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Dimanche, 05 Mai 2024

Profits records pour les entreprises du CAC-40

Auteur : Jean LEVY | Editeur : Walt | Mardi, 11 Juill. 2017 - 15h10

« La France accuse un lourd déficit, plusieurs milliards d’euros » nous prêchent le roi Macron et son gouvernement. Et pour tenter de combler ce « trou budgétaire », l’ex-associé gérant de la banque Rothschild annonce de nouvelles mesures d’austérité frappant salariés, privés d’emploi et retraités…

Pas les entreprises du CAC 40 regorgeant de milliards, bien sûr,  – leurs dirigeants sont aux manettes du pouvoir – mais ceux qui, selon le Président « n’ont pas réussi et sont rien », la masse de notre peuple à qui ils ont fait croire que le ‘danger’, c’était « les extrêmes », La France Insoumise et le Front National…

Beaucoup de braves gens impressionnés sont tombés dans l’attrape…

Chacun va mesurer l’ampleur de la supercherie, mise en scène depuis plus d’un an par les forces de l’argent, à l’aune des sacrifices dont la piétaille va payer la note, alors que l’oligarchie va sabler le champagne.

Mais il n’est jamais trop tard pour réagir. Le plus tôt sera le mieux, car non contents de s’attaquer au pouvoir d’achat, à la santé, à la retraite, la nouvelle noblesse de la fortune vise à réduire à néant les moyens de défense qui restent aux salariés : le Code du Travail gagné au fil des années de combat ouvrier , dernière digue qui protège encore collectivement et personnellement le peuple travailleur.

Ne laissez pas Macron et ses donneurs d’ordre légiférer pour leur bénéfice propre. La France n’est pas une entreprise privée dont le Conseil d’administration aurait de droit de prendre les citoyens pour ses esclaves.

Le peuple, un certain 14 juillet, a su prendre une fois la Bastille des privilèges et de l’absolutisme.

Il saura bien recommencer.

LE BULLETIN DE ( bonne) SANTE DU CAPITAL

Heureux comme un grand groupe en France ?

Presque. Engie et LafargeHolcim ont publié, jeudi 2 mars, des résultats annuels qui confirment la santé toujours meilleure des entreprises du CAC 40.

Sous réserve que le dernier membre de ce club, Carrefour, dévoile le 9 mars des chiffres conformes aux attentes, les 40 champions français auront dégagé ensemble quelque 75,5 milliards d’euros de bénéfice net en 2016.

Un montant solide, en hausse de 32 % par rapport à celui de 2015.

Leurs dirigeants ne sont cependant pas totalement euphoriques : ces bons résultats peinent à se traduire dans les cours de Bourse. En un an, l’indice CAC n’a progressé que de 12 %, quand les actions ont grimpé de 20 % à Londres, 23 % en Allemagne et même 30 % à Wall Street.

Les ténors du capitalisme français ont néanmoins de quoi se réjouir. Pour la plupart d’entre eux, ils ont réalisé d’excellentes performances en 2016. Sur les 39 groupes du CAC qui ont présenté leurs comptes, 30 ont amélioré leurs résultats d’une année sur l’autre. La palme revient à ArcelorMittal. Le numéro un mondial de l’acier a enfin dégagé un bénéfice après quatre exercices consécutifs dans le rouge. En un an, le groupe de la famille Mittal est passé d’une perte nette de 7,3 milliards d’euros à un bénéfice de 1,6 milliard, notamment grâce à la remontée des prix de l’acier.

LafargeHolcim s’est également bien redressé. La fusion passée, le repreneur suisse de Lafarge* a dégagé un profit net de 1,7 milliard d’euros, au lieu d’une lourde perte, et doublé son bénéfice net récurrent. Et si de nouvelles dépréciations d’actifs ont maintenu Engie dans le rouge, contrairement aux espoirs, le groupe a néanmoins beaucoup réduit l’ampleur de son déficit.

Parmi les autres progrès notables figurent les excellents scores de PSA (le bénéfice a presque doublé) et surtout de Renault, qui a affiché les meilleurs résultats de son histoire : « Une croissance record et une rentabilité record », a résumé son patron Carlos Ghosn, plus puissant que jamais.

Les poids lourds de la finance ont eux aussi arrondi leurs profits, à l’image de BNP Paribas et d’AXA, qui dominent une nouvelle fois le palmarès devant Total, Sanofi et LVMH.

« Les grandes entreprises françaises bénéficient d’un contexte favorable, explique Philippe Kubisa, un des associés du cabinet de conseil PwC. Elles peuvent emprunter à des taux d’intérêt historiquement bas pour financer des acquisitions, acheter de l’énergie à des prix toujours limités, et sont aidées par la faiblesse de l’euro par rapport au dollar. » Présentes partout sur la planète, elles peuvent en outre capter une croissance mondiale toujours assez forte (+ 3 % à + 4 % attendus en 2017) malgré la langueur de l’économie nationale. Autre élément positif : la fin de la baisse des prix des matières premières, qui permet à des groupes comme Michelin ou Saint-Gobain de remonter leurs tarifs.

Même la sortie du Royaume-Uni de l’Union européenne n’a pas eu à ce stade l’impact redouté. Eurotunnel, l’une des sociétés a priori les plus menacées, qui n’appartient pas au CAC, a au contraire signé sa « sa meilleure année depuis l’ouverture du tunnel« , s’est félicité son PDG Jacques Gounon.


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