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Comment George Soros contrôle le narratif des grands médias selon l’auteur Matt Palumbo

Auteur : Roman Balmakov | Editeur : Walt | Jeudi, 07 Juill. 2022 - 11h43

Son livre dévoile tous les rouages entre Soros, les médias et la politique

Matt Palumbo, auteur de «?The Man Behind the Curtain : Inside the Secret Network of George Soros » [L’homme derrière le rideau : au cœur du réseau secret de George Soros], détaille les liens entre le milliardaire et la politique américaine. Selon l’auteur, George Soros contrôle tout ce qui est écrit sur lui, mais plus encore, c’est lui qui supervise la façon dont le public doit interpréter l’actualité.

Soros a créé un concept financier appelé « réflexivité », qui, selon M. Palumbo, est « génial ». Ce concept permet à George Soros de réaliser la plupart de ses ambitions dans le secteur financier.

« [Dans les affaires], ce sont les objectifs qui déterminent la réalité et Soros a compris qu’il en était de même pour les médias. Si vous dites aux gens ce à quoi ils doivent s’attendre, ils vont réinterpréter la réalité », et cela peut être utilisé pour les orienter à pénétrer l’actualité d’une certaine façon, explique M. Palumbo lors d’une interview pour Facts Matter d’EpochTV.

« Pour une raison quelconque, si les populations pensent qu’une chose va se produire, elle finit par se produire », et Soros a appliqué ce principe dans les médias. Il s’agit d’induire les populations à croire qu’un événement n’ayant aucun ancrage dans la réalité a pourtant eu lieu.

Les agences de presses soutenues par Soros utilisent ce concept pour créer des récits erronés et induire les populations à croire qu’un événement s’est produit quand ce n’est absolument pas le cas. Grâce aux dizaines de millions de dollars que Soros verse dans les infrastructures médiatiques, il bénéficie d’un énorme réseau d’influence.

Il existe de nombreux médias grand public liés à Soros, dont « ABC, CBS, CNN, le Washington Post, le New York Times, je veux dire, la liste est très longue. Si on tape le nom de Soros, on peut voir comment les médias parlent de lui. Si jamais il y a quelque chose de négatif, ce sont ‘les antisémites disent : telle chose négative’ ».

Un groupe de surveillance dénommé Media Research Center (MRC) a documenté les liens que Soros entretient avec les infrastructures médiatiques. Selon le rapport du MRC, « Soros a dépensé plus de 52 millions de dollars pour financer des actifs médiatiques, dont les infrastructures comme des écoles de journalisme, le journalisme d’investigation et des organismes de l’industrie ».

De nombreux groupes de gauche, y compris des entreprises médiatiques, sont financés par la fondation Open Society de Soros. Ce groupe est connu pour financer des initiatives progressistes comme Black Lives Matter et Defund the Police, ainsi que des candidats politiques et des campagnes de procureur de district, poursuit M. Palumbo.

Des manifestants Antifa et Black Lives Matter protestent lors de la soirée électorale près de la Maison Blanche à Washington, le 3 novembre 2020. (Nicholas Kamm/AFP via Getty Images)

La fondation de Soros prétend promouvoir la démocratie et les libertés individuelles mais en réalité, elle soutient un programme plus radical, affirme l’auteur.

« Il y a ce qu’ils disent sur les événements d’un côté, et ce qu’il en est vraiment dans la réalité de l’autre », explique?t?il à propos de l’Open Society Foundation.

C’est Alexander Soros, le fils de George Soros qui dirige l’Open Society. En 2017, il a reçu 18 milliards de dollars de la part de son père pour financer des causes progressistes. Ils ont des antennes dans le monde entier, dont un bureau à New York.

Durant sa jeunesse en Hongrie, Soros était obligé de se faire passer pour un chrétien alors qu’Hitler montait au pouvoir. Les juifs étaient victimes de purges. Ceci explique pourquoi il soutient l’idéologie de gauche.

À cette époque, Soros a été recueilli par un chrétien. Celui-ci a déclaré aux autorités que Soros était son filleul. Soros a collaboré avec cet homme pour confisquer les biens des Juifs.

Lors d’une interview accordée en 1998 à l’émission 60 Minutes, l’animateur Steve Croft a demandé à Soros s’il se sentait coupable d’avoir confisqué les biens des Juifs hongrois, ce à quoi il a répondu par la négative.

« J’avais 14 ans, et je dirais que c’est là que mon caractère s’est forgé… qu’il faut penser à l’avenir, comprendre et anticiper les événements, et quand on est menacé, c’était une énorme menace diabolique, je veux dire, ce fut une expérience personnelle diabolique ».

Lorsqu’on lui a demandé s’il lui avait été difficile d’apprendre que ses compatriotes hongrois étaient envoyés dans des camps de la mort après avoir contribué à les priver de leurs biens, Soros a répondu?:

« Pas du tout, pas du tout. Peut?être parce que j’étais enfant, je n’ai pas fait le lien. Mais cela n’a posé aucun, aucun problème particulier. Je n’étais qu’un spectateur. Les biens étaient confisqués. Je n’ai donc joué aucun rôle dans cette opération. Je n’avais donc aucun sentiment de culpabilité ».

Dans le cadre de ses recherches, M. Palumbo a également constaté que de nombreuses personnes de l’Open Society de Soros ont ensuite travaillé pour des médias.

Par ailleurs, Soros a financé les campagnes de bien des hommes politiques démocrates et procureurs de district progressistes, soutenant ceux qui atteindraient les objectifs qu’il avait fixés.

« Quand on élit un procureur, il a une autonomie complète sur toutes ces choses, donc c’est juste : ‘ Eh ! je veux que la loi change, je soutiens un gars qui veut la changer en allant exactement dans mon sens’, il y va et la [loi] change du jour au lendemain ».

« Quand il y a une course pour le poste de procureur, et que chacun des candidats dépense quelques centaines de milliers de dollars, celui pour lequel on injecte un ou deux millions de dollars peut réellement gagner une élection grâce à cela. Et c’est arrivé à maintes et maintes reprises. Dans certains cas, le challenger abandonne tout simplement, car il sait que cela ne sert à rien ».

Soros contrôle financièrement une grande partie de ces organisations pour que le grand public ne sache surtout pas qui il est.

« C’est une sorte de contrat implicite : ‘J’ai déjà reçu de l’argent de ce gars, vais-je vraiment le dénigrer dans mon article ?’ Et beaucoup de gens choisissent simplement de ne pas le faire », note M. Palumbo.

Photo d'illustration: George Soros au Forum économique mondial (WEF), le 23 janvier 2020 à Davos, en Suisse. (Photo par FABRICE COFFRINI/AFP via Getty Images)


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