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Mardi, 16 Avr. 2024

« La maladie du malheur » cette autre Pandémie ou l’arme absolue de la macronie

Auteur : JP Kadeyan | Editeur : Walt | Lundi, 20 Févr. 2023 - 18h27

En 2020, le monde a été frappé par l’apparition du COVID-19, un nouveau virus potentiellement mortel. Cette maladie a semé la peur et la désolation, sans aucun remède ni vaccin immédiatement disponible. Les populations ont été confrontées à des informations alarmantes sur la propagation rapide de la maladie, ainsi que sur les risques de mortalité élevés pour les personnes les plus vulnérables.

Les mesures de confinement mises en place en mars 2020 ont accentué cette peur, les gens étant contraints de rester chez eux et de limiter leurs interactions sociales. Les médias ont diffusé en continu des informations sur les taux de contamination, les chiffres de mortalité, les problèmes de surcharge hospitalière, ainsi que sur les effets économiques de la crise. De plus, la peur a été renforcée par les incertitudes sur le virus lui-même, sa transmission, la disponibilité et l’efficacité des vaccins. Les restrictions sanitaires ont également eu un impact sur la vie quotidienne, limitant les déplacements, les événements sociaux, les activités de loisirs, et même les rassemblements familiaux.

En somme, la peur liée au COVID-19 a été omniprésente pour les Français en 2020 et 2021, affectant tous les aspects de leur vie. La gestion de la crise sanitaire a également eu un impact considérable sur la santé mentale de la population. Cela a marqué l’apogée d’une nouvelle « maladie », qui se développe avec une force inouïe, alors qu’auparavant elle était plus réservée à de petits cercles. Cette maladie n’est pas une pathologie à proprement parler, mais plutôt une tendance à la négativité, à la rumination et à la plainte, qui peut se transmettre de génération en génération, ou parfois par simple contact.

Les personnes atteintes de cette maladie ont souvent des difficultés à voir le positif dans les situations, et peuvent être très critiques envers les autres et parfois envers elles-mêmes. Elles peuvent également être enclines à la victimisation, se sentant souvent impuissantes face aux événements de leur vie. Cependant, il est important de souligner que la « maladie du malheur » n’est pas une fatalité. Il est possible de lutter contre cette tendance en entourant notre vie de personnes positives et en prenant soin de notre propre santé mentale. En effet, notre environnement social peut avoir un impact considérable sur notre bien-être psychologique. Si des personnes positives et bienveillantes peuvent nous apporter du soutien et de l’encouragement, en revanche, les personnes négatives peuvent avoir des effets néfastes sur notre santé mentale. Elles peuvent nous entraîner dans leur cercle vicieux de rumination de plainte et de peur, et nous faire ressentir encore plus de stress et d’anxiété, aboutissant à un abandon de toute volonté.

Mais qu’en est-il de cette « Maladie du Malheur » lorsque c’est l’État qui fait naître l’anxiété et en fait un art de la gouvernance ?

En période de crise, les dirigeants ont un rôle à jouer pour favoriser le bien-être psychologique de la population. Les discours pessimistes et anxiogènes peuvent renforcer la sinistrose, causer de la détresse mentale chez les plus vulnérables et engendrer une dangereuse polarisation de la société. Les dirigeants politiques ont la responsabilité de promouvoir le bien-être de leurs citoyens et de créer un climat positif pour la société, inspirer l’espoir et encourager les initiatives positives pour améliorer la situation. Cependant, la « Maladie du Malheur » peut se propager lorsque l’État fait naître l’anxiété et en fait un art de gouvernance.

Et c’est ce que nous fait vivre la macronie depuis 2017 (et même avant si l’on admet le rôle de Emmanuel Macron auprès du non-regretté François Hollande).

Nous étions déjà habitués à la sinistrose. C’est un terme qui désigne une vision pessimiste et négative de la société et du monde en général. Elle peut aussi être causée par des facteurs externes tels que la situation économique, la politique, la situation dans le monde. 

Certains dirigeants peu scrupuleux peuvent utiliser une approche pessimiste pour mobiliser leur électorat et justifier leurs politiques, entraînant une dangereuse polarisation de la société. En effet, les leaders politiques ont la responsabilité de promouvoir le bien-être de leurs citoyens et de créer un climat positif pour la société.

Avec la « Maladie du Malheur », la sinistrose a laissé la place à une anxiété systématique. La stratégie de la Macronie repose sur la création de l’anxiété voire de la peur pour imposer ses projets. Toutefois, cette méthode ne permet pas d’encourager les initiatives positives et crée plutôt des sentiments d’anxiété, de cynisme et même de désespoir chez les plus vulnérables. Les deux élections qui ont donné la victoire à Emmanuel Macron se sont construites sur un dictat malsain : « Moi ou le Chaos ».

La stratégie politique du président Emmanuel Macron repose sur la création de l’anxiété, voire de la peur, chez les citoyens. C’est la seule façon qu’il connaît pour imposer ses projets, et le bien-être des Français, du peuple, n’en fait pas partie.

Le président de la République est perçu comme anxiogène. Sa politique économique et sociale en est un élément de preuve : lorsqu’il s’agit des plus puissants, il est ultra-libéral, mais pour les classes moyennes et populaires, il est à la limite du marxisme. Selon ses opposants, sa politique de réformes, notamment celle du marché du travail, a engendré une précarisation de l’emploi et une augmentation des inégalités sociales qui ont détruit la cohésion sociale en France. Si les Français descendent dans la rue spontanément, comme lors du mouvement des Gilets Jaunes, le président refuse toute discussion réelle et va jusqu’à créer le chaos en transformant des manifestations pacifiques en émeutes, mettant en danger la vie de simples citoyens face à des forces de l’ordre instrumentalisées qui ne respectent pas les droits des citoyens. La méthode Macron consiste à rendre impossible tout débat en réduisant l’opposant à un petit déterminant : « casseur ». Il n’y a plus de peuple qui pleure sa souffrance, mais des casseurs qui viennent assassiner les petits commerçants et tuer l’économie. Quant aux politiques qui soutenaient ce bas peuple « inculte », « peu diplômé » ils étaient alors réduits à l’état de vils « populistes ».

La gestion de la « pandémie de Covid-19 » a été une merveille de pensée totalitariste ! Les mesures de confinement et de restrictions des libertés individuelles se sont enchaînées. Pour imposer une vaccination obligatoire avec un produit pas encore testé par les laboratoires, pour interdire des essais cliniques alternatifs, le président n’a utilisé que deux arguments : « Si vous n’obéissez pas, vous êtes des égoïstes assassins » et, bien sûr, le petit déterminant pour les opposants : « complotistes ». Toute la gestion de la crise n’a eu de cesse que de créer un climat de peur, ne reposant sur rien de réellement scientifique, car comme pour les chasseurs, il y a les bons et les mauvais scientifiques, tout dépendant s’il y a allégeance aux industries pharmaceutiques ou non. Cette gestion délétère a fini de répandre définitivement la « maladie du malheur » au sein de la population française. Quant à ceux qui évoquent la dérive autoritaire de Emmanuel Macron, on leur demande de comparer la Corée du nord à la France, oubliant que même Cuba faisait figure de démocratie à côté du régime de Pyongyang.

Une part non négligeable, voire majoritaire, de l’opinion publique s’inquiète des questions liées à l’immigration, reprochant au président d’être trop permissif envers les migrants et de ne pas suffisamment protéger les frontières. Les petits noms ont leur importance, car un migrant c’est avant tout dans la représentation mentale un « gentil voyageur ». Cela contribue à adoucir leur image et à dissimuler la réalité de leur statut de « sans-papiers ». Les termes utilisés pour désigner les individus sont donc essentiels pour véhiculer une certaine vision de la question migratoire.

Il est indéniable que la question migratoire soulève des préoccupations légitimes chez de nombreux Français. Cependant, il est important de souligner que la migration est un phénomène complexe et multiforme, qui ne peut être réduit à une opposition manichéenne entre des « gentils » et des « méchants ». Le débat doit être ouvert et honnête sans angélisation ni stigmatisation. Mais point de débat réel autorisé. Pour interdire toute réflexion sérieuse sur la question, il a suffi d’accuser ceux qui s’interrogent d’être « racistes », « fascistes » ou même « nazis ». Les Français sont plongés dans un monde bipolaire où il n’y a que des gentils et des méchants, ce qui a pour effet de rendre certains mots et sujets interdits et d’accentuer l’anxiété sociétale.

En 2022, la macronie est en difficulté, car les mensonges se multiplient et deviennent de plus en plus visibles. Mais « par chance », il y a eu l’entrée des forces russes en Ukraine ! Je ne vais pas évoquer le débat pour savoir qui a raison entre les pro-Russes et les pro-Ukrainiens. Dès le début, le « camp du bien » s’est opposé « au camp du mal ». Il n’y a pas eu de véritable volonté de chercher la paix (les pacifistes ne sont plus dans le camp de gauche). Immédiatement, l’ennemi a été désigné, nos ministres sont entrés en guerre et chacun y est allé de sa déclaration guerrière, nous sommes abreuvés de visions apocalyptiques de bombes nucléaires et on nous montre que, face aux gens les plus gentils et pacifiques de la planète (les Ukrainiens), il y a un peuple assoiffé de sang qui mange les bébés (les Russes). Selon les mêmes « sources » le président Vladimir Poutine, complètement isolé, devrait déjà avoir été assassiné dix fois ou avoir succombé à l’un de ses dix cancers. Et nous, Français, nous n’avons pas le choix : soit nous acceptons de souffrir, de ne plus être une société riche et de supporter la douleur, soit nous serons atomisés et sous la dictature russe dans quelques mois.

Une fois de plus, nous sommes gouvernés par un dictat « Suivez-moi ou c’est le chaos ». Cette fois-ci, ils n’ont pas trouvé de petit mot affectueux pour désigner ceux qui ont une opinion différente, alors ils ont utilisé « pro-russe », « allégeance à la Russie » ou « suppôt des dictatures ». Il est donc impossible de lancer un débat sur la paix dans le monde, basé sur une analyse honnête de la situation, de l’histoire et des traités signés, puisque nous devenons ceux qui soutiennent le chaos atomique réclamé par les Russes ! Comment pouvons-nous échapper à cette anxiété ambiante… La « maladie du malheur » nous affecte en permanence, poussant beaucoup d’entre nous à baisser les bras.

La communication politique est un art subtil qui demande de savoir convaincre sans mentir ni manipuler. Malheureusement, il semble que la macronie ne maîtrise que trop bien l’art de la manipulation en s’appuyant sur la peur et l’anxiété. Pour preuve encore, la réforme des retraites, qui a été présentée comme un choix binaire : « Mon projet ou le chaos » ! Pour Emmanuel Macron, tout doit être prétexte à une guerre manichéenne du bien contre le mal.

Pourtant, la réalité est bien plus complexe. Chaque loi imposée par les macronistes a des conséquences opposées à ce qu’ils prétendent. Mais comment ne pas être inquiet en observant la dérive totalitaire de notre pays ? Les différents pouvoirs sont confisqués et les journalistes sont devenus des fonctionnaires récitant les leçons prises auprès du ministère de la propagande/culture (ou directement à la table de Macron).

Les affaires de mensonges prouvés et impunis s’accumulent presque quotidiennement, et il est impossible de détailler le marasme dans lequel nous vivons. Les condamnations, mises en examen et enquêtes en cours dans la macronie sont légion. Il y a eu l’affaire Benalla / McKinsey / la destruction du système de santé / BlackRock / Alstom / Rothschild / Pfizer / un mode de copinage entre macroniste / la remise en cause de notre souveraineté / la question de l’UE / l’insécurité / les soignants non vaccinés exclus / la dette hallucinante / les devoirs avant les droits / la négation de l’identité française / le transfert de la fabrication des moteurs Ariane en Allemagne / la destruction de notre secteur énergétique / la remise en cause de notre industrie nucléaire / Alcatel Lucent… Et il est facile de trouver d’autres exemples de ce désastre politique.

En définitive, la communication politique doit être réinventée pour ne pas sombrer dans le chaos. Elle doit être honnête, transparente et respectueuse du peuple, afin de lui donner l’envie de se rassembler pour construire un avenir meilleur. Les citoyens ont besoin d’être rassurés et de savoir que leur voix compte vraiment.

Avec cette politique basée sur la peur et l’anxiété qui fait sombrer la population dans cette « Maladie du Malheur » le gouvernement arrive à ses fins : les Français se désintéressent de la politique et perdent toujours un peu plus l’intérêt à participer au processus démocratique.

Les citoyens sont progressivement découragés de s’engager dans des débats politiques sains et constructifs, car ils ont été conditionnés à avoir peur des opinions divergentes. Cette peur peut empêcher d’exprimer naturellement son opinion et de participer aux discussions politiques, évitant de tomber sous le coup de la bien-pensance étatique.

De plus, lorsque les citoyens sont soumis à un discours politique basé sur la peur, cela mène à une polarisation de la société. Il devient difficile de travailler ensemble pour trouver des solutions communes.

Enfin, en se sentant impuissants à influencer les décisions politiques et ne plus croire en l’efficacité de la démocratie, les citoyens perdent leur motivation à participer au processus démocratique, ce qui est parfait pour un président qui ne se préoccupe jamais de ne représenter que moins de 30% des Français.


- Source : RI

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