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Vendredi, 29 Mars 2024

Le discours de l’ex-directeur de l’OIAC sur la Syrie bloqué au Conseil de Sécurité par 6 pays

Auteur : Al Manar (Liban) | Editeur : Walt | Mercredi, 07 Oct. 2020 - 08h53

Au cours d’une réunion consacrée au dossier chimique syrien, plusieurs pays y compris la France n’ont pas donné la parole à l’ancien chef de l’Organisation pour l’interdiction des armes chimiques (OIAC) José Bustani. Ils auraient eu peur d’une éventuelle révélation devant le Conseil de sécurité, a indiqué la Russie.

L’intervention de l’ancien directeur général de l’Organisation pour l’interdiction des armes chimiques (OIAC), José Bustani, a été bloquée par plusieurs pays occidentaux dont la France lors de la réunion du 5 octobre du Conseil de sécurité de l’Onu qui abordait le dossier chimique syrien.

Ce sont le Royaume-Uni, la France, la Belgique, l’Estonie, l’Allemagne et les États-Unis qui souhaitaient protester contre le rapporteur, a déclaré Jonathan Allen, représentant permanent par intérim du Royaume-Uni à l’Onu.

Bien que « Monsieur Bustani soit un diplomate respecté » en raison de son départ de l’OIAC « de nombreuses années avant qu’elle [l’organisation, ndlr] ait commencé à étudier la question des armes chimiques en Syrie, il ne peut pas présenter une expérience ou une information pertinente sur l’application de la résolution 2118 », a déclaré M. Allen. Adoptée en 2013, cette résolution a pour objet l’utilisation des armes chimiques en Syrie.

Comme la réunion était consacrée à l’étude de l’application de la résolution et de la décision du conseil exécutif de l’OIAC du 27 septembre 2013, la discussion devait se focaliser sur ces questions, a poursuivi le chef par intérim de la mission britannique à l’Onu.

La question a été soumise au vote. Les six pays cités se sont prononcés contre, six autres se sont abstenus. Trois pays dont la Russie qui présidait la réunion ont voté pour.

Réaction russe

Les représentants des pays occidentaux qui n’ont pas permis à José Bustani de tenir son discours devaient avoir peur d’une éventuelle révélation de l’ancien directeur, a estimé le représentant permanent de la Russie à l’Onu, Vassili Nebenzia.

« Je suppose qu’ils ont été tellement effrayés par une éventuelle révélation qu’aurait pu faire l’ancien directeur générale de l’Organisation pour l’interdiction des armes chimiques lors de la réunion, qu’ils ont simplement décidé de refuser sa participation », a-t-il déclaré après la réunion du Conseil de sécurité.

Fin septembre, Ian Henderson, inspecteur de la Douma qui s’était opposé à la version finale du rapport de l’OIAC sur le sujet, a déclaré que le texte avait été rédigé par des personnes qui se trouvaient hors des frontières syriennes.

C’est la raison pour laquelle les conclusions présentées ne peuvent pas présenter une situation réelle, a conclu M. Henderson en marge d’une réunion tenue en formule Arria, à savoir une rencontre confidentielle du Conseil de sécurité.

***

ONU/Syrie – Querelle autour du « dossier chimique » et de l’opportunité d’un précieux témoignage

par Bachar al-Jaafari.

Le 5 octobre courant, s’est tenue, en personne, une énième réunion du Conseil de sécurité sur ledit « dossier chimique syrien ». L’organe de presse en langue française parle d’une séance houleuse[1], la proposition de la Fédération de Russie de faire intervenir le premier Directeur général de l’Organisation pour l’Interdiction des Armes Chimiques [OIAC], M. José Bustani, ayant été rejetée par 3 voix pour, 6 voix contre et 6 abstentions.

Le représentant permanent de la Russie, M. Vassili Nebenzia, qui préside le Conseil pour ce mois d’Octobre, a quand même donné lecture de la déclaration de M. Bustani, suscitant la colère des alliés au sein de l’OTAN, dont la Turquie et la France pour lesquelles les preuves de l’usage d’armes chimiques par le gouvernement syrien seraient « incontestables ». Et ce, en dépit de preuves contraires tout aussi incontestables et de la déclaration de M. Bustani, finalement enregistrée, et dont la vidéo a été publiée par le site « The Grayzone »[2].

En résumé, après avoir rappelé qu’il avait été démis de ses fonctions suite à une campagne orchestrée par les États-Unis en 2002[3] pour avoir tenté de faire respecter la Convention sur l’Interdiction des Armes Chimiques [CIAC], renvoi jugé illégal par le Tribunal administratif de l’Organisation internationale du travail, M. Bustani aborde les préoccupations émanant du cœur même de l’OIAC ; c’est-à-dire, des scientifiques et ingénieurs impliqués dans l’enquête sur l’attaque chimique présumée à Douma, le 7 avril 2018.

Préoccupations notamment exprimées par un fonctionnaire de l’OIAC en sa présence et devant un panel d’éminentes personnalités invitées par la « Courage Fondation » en Octobre 2019. Il dit textuellement : « l’expert a fourni des preuves irréfutables et documentées d’une conduite hautement discutable et potentiellement frauduleuse dans le cadre du processus d’enquête ». Il ajoute que, par la suite, un groupe d’experts a unanimement exprimé son inquiétude face aux « pratiques inacceptables » dans l’enquête en question et a appelé l’OIAC à permettre aux inspecteurs, ayant participé à cette enquête sur l’incident de Douma, de faire part de leurs observations devant une instance appropriée des États parties de la Convention sur l’Interdiction des Armes Chimiques [CIAC]. Personnellement troublé, il dit avoir été obligé de faire une déclaration publique appelant au retour de l’OIAC vers une indépendance non discriminatoire et une plus grande transparence.

En effet, M. Bustani considère que « le travail de l’OIAC doit être transparent car sans transparence, il n’y a pas de confiance ». D’où un appel renouvelé en novembre 2019 par lune lettre ouverte de soutien à la déclaration de la Fondation Courage, signée par nombre de personnalités, dont lui-même, et adressée aux représentants permanents auprès de l’OIAC, pour leur demander de prendre des mesures en faveur de plus de transparence, afin de restaurer l’intégrité de l’organisation et ainsi regagner la confiance du public, dont nul ne nie le déclin ; lettre restée sans réponse « derrière un mur impénétrable de silence et d’opacité ».

Quant à l’obligation de confidentialité, M. Bustani estime que « la transparence et la confidentialité ne s’excluent pas mutuellement, mais que la confidentialité ne peut pas être invoquée comme un écran de fumée devant un comportement incorrect ». Il conclut sa déclaration par un appel personnel au Directeur général de l’OIAC, M. Fernando Arias, qu’il invite à permettre aux inspecteurs chargés de l’enquête sur l’incident de Douma de lui faire part de leurs préoccupations en personne, vu que dans tous les cas il est impératif que la question soit traitée ouvertement et sans tarder.

Des propos qui ne contredisent en rien la déclaration de l’envoyé permanent de la Syrie auprès des Nations Unies, le Docteur Bachar al-Jaafari. [NdT].

***

Monsieur le Président,

Je commencerai par vous féliciter, ainsi que votre pays ami, pour votre présidence de ce mois-ci du Conseil de sécurité. Nous sommes pleinement confiants en votre bonne gestion de ses travaux et dans le positionnement de la Fédération de Russie fondé sur les principes du droit international et les dispositions de la Charte des Nations Unies. Je vous remercie pour avoir organisé cette séance publique sur ledit « dossier chimique » et je suis d’accord pour dire, comme vous l’avez déclaré il y a quelques jours, que nous n’avons rien à cacher ou à craindre et que nous disposons de nombre d’informations et de vérités relatives à ce dossier que le public doit pouvoir examiner, indépendamment de la vision hostile partisane et des mensonges promus par certains pays occidentaux et les médias qui en dépendent. Je renouvelle aussi le soutien de mon pays à la Fédération de Russie face aux allégations occidentales concernant l’affaire Navalny, précédée par l’affaire Skripal.

Monsieur le Président,

Nous sommes reconnaissants aux délégations permanentes de la Fédération de Russie et de la République populaire de Chine pour avoir pris, le 28 septembre dernier, l’initiative d’une session informelle du Conseil de sécurité, conforme à la formule Arria, afin de discuter de la mise en application de la résolution 2118 (2013) et du rôle de l’OIAC en la matière. Une session d’une grande importance vu qu’elle a donné à entendre les témoignages et les exposés d’experts, dont M. Ian Henderson, l’un des inspecteurs les plus expérimentés de l’OIAC au sein de laquelle il a travaillé pendant plus de douze ans, s’est rendu en Syrie à plusieurs reprises dans le cadre des missions de cette organisation et fut le Chef de l’équipe ayant participé à l’enquête sur l’incident de Douma ; M. Theodore Postol, Professeur émérite en science, technologie et politique de sécurité nationale au Massachusetts Institute of Technology ; M. Aaron Maté, journaliste indépendant et collaborateur du site internet « The Grayzone » et de l’hebdomadaire « The Nation ».

En effet, les témoignages et les informations scientifiques documentées fournies par ces experts ont démontré l’extrême politisation imposée par certains gouvernements occidentaux à l’OIAC, afin d’en user comme d’une plate-forme pour  la fabrication d’accusations destinées à justifier d’une part, les agressions contre la Syrie par un seul pays ou par trois pays réunis [allusion à l’attaque tripartite du 14 avril 2018 par les USA, la Grande Bretagne et la France ; NdT] ; d’autre part, à achever ce que les commanditaires n’ont pu réaliser via l’exploitation du terrorisme et son soutien illimité par tous les moyens possibles, ou via la tentative d’étranglement du peuple syrien par des mesures coercitives unilatérales qu’ils se plaisent à désigner par le mot « sanctions ».

Naturellement et comme le dit le proverbe bien connu,  « On peut emmener le cheval à l’abreuvoir mais on ne peut pas le forcer à boire », les représentants de certains gouvernements occidentaux sont restés sourds aux vérités scientifiques indubitables, juste parce qu’ils sont par principe ancrés dans leurs positions hostiles à l’égard de mon pays et qu’ils cherchent à dissimuler les crimes des organisations terroristes, notamment leur utilisation d’armes chimiques et de gaz toxiques contre des civils.

Tout comme ils refusent de reconnaître la vérité dûment établie depuis juin 2014, lorsque Madame Sigrid Kaag, Coordinatrice de la mission conjointe chargée du démantèlement des armes chimiques de la Syrie, est venue présenter devant ce Conseil son rapport final affirmant que la Syrie avait respecté tous ses engagements et que son stock de produits chimiques avait été entièrement détruit à bord du cargo américain MV Ray. Par la suite, l’OIAC avait vérifié que les 27 installations syriennes de production de produits chimiques avaient également été détruites et, par conséquent, que la Syrie ne possède plus d’armes chimiques.

Telle est la vérité sur laquelle devrait se fonder le Conseil et non sur la question posée par mon collègue, l’ambassadeur de France, lorsqu’il demande : « [Le régime prétend avoir détruit ses stocks en 2014], alors d’où viennent les armes chimiques qui ont été utilisées en Syrie depuis ? ». C’est là une question logique dont la réponse toute simple se trouve dans plus de 200 lettres officielles adressées, par nos soins, au Conseil de sécurité depuis la première utilisation d’armes chimiques contre des soldats syriens dans la ville de Khan al-Assal, aux environs d’Alep, en mars 2013. Lesquelles lettres regorgent d’informations détaillées sur ceux qui font passer en contrebande les substances chimiques dans mon pays et les mettent à la disposition des groupes terroristes à Idleb et ailleurs.

Et bien sûr, votre Excellence Monsieur l’Ambassadeur de la France, la majorité de ces passeurs est liée aux services de renseignement occidentaux, dont les services français, qui travaillent avec des organisations terroristes opérant dans mon pays. Mais il semble que certains ne veulent pas se donner la peine de lire.

Monsieur le Président,

Il est regrettable qu’au cours de cette session certaines délégations occidentales aient utilisé des mots et des qualificatifs d’une grande laideur contre d’éminents savants qui ont tenté d’aider ce conseil à atteindre la vérité ; certaines de leurs interventions ayant dépassé les limites de la décence parce qu’ils ne veulent pas la vérité, mais veulent continuer à exploiter le terrorisme, la désinformation et les agressions.

Il est tout aussi regrettable que l’OIAC qui a remporté le prix Nobel de la paix en 2013, en reconnaissance de son travail de démantèlement des armes chimiques et notamment en aidant le gouvernement syrien à se débarrasser de ses stocks, se soit transformée en un simple outil entre les mains d’une poignée de pays occidentaux destiné à s’en prendre à d’autres pays ; ce qui lui fait perdre une grande partie de sa crédibilité, de son professionnalisme, de sa technicité et nous pousse, en tant qu’États membres, à œuvrer pour rectifier sa déviation afin qu’elle remplisse le rôle attendu.

Les activités de l’OIAC relatives à mon pays et nombre de ses rapports ont montré que des miracles imaginaires sont toujours possibles et peuvent être fabriqués dans ses laboratoires à La Haye et dans certains centres de renseignement occidentaux, afin de s’en prendre à des États membres des Nations Unies comme ce fut le cas pour Irak, lorsque l’administration américaine s’est appuyée sur des mensonges diffusés et promus au sein de ce même Conseil pour l’envahir, l’occuper, détruire ses institutions et piller ses richesses et ses potentialités. L’avez-vous oublié ?

Autoriserez-vous la promotion de mensonges similaires pour justifier l’agression et la destruction de mon pays et d’autres pays, comme certains ont détruit la Libye ?

Autoriserez-vous que de telles vérités restent enterrées dans les sous-sols des Nations Unies à l’intérieur de boîtes qui ne s’ouvriraient que soixante ans après, comme c’est le cas des rapports de Hans Blix, de Scott Ritter, de la commission spéciale des Nations Unies [UNSCOM] et de l’enquête sur les stocks d’armes de destruction massive [COCOVINU], garantissant ainsi la non information de plusieurs générations sur des faits liés à l’invasion américano-britannique de l’Irak ?

Et qui sait, certains pourraient aller jusqu’à répéter l’assassinat de l’expert britannique en guerre biologique, David Kelly, l’un des inspecteurs des Nations Unies en Irak qui fut retrouvé mort et prétendument suicidé après avoir informé la BBC britannique que le gouvernement de son pays avait exagéré les capacités militaires de l’Irak et le danger de ses armes biologiques, afin de convaincre le peuple britannique de la nécessité de lancer une guerre contre ce pays.

Nous appelons tous les États membres de l’OIAC à dénoncer la politisation de sa mission et à travailler à la débarrasser des graves défauts portant atteinte à sa crédibilité, tout comme nous appelons son Directeur général à s’attaquer aux irrégularités constatées et à les corriger, au lieu de céder aux pressions occidentales et aux agendas de gouvernements qui veulent pérenniser le dossier chimique afin d’en user comme carte de pression sur le gouvernement syrien et ses alliés.

Monsieur le Président,

Mon pays a affirmé à maintes reprises qu’il n’utilisait ni n’utiliserait des armes chimiques et qu’il s’engage à coopérer avec l’OIAC, son Secrétariat technique et son Équipe d’évaluation des déclarations ou IIT, afin de régler les questions en suspens et clore définitivement ce dossier dans les meilleurs délais.

À cette fin, le 16/09/2020, mon pays a soumis son 82ème rapport mensuel sur les activités liées à la destruction des produits chimiques et de leurs installations de production au Secrétariat technique de l’OIAC. Par ailleurs, l’accord de coopération tripartite entre le gouvernement syrien, les Nations Unies et l’OIAC a été prolongé pour une période de six mois à compter du 30/09/2020. De plus, une 23ème série de consultations a eu lieu du 28/09/2020 au 01/10/2020 entre le gouvernement syrien et l’Équipe d’évaluation des déclarations, laquelle s’est rendue en Syrie et a exécuté la totalité de son programme avec la pleine coopération du gouvernement syrien ; la totalité de son programme, Madame Nakamitsu !

Une coopération syrienne accueillie par une escalade continue de la promotion de mécanismes illégaux adoptés par certains pays occidentaux en violation des dispositions de la CIAC, et par un projet de résolution soumis par l’administration américaine dans le but de promouvoir les mensonges et de les imposer par les pressions et les menaces. Ce qui confirme d’une part, les tentatives de ces pays cherchant à utiliser l’OIAC comme plate-forme destinée à servir leurs agendas belliqueux et expansionnistes ; d’autre part, la duplicité avec laquelle l’administration américaine traite la question des armes chimiques. D’autant plus que les États-Unis, qui font partie de la CIAC, sont le pays qui possède d’énormes stocks d’armes chimiques depuis la Seconde Guerre mondiale et qui refuse de les détruire.

Et ce qui ajoute encore plus d’hypocrisie à ce scandale c’est que les administrations américaines successives ainsi que leurs alliés au sein de l’OTAN ne mentionnent ni de près ni de loin l’arsenal nucléaire, chimique et biologique d’Israël, resté jusqu’ici en dehors des accords internationaux au sujet de ces armes ; ce qui menace la paix et la sécurité dans notre région et dans le monde.

En conclusion, Monsieur le Président,

Les collègues ambassadeurs des pays occidentaux s’acharnent à  saper la mémoire de leur belle littérature humaniste, immortalisée par Shakespeare, Jane Austen, Voltaire, Flaubert, Goethe, Brecht, Hemingway, Edgar Allan Poe, Mark Twain… en lui substituant une « littérature du mensonge », vu tout ce qu’il nous ont donné à entendre comme lectures mensongères et trompeuses, dignes d’un roman jaune mentalement déséquilibré sous l’effet de l’atmosphère pandémique d’un coronavirus dominant les équilibres du monde ces jours-ci.

Je ne commenterai pas les fausses accusations portées par certains collègues occidentaux contre mon pays au sujet de l’usage d’armes chimiques. Je me contenterai de leur rappeler que c’est plutôt leurs pays qui ont utilisé des armes chimiques, biologiques, nucléaires, et qui possèdent un arsenal de l’ensemble de ces armes suffisant pour détruire les planètes de tout le système solaire.

Ce sont leurs pays qui imposent des mesures économiques coercitives unilatérales au peuple syrien et à d’autres peuples tout en empêchant la reconstruction de ce que le terrorisme a détruit dans mon pays.

Ce sont leurs pays qui ont créé Al-Qaïda ainsi que Daech et qui se sont servis des courants islamistes. Je n’ai pas dit islamiques mais « islamistes », ceux-là qui font commerce de la religion afin de mettre à exécution les agendas du choc des civilisations, des cultures et des religions ; lesquels agendas ont détruit l’Irak et la Libye, ont répandu la culture du blocus, des invasions et des menaces, de l’esclavage et de l’occupation.

Ceux qui ont commis tout cela contre l’humanité ne sont un exemple ni pour nous ni pour d’autres.

Et, aujourd’hui, celui qui craint le témoignage du premier Directeur de l’OIAC devant ce Conseil a peur de ce qui pourrait être révélé sur la désinformation, les tromperies et le détournement des mécanismes du Conseil de sécurité et de l’OIAC ; le tout pour discréditer mon pays, ainsi que la réputation de la présidence russe, et empêcher la clôture de ce dossier ouvert depuis sept ans et ayant suscité 84 sessions formelles de ce Conseil, sans compter nombre d’autres sessions informelles.

Merci, Monsieur le Président.

Dr. Bachar al-Jaafari

Envoyé permanent de la Syrie auprès des Nations Unies 

Notes:

[1] Au Conseil de sécurité, une querelle de procédure divise les membres autour des activités de l’Organisation pour l’interdiction des armes chimiques] https://www.un.org/press/fr/2020/cs14318.doc.htm

[2] Exclusive: Ex-OPCW chief Jose Bustani reads Syria testimony that US, UK blocked at UN] https://www.youtube.m/watch?v=ZgIDlgD_txM&feature=youtu.be

[3] [JOSE BUSTANI : L’HOMME QUI A DIT NON AUX AMERICAINS !]

https://prochetmoyen-orient.ch/jose-bustani-l-homme-qui-a-dit-non-aux-americains/

Source : Vidéo Alikhbaria Syria / FB https://www.facebook.com/Alikhbaria.Sy/videos/341373687203807

traduit par Mouna Alno-Nakhal


- Source : Al Manar (Liban)

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