter le chant des sirènes qui voudraient nous faire avaler des couleuvres.

P.S. : imaginez que l’hydroxychloroquine soit efficace et qu’elle puisse effectivement réduire le nombre de morts… ne serait-ce que de quelques pourcents. À l’échelle de la France, cela signifie que des centaines de vie auraient pu être sauvées. Ce serait un scandale sanitaire majeur !

Sources :

1_ https://www.who.int/fr/news/item/04-07-2020-who-discontinues-hydroxychloroquine-and-lopinavir-ritonavir-treatment-arms-for-covid-19

2_ https://solidarites-sante.gouv.fr/actualites/presse/communiques-de-presse/article/communique-de-presse-hydroxychloroquine-27-mai-2020

3_ https://www.who.int/fr/news/item/04-07-2020-who-discontinues-hydroxychloroquine-and-lopinavir-ritonavir-treatment-arms-for-covid-19

4_ http://www.francesoir.fr/politique-france/discovery-une-faute-grave-de-la-recherche-francaise-en-plus-dune-faute-medicale


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