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Vendredi, 26 Avr. 2024

La lutte des classes disparaît au profit de l'affrontement de la guerre entre «races»

Auteur : Observateur Continental | Editeur : Walt | Mercredi, 17 Juin 2020 - 14h44

Ce mercredi 17 juin, Manuel Valls, l'ancien premier ministre socialiste, après les différentes manifestations contre les discriminations en France, regrette les «liens entre le mouvement indigéniste et une partie de la gauche».

Manuel Valls, aujourd'hui conseiller municipal à Barcelone et qui assure ne «rien» demander en vue d'un potentiel remaniement veut alarmer en affirmant rester «attentif à ce qui se passe en France», particulièrement face aux manifestations contre les discriminations qui ont lieu un peu partout en France depuis le début du mois de juin dans la suite de celles des États-Unis provoquées par le décès de George Floyd. Il déclare dans un entretien paru dans Valeurs Actuelles: «Les comparaisons avec le meurtre raciste et ignoble de George Floyd sont inacceptables car elles servent à accuser la France d'être raciste, à démontrer un supposé racisme d'État».

L'ancien premier ministre estime que «la lutte des classes disparaît au profit de l'affrontement de la guerre entre «races»», que «cette guerre est terrible car elle essentialise en fonction de la couleur de peau. Elle s'agrège, mais elle est aussi en concurrence avec l'islam politique. C'est un cocktail explosif». C'est une une «logique de victimisation» que l'ex-candidat à la primaire de la gauche de 2017 voit dans ces comportements, une victimisation «renforcée grâce aux liens entre le mouvement indigéniste et une partie de la gauche» avec «le NPA, des écologistes, une frange de La France Insoumise, du PC, voire une minorité du Parti socialiste».

La mobilisation, en France, s'est orienté autour du décès d'Adama Traoré, ce jeune homme noir de 24 ans qui est mort après avoir été arrêté par les forces de l'ordre en 2016 à Beaumont-sur-Oise (Val-d'Oise). Même si Manuel Valls considère que son décès est «un drame», l'ancien premier ministre trouve regrettable qu'il soit «instrumentalisé par sa sœur, Assa, et le collectif de soutien». Manuel Valls souligne: «J'établis évidemment une distinction entre les organisateurs de ces manifestations et ceux qui s'y rendent en toute bonne foi, qui sont indignés par le racisme et veulent le dénoncer. C'est un mouvement planétaire qui est plutôt sain».

Sur les «violences policières» qui sont dénoncées dans les manifestations, l'ancien ministre de l'Intérieur répond: «La police, comme la gendarmerie, est profondément républicaine».


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