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Mardi, 01 Juill. 2025

Voici la preuve qu’Israël a perdu la guerre (et des signes que le conflit est sur le point de reprendre)

Auteur : Mike Whitney | Editeur : Walt | Lundi, 30 Juin 2025 - 16h55

Le régime qui justifie le génocide et la famine de millions de femmes et d’enfants dispose-t-il de l’éthique la plus élémentaire pour s’opposer à l’utilisation de l’arme la plus meurtrière au monde ?

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Le peuple américain n’a pas été informé des raisons pour lesquelles Israël a accepté un cessez-le-feu avec l’Iran. Oui, Israël s’est rapidement retrouvé à court d’intercepteurs de défense aérienne (le rendant plus vulnérable aux attaques iraniennes). Mais cette considération n’est que secondaire. La véritable raison pour laquelle il a voulu un cessez-le-feu tient aux frappes iraniennes incessantes, et ont dû rapidement mettre fin à l’hémorragie. Voilà pourquoi Israël a “jeté l’éponge” moins de deux semaines après la première salve, car l’Iran désintégrait une cible après l’autre sans qu’une fin ne soit en vue. Voilà ce qui a poussé Israël à capituler.

Bien sûr, ce n’est pas l’histoire racontée par les médias occidentaux, où la destruction massive des cibles stratégiques israéliennes (par des missiles balistiques iraniens) n’a absolument pas été relatée, l’information ayant été totalement omise de la couverture médiatique grand public. C’est pourquoi Israël a persuadé Trump de trouver une issue diplomatique. Parce que les pertes ont commencé à s’accumuler et que l’Iran ne “lâchait pas prise”.

Saviez-vous qu’il est illégal de publier des vidéos ou des photos de bâtiments touchés par des missiles iraniens en Israël ? En d’autres termes, si vous publiez des photos de bâtiments, d’infrastructures ou de bases militaires en feu, vous irez en prison. C’est ainsi que le gouvernement contrôle le discours et convainc le public qu’il est en train de gagner une guerre qu’il est en réalité en train de perdre. Mais ne vous fiez pas à mes arguments : voici une vidéo d’un présentateur israélien expliquant comment la censure gouvernementale empêche la population de comprendre ce qui se passe :

Raviv Drucker, Channel 13 :

“On doit pouvoir souligner les dégâts dus aux frappes de missiles en Israël. Je ne parle pas que de l’Institut Weizmann, il y a eu de nombreuses de frappes de missiles sur des bases de l’armée israélienne, sur des sites stratégiques, dont nous ne parlons toujours pas à ce jour. Et il y a une raison évidente à cela, comprise par tous chez nous. Mais cette raison évidente a créé une situation où le public ne se rend pas compte de la précision des Iraniens et des dégâts causés à divers endroits. Nous ne sommes informés que pour l’Institut Weizmann, mais nous ne savons rien pour le reste des cibles”.

Je répète : cette censure prive le public israélien d’informations sur la précision des Iraniens et des dégâts engendrés à de nombreux endroits.Que retenir de cette déclaration ?Que la nouvelle génération de missiles balistiques iraniens est pléthorique, précise et meurtrière. Il faut reconnaître au journaliste le mérite de penser que les gens ordinaires méritent d’être informés de l’existence de ces armes de pointe, leur permettant de prendre des décisions éclairées quant à leur propre sécurité. Nous partageons ce point de vue, mais nous savons aussi que les médias fortement censurés, contrôlés par l’État et influencés par un agenda ne vont pas changer leur façon de diffuser l’information. Après tout, l’objectif des médias n’est pas d’informer, mais de façonner l’opinion publique.

Mais on s’éloigne du sujet. Ce qu’il faut comprendre, c’est qu’Israël n’a pas accepté le cessez-le-feu parce qu’il aurait atteint ses objectifs stratégiques, mais parce qu’il était en train de se faire battre à plate couture et voulait stopper l’hémorragie. Ce jugement se fonde sur une liste restreinte des principales installations militaires, des services du renseignement, industrielles, énergétiques et de R&D frappées par des missiles balistiques à guidage de précision qui ont semé la désolation à travers Israël.

Gardez à l’esprit que l’opération “True Promise III” a déclenché pas moins de 22 salves de missiles balistiques de pointe (dont beaucoup ont été déployés pour la première fois) qui ont porté des coups dévastateurs à un certain nombre de sites israéliens hautement fortifiés, considérés comme “les bases militaires les plus protégées au monde”. Les missiles iraniens ont traversé les défenses israéliennes comme si elles n’existaient pas, réduisant leurs cibles à un amas de métal tordu et de tas de cendres.

(Un expert en armement estime que seulement 5 % des missiles balistiques iraniens ont été interceptés). Voici un extrait d’un article publié sur Press TV :

“L’Iran a détruit ce qu’on appelle le “Pentagone israélien”, le complexe militaire et des services du renseignement Kirya, situé dans le centre de Tel-Aviv, réduit à une carcasse fumante sur les quelques photos publiées sur X. Bien qu’il s’agisse de l’un des sites les plus fortifiés des territoires occupés, protégé par un bouclier multicouche constitué de systèmes de défense israéliens et américains, le complexe n’a pas été en mesure de repousser le barrage de missiles iraniens dès les premières phases de True Promise III…

“À Haïfa, un missile iranien à guidage de précision a frappé une grande tour abritant des services du ministère israélien de l’Intérieur chargés de la coordination militaire interne. La frappe a perturbé les réseaux logistiques et les systèmes d’intervention d’urgence au niveau municipal”.Press TV

Des missiles iraniens ont également détruit le quartier général des services du renseignement militaire Aman à proximité de l’échangeur Glilot Mizrah, près d’Herzliya. Aman supervise des unités d’espionnage d’élite telles que l’unité 8200 (renseignement sur les transmissions), l’unité 504 (renseignement humain) et l’unité 9900 (renseignement géospatial). Le complexe abrite également le quartier général opérationnel du Mossad, la célèbre agence de renseignement étranger du régime israélien…L’Iran a également frappé la base aérienne “imprenable” de Nevatim dans le désert du Néguev avec plus de 30 missiles balistiques, causant des dégâts considérables qui (bien sûr) n’ont pas été rapportés. Nevatim abrite la plupart des F-15 et F-35 d’Israël, mais nous ne disposons pas d’estimation du nombre d’avions de combat détruits. Voici plus d’informations provenant de Press TV :

“Parmi les autres bases aériennes frappées figurent Tel Nof et Ben Gourion près de Tel Aviv, Ramat David près de Haïfa, Palmachim sur la côte méditerranéenne et Ovda près d’Eilat.

“Les missiles iraniens, y compris ceux déployés pour la première fois, ont visé les centres de commandement et de contrôle de l’armée israélienne et du Mossad à Tel Aviv et Haïfa…

“Le 16 juin, des missiles balistiques iraniens ont frappé la raffinerie de pétrole de Bazan à Haïfa, le plus grand centre de traitement de carburant du régime, qui fournit environ 60 % de son essence, 65 % de son diesel et plus de 50 % de son kérosène.

“Les frappes ont causé des dégâts majeurs, imposant la fermeture complète de la raffinerie et de ses filiales. Le ministre israélien de l’Énergie a par la suite admis que l’installation va nécessiter d’importants travaux de reconstruction, estimant qu’un redémarrage partiel ne serait pas possible avant un mois.

“Une centrale électrique située à proximité a également été endommagée, provoquant des coupures de courant généralisées dans les régions centrales des territoires occupés.

“Le 23 juin, des missiles iraniens ont frappé près d’une centrale électrique à Ashdod, provoquant une explosion violente et des coupures de courant localisées. Des explosions et des coupures de courant ont également été rapportées près de Hadera, où est située Orot Rabin, la plus grande centrale électrique d’Israël.

“En outre, l’Iran a directement visé des sites militaro-industriels impliqués dans la récente agression israélienne. Le principal d’entre eux était le complexe Rafael Advanced Defense Systems, au nord de Haïfa, qui abrite plusieurs usines et bâtiments de recherche et développement produisant des éléments clés du matériel militaire israélien.

“Rafael Advanced Defense Systems fabrique les intercepteurs de missiles Iron Dome et David’s Sling, qui ont tous deux échoué à plusieurs reprises à intercepter les missiles palestiniens et iraniens. Elle produit également des missiles de croisière et des missiles guidés utilisés dans les frappes contre l’Iran, notamment les modules Spice et les missiles Popeye, Rocks, Spike et Matador.

“La zone industrielle de Kiryat Gat, un pôle essentiel à la production de microprocesseurs et de technologies militaires de pointe, a également été touchée. Les frappes iraniennes auraient endommagé des chaînes de production indispensables aux programmes de drones et de surveillance d’Israël.

“Plus au sud, le parc technologique Gav-Yam Negev, près de Beersheba, qui abrite des entreprises opérant dans les domaines de la cyberguerre, de l’intelligence artificielle et des technologies militaires, n’a pas été épargné. Bon nombre de ces entreprises collaborent étroitement avec l’armée israélienne et le Mossad.

“Une autre cible très médiatisée est l’Institut Weizmann des sciences à Rehovot, au sud de Tel-Aviv. Connu pour ses activités de recherche militaire et ses partenariats avec des agences militaires israéliennes, l’institut a subi des préjudices dévastateurs dans ses laboratoires clés. Les membres et les professeurs de l’institut ont confirmé la perte de plusieurs années de recherche. L’Institut Weizmann joue également un rôle dans le programme nucléaire clandestin d’Israël, de nombreux scientifiques nucléaires de Dimona ayant obtenu leur diplôme ou enseigné dans cet institut”. Press TV

Résumons : en un peu plus d’une semaine, l’Iran a frappé ou détruit

  1. Le “Pentagone israélien”, le complexe militaire et des services du renseignement de Kirya
  2. L’Institut Weizmann des sciences, qui joue un rôle clé dans le programme nucléaire clandestin d’Israël
  3. Le quartier général des services du renseignement militaire Aman, situé à l’échangeur Glilot Mizrah, près d’Herzliya. Aman supervise des unités d’espionnage d’élite telles que l’unité 8200 (renseignement sur les transmissions), l’unité 504 (renseignement humain) et l’unité 9900 (renseignement géospatial)
  4. Les services du ministère israélien de l’Intérieur chargées de la coordination militaire interne
  5. Le quartier général opérationnel du Mossad
  6. La base aérienne la plus protégée d’Israël, Nevatim (et la base aérienne de Tel Nof)
  7. L’aéroport Ben Gourion (frappé à plusieurs reprises) ainsi que Ramat David, Palmachim et Ovda près d’Eilat
  8. Les centres de commandement et de contrôle de l’armée israélienne et du Mossad à Tel Aviv et Haïfa
  9. La raffinerie de pétrole de Bazan à Haïfa, le plus grand centre de traitement de carburant d’Israël
  10. Une centrale électrique géante à Ashdod, dans une puissante explosion et des coupures de courant localisées
  11. Le complexe Rafael Advanced Defense Systems au nord de Haïfa, qui abrite plusieurs usines et bâtiments de R&D produisant des éléments clés du matériel militaire israélien
  12. La zone industrielle de Kiryat Gat, un centre important pour la production de microprocesseurs et de matériel militaire de haute technologie
  13. Le parc technologique Gav-Yam Negev, près de Beersheba, qui abrite des entreprises œuvrant dans les domaines de la cyberguerre, de l’intelligence artificielle et des technologies militaires.

Crépuscule à Tel Aviv

Vous voyez le tableau ? En seulement 10 jours (du 13 au 23 juin), l’armée iranienne a méticuleusement détruit la majeure partie des installations militaires, des services du renseignement, des industries, des infrastructures énergétiques et des centres de recherche et développement les plus prestigieux d’Israël à travers tout le pays.

(Avez-vous lu quoi que ce soit à ce sujet dans les médias occidentaux ?) Si la guerre avait duré une semaine ou deux de plus, la Terre Sainte aurait été réduite à un désert calciné impropre à la vie humaine. En bref, il ne s’agit pas d’un cessez-le-feu banal. Il s’agit de la capitulation éperdue d’un adversaire dépassé qui s’est rapidement rendu compte qu’il jouait dans la cour des grands.)

Voici comment Trump a résumé la situation :

“Israël a été très durement touché. Ces missiles balistiques ont détruit de nombreux bâtiments”,

a-t-il déclaré aux journalistes lors du sommet de l’OTAN à La Haye mercredi.

Oui, Israël a pris une vraie raclée.

Notons qu’il n’y a pas d’accord officiel entre l’Iran et Israël. (Aucun document signé ni engagement explicite) Le cessez-le-feu a été négocié par le biais d’une diplomatie parallèle, principalement sous la médiation du Qatar. Un haut responsable de la Maison Blanche et un diplomate informé des pourparlers ont indiqué qu’Israël a accepté de suspendre ses frappes si l’Iran cesse ses attaques, et l’Iran a signalé qu’il respectera ces conditions grâce à la médiation du Qatar. Trump a annoncé un cessez-le-feu “complet et total”qui serait mis en place progressivement sur 24 heures, bien qu’il y ait eu de nombreuses violations de part et d’autre depuis la conclusion de l’accord initial le 23 juin. (Le ministre iranien des Affaires étrangères, Abbas Araghchi, a initialement déclaré qu’il n’existe “aucun accord”, mais a indiqué que l’Iran mettra fin à ses représailles si Israël respecte sa part du marché.

Le problème, bien sûr, est que le cessez-le-feu ne tiendra pas, car Israël et les États-Unis considèrent cette trêve comme un simple moyen de gagner du temps pour se réorganiser et préparer la prochaine vague d’hostilités. (Comme pour Minsk). Examinez les commentaires du ministre israélien de la Défense, Israel Katz, qui a déclaré samedi :

“Le ministre israélien de la Défense, Israël Katz, déclare qu’Israël ne respectera pas le cessez-le-feu avec l’Iran : “J’ai demandé à l’armée israélienne de préparer une stratégie d’application de la loi contre l’Iran qui comprend :

- Maintenir la supériorité aérienne d’Israël.

- Empêcher l’avancement des programmes nucléaires et de missiles de l’Iran.

- Répondre au soutien iranien aux activités terroristes contre Israël. Nous agirons de manière cohérente pour contrer de telles menaces. Je conseille au serpent édenté de Téhéran de bien saisir et se méfier : l’opération “La force du lion” n’a été qu’un petit aperçu de la nouvelle politique israélienne : depuis le 7 octobre, l’immunité, c’est terminé”.

Ce commentaire ne s’apparente pas à l’état d’esprit d’un homme qui recherche une “paix durable”, ou même la fin temporaire aux combats, mais plutôt à celui de quelqu’un qui a déjà décidé d’une stratégie de reprise les hostilités qui attend simplement le feu vert (de Bibi) pour mettre son plan à exécution.

Mais quel pourrait bien être ce plan, tout bien considéré, car Israël a déjà utilisé son arsenal militaire de pointe et ses systèmes de défense aérienne avancés. De quels autres outils dispose-t-il pour obtenir un résultat autre que celui qu’il vient d’atteindre après seulement 12 jours de conflit ?

C’est là que cette affaire s’avère effrayante, car Israël n’a que deux options : soit il entraîne les États-Unis plus avant dans le conflit (y compris le déploiement de forces terrestres), soit il “passe au nucléaire”. Il n’y a pas de troisième option. Ce que Bibi et ses généraux ont “dans la manche”, quelle qu’en soit la nature, va donc être d’une intensité et d’une ampleur différentes de ce que nous avons vu durant la dernière confrontation.

Jetez un coup d’œil à ce communiqué déroutant publié samedi dans le Times of Israel :

“Après la frappe américaine contre l’Iran en début de semaine, le Premier ministre Benjamin Netanyahu et le président américain Donald Trump ont convenu de mettre rapidement fin à la guerre à Gaza et d’étendre les accords d’Abraham, rapporte Israel Hayom, citant “une source proche des échanges”.

“Selon le média, Trump et Netanyahu auraient convenu lors d’un appel téléphonique que la guerre à Gaza prendrait fin dans les deux semaines. Quatre États arabes, dont les Émirats arabes unis et l’Égypte, gouverneraient conjointement la bande de Gaza à la place du Hamas. Les dirigeants du groupe terroriste seraient exilés et tous les otages seraient libérés.

“Cependant, les alliés arabes ont affirmé à plusieurs reprises ne pas participer pas à la reconstruction de Gaza après la guerre si Israël n’accepte pas que l’Autorité palestinienne s’implante dans la bande de Gaza dans le cadre d’une solution à deux États. Mais Netanyahu a catégoriquement rejeté toute implantation de l’Autorité palestinienne dans la bande de Gaza…

“Trump et Netanyahu ont été rejoints lors de cet appel “euphorique” tard dans la nuit de lundi par le secrétaire d’État américain Marco Rubio et le ministre israélien des Affaires stratégiques Ron Dermer, selon Israel Hayom…

“L’Arabie saoudite et la Syrie seraient en passe de normaliser leurs relations diplomatiques avec Israël, et d’autres pays arabes et musulmans suivraient leur exemple…. Israël, pour sa part, exprimerait son soutien à une future solution à deux États, sous réserve de réformes entreprises par l’Autorité palestinienne. Dans le même temps, les dirigeants ont convenu que Washington pourrait reconnaître la souveraineté israélienne sur certaines parties de la Cisjordanie. Times of Israel

Ceux qui suivent de près les événements au Moyen-Orient savent que rien dans cet article n’est plausible. Il n’y aura pas de cessez-le-feu bientôt à Gaza, il n’y aura pas d’expansion rapide des accords d’Abraham, et il n’y aura certainement pas de soutien israélien à une solution à deux États.

Alors, que va-t-il se passer, quel est le but de cette propagande absurde à laquelle personne de sensé ne croira ??

 

Imaginons l’hypothèse qu’une catastrophe inattendue, du type du 11 septembre, se produise dans les prochaines semaines, avec des preuves indiscutables incriminant l’Iran. Et imaginons que cette opération sous faux drapeau soit suffisamment destructrice pour que les “suspects habituels” du Capitole et des médias grand public exigent que Trump prenne des mesures immédiates et bombarde l’Iran.

Si ce scénario devait se produire, ne serait-il pas préférable pour Bibi et Trump de pouvoir mettre en avant leurs efforts récents pour résoudre la crise de Gaza ? Ne tireraient-ils pas profit de la perception (par le public) qu’ils ont activement recherché la paix, mais ont été pris au dépourvu par les agissements de l’Iran ?

C’est ce qu’ils feraient, en effet.

Bien sûr, tout cela n’est que spéculation. Je ne sais pas ce qui va se passer. Mais avec des partisans de la ligne dure comme Katz, le ministre de la Sécurité nationale Itamar Ben-Gvir, le ministre des Finances Bezalel Smotrich et d’innombrables autres membres du gouvernement insensé de Netanyahu qui croient qu’Israël doit “brandir son glaive” pour s’assurer que l’Iran ne rétablisse pas ses capacités militaires (Smotrich), alors tout être humain doté de quelques neurones s’attend au pire.

Gardez à l’esprit qu’un certain nombre de dirigeants israéliens ont déclaré à plusieurs reprises que Netanyahu doit “finir le boulot”, une expression volontairement floue qui fait référence au recours à l’arme nucléaire.

Afin d’apprécier l’éventualité d’un tel événement, demandons-nous si un gouvernement qui justifie le meurtre et la famine forcée de millions de femmes et d’enfants sous sa responsabilité dispose de l’éthique la plus élémentaire pour s’opposer à l’utilisation de l’arme la plus meurtrière au monde.

Nous devrions sérieusement nous inquiéter que Netanyahu fasse exactement ce dont on le croit capable.

Traduit par Spirit of Free Speech

***

Tel-Aviv avant et après la guerre avec l’Iran

Cette vidéo devient virale sur les réseaux sociaux, Tel-Aviv avant et après la guerre avec l’Iran.

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Quoi ? Israël nous aurait menti ?

Frappes stratégiques ciblées, élimination de la crème scientifique et politique iranienne, puissance de feu inégalée, dôme de fer impénétrable, maîtrise du ciel, infiltration intelligente et mortelle, manipulation médiatique, maître des horloges... Israël, c’est la foudre et l’éclair ! La main de Dieu qui frappe de droit divin les antisémites de tout poil !

Quand on écoute la com’ israélienne là-bas et israéliste chez nous, grâce à nos perroquets sous acide malique, on imagine Tel-Aviv en Rome à son apogée, Netanyahou en Alexandre le Grand, mix de Périclès, César et Napoléon pour l’audace stratégique, la puissance de feu de Patton, la soudaineté du blitzkrieg d’Hitler (version 1940, pas 45)...

En réalité, Israël, durement frappé, camoufle ses faiblesses. Le porte-parole pour la France occupée de l’armée génocidaire, c’est Rafowicz, et on n’aimerait pas être à sa place : il n’a plus d’arguments. Au bout du rouleau, il n’a même plus la force de mentir.

On sent que notre Olivier national a pris un coup sur la casquette. Mais les villes aussi. Malgré le blocus des images, le spectacle de la seule démocratie du Proche-Orient fait peine à voir. Pourtant, comme les Soviétiques en 1941, les Iraniens en 2025 devaient être des sous-hommes, à cheval contre des tanks...

Le président américain, censé être l’allié et le sauveur en dernier ressort d’un Israël aux abois, a lui-même félicité les Iraniens pour leur efficacité. L’avantage de passer pour un crétin aux yeux du monde – c’est ainsi que la presse mondialiste nous le présente –, c’est qu’on peut faire passer des messages sous les gaffes.

Bannon, l’ex-mentor de Trump 1, le dit de manière plus policée, plus technique. Ne jamais oublier que Trump s’adresse avec des mots choisis à son électeur, le gars du Middle West, pas les gauchistes des deux côtes... 

Le mot de la fin à Asselineau, qui a gardé la tête froide pendant la guerre des Douze Jours, contrairement à la meute de blaireaux collabos, excités comme des puces de lit devant les communiqués de victoire de Tsahal.

Le meilleur exemple de cette bêtise crasse – quand on est journaliste, on est censé vérifier un peu les déclarations des uns et des autres, surtout quand il s’agit des Israéliens – est celui d’Elsa Vidal :

E&R


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