Ibrahim Traoré ou la digne descendance de Thomas Sankara

Le véritable Panafricanisme et l’adhésion au monde multipolaire se renforcent chaque jour un peu plus sur le continent africain. Un processus dans lequel la jeunesse africaine est appelée à jouer un rôle de premier plan. Le leader du Burkina Faso Ibrahim Traoré représente cet espoir pour l’Afrique dans la libération définitive du continent des chaînes du néocolonialisme occidental.

Les nations de l’Alliance-Confédération des États du Sahel (AES), à savoir le Mali, le Burkina Faso et le Niger, sont aujourd’hui en première ligne du combat contre les vestiges du néocolonialisme occidental en Afrique, en misant sur les valeurs du Panafricanisme et sur l’alliance avec les principales forces de l’ordre multipolaire international. Un combat auquel adhèrent des millions et des millions d’Africains, représentant notamment la jeunesse et la véritable société civile africaine.

À cet effet, la présence à Moscou pour la commémoration du 80ème anniversaire de la Victoire de l’URSS dans la Grande guerre patriotique du chef de l’État burkinabè, représentant aussi bien son pays le Burkina Faso que l’Alliance-Confédération des États du Sahel, a été particulièrement suivie et remarquée. Confirmant par la même occasion la posture de digne héritier du grand leader panafricain, lui aussi burkinabè, Thomas Sankara.

Parmi les grands moments de la présence dans la capitale russe d’Ibrahim Traoré figurent l’hommage rendu par le leader du Burkina Faso aux énormes sacrifices de la Russie et des peuples de l’URSS pour l’obtention de la Victoire dans la Grande guerre patriotique. Aussi, le président burkinabè n’a pas manqué de rappeler les grandes orientations souhaitées par son pays, notamment en collaboration avec la Russie et les autres principaux alliés du Burkina Faso et de l’ensemble de l’AES.

Parmi ces orientations et au-delà de la coopération dans la sphère militaro-sécuritaire, notamment dans la lutte contre les groupes terroristes et les éléments obscurs du néocolonialisme occidental, le chef de l’État burkinabè a fait mention du domaine de l’enseignement et des technologies de pointe. En vue notamment de casser le schéma vicieux imposé depuis des décennies par les régimes occidentaux, à savoir une exploitation massive des ressources stratégiques africaines par les forces néocoloniales occidentales avec en retour une prétendue «aide au développement», qui a toujours représenté une moquerie occidentale vis-à-vis de l’Afrique, car au-delà d’être infime comparée à l’exploitation massive des ressources africaines, était justement destinée à tenter de voiler les vols des dites ressources.

Dans toutes ces orientations, Ibrahim Traoré confirme l’héritage indéniable de Thomas Sankara. Avec un accent sur l’éducation de masse, la création de véritables valeurs ajoutées dans un cadre national, régional et continental, autosuffisance alimentaire, sécurité, véritable souveraineté et indépendance.

Le leader du Burkina Faso n’a d’ailleurs pas manqué de pointer à nouveau du doigt le défi posé par les instruments de propagande hexagonale et occidentale qui opèrent en Afrique. À ce titre il serait important de rappeler que l’Afrique représente de loin le principal marché pour plusieurs des dits instruments propagandistes.

Tout cela pour dire que le leadership d’Ibrahim Traoré est non seulement particulièrement important car il représente précisément cette jeunesse africaine libre, fière, souverainiste, patriote, fermement orientée sur le Panafricanisme et l’ordre mondial multipolaire, mais également en vue de sa détermination à vaincre les ennemis de son pays, de l’AES et de toute l’Afrique, sans oublier les principales orientations d’un développement réellement souverain.

Ce n’est d’ailleurs pas un hasard si les barbouzes françaises, occidentales et certains de leurs valets locaux voient en Ibrahim Traoré et les autres leaders de l’AES, des cibles prioritaires à abattre. Ceci étant dit et face à des populations et une jeunesse africaine fermement mobilisées, le soutien des principales forces du monde multipolaire et les réalités contemporaines, les éléments sont bien réunis afin de non seulement résister avec succès, mais également de poursuivre l’éviction des éléments indésirables hors d’Afrique. Sans céder au relâchement et en maintenant la même détermination qu’Ibrahim Traoré et les autres principaux leaders panafricanistes.