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L’Armée algérienne rejoint les gilets jaunes contre les réseaux de la méga-corruption de l’État profond français et ses relais locaux en Algérie

Auteur : Strategika51 | Editeur : Walt | Mercredi, 10 Juill. 2019 - 00h26

En Algérie, le démantèlement très difficile des réseaux de ce que l’on pourrait appeler la FrançAlgérie de la corruption révèle chaque jour le rôle de l’État profond français et ses grandes corporations dans le pillage systématique de ce pays via les réseaux de la police politique algérienne, sa devanture politique (FLN et ses nombreux clones), des hommes d’affaires locaux alliés aux responsables politiques et militaires et formant ce que l’on appelle communément la mafia politico-financière, et une grande partie de l’administration.

Ces révélations portant sur des sommes colossales dépassant les 2200 milliards de dollars US ou 2,2 trillions de dollars défrayent la chronique algérienne et mettent en évidence la mainmise totale de Paris sur la corruption en Algérie.

La lutte contre la corruption en Algérie est loin d’être une tâche aisée en Algérie. Dans les faits, l’état-major des Armées a arboré le gilet jaune comme une partie de la population française contre les réseaux francs-maçons au pouvoir à Paris et leurs relais à Alger. Un défi qui est loin de réussir en dépit de la formidable puissance acquise par l’Armée algérienne durant ces cinq dernières années.

Il est très difficile de cerner la relation algéro-française et il n’existe à ce jour aucun expert pouvant l’expliquer réellement. Ceux qui apparaissent sur les plateaux TV des chaînes françaises et se revendiquant de cette qualité appartiennent toujours aux réseaux de la corruption, y sont assimilés ou défendent des intérêts de caste et de faction.

La plupart des “ambassadeurs” de France nommés en Algérie finissent à la tête de la DGSE (Direction Générale de la Sécurité Extérieure) ou y reviennent à deux reprises après avoir dirigé le contre-espionnage, ce qui est considéré comme une anomalie, voire une aberration dans les relations diplomatiques.

Bernard Bajolet – Saïd Bouteflika

Ce début de révélations sidérantes sur l’étendue de la prédation et de la corruption des réseaux franco-algériens en Algérie n’a pas provoqué une exacerbation d’un sentiment anti-français au sein de l’opinion en dépit de quelques amalgames inévitables mais a causé un profond malaise existentiel au sein d’une population qui découvre effarée que le système politique qu’elle subit depuis l’indépendance formelle du 05 juillet 1962 est en fait un système d’exploitation post-colonial archaïque et d’une extrême voracité. Cela explique pourquoi l’image de l’Algérie est toujours réduite à quelques clichés réducteurs par des médias des deux rives liés à la franc-maçonnerie de gauche et décrivant invariablement une Algérie imaginaire toujours en détresse où des laïcs assiégés font face à l’extrémisme religieux alors qu’en réalité le business y est prépondérant et la corruption florissante. On notera au passage le lâchage très opportuniste par Bajolet, le maître-espion qui avait été nommé ambassadeur à Alger en raison de ses excellentes relations avec les Bouteflika, de Said Bouteflika, le frère et conseiller de l’ancien chef de l’État déchu malgré les immenses privilèges que ce dernier n’a jamais cessé d’accorder aux réseaux de la DGSE et à Total.

L’opinion en France est maintenue dans l’ignorance totale de ces très sombres affaires et le gouvernement français ne fait appel à son patriotisme que pour l’exploiter quand les intérêts de l’oligarchie restreinte au pouvoir sont menacés en Afrique comme c’est le cas actuellement en Algérie où l’état-major des Armées est en train de se rebeller contre le système post-colonial en frappant les services de renseignement et leur devanture politico-financière.


- Source : Strategika51

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