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Porochenko bientôt accusé de crimes de guerre par la Cour Pénale Internationale ?

Auteur : Olivier Renault | Editeur : Walt | Jeudi, 17 Sept. 2015 - 21h14

La Cour Pénale Internationale, policier international de la justice, a déclaré le 14 mars 2012 Thomas Lubanga Dyilo, le président national de l’Union des patriotes congolais (UPC), coupable des crimes de guerre consistant à avoir procédé à l’enrôlement et la conscription d’enfants de moins de 15 ans et à les avoir fait participer activement à des hostilités. L’Ukraine participe toujours à l’enrôlement et à la conscription d’enfants de moins de 15 ans.

Cour Pénale Internationale. Le 10 juillet 2012, Thomas Lubanga Dyilo a été condamné à une peine totale de 14 ans. Le verdict et la peine ont été confirmés par la Chambre d’appel le 1er décembre 2014. L’enrôlement et la conscription d’enfants de moins de 15 ans dans la Force patriotique pour la libération du Congo (FPLC), et les faire participer activement à des hostilités, dans le cadre d’un conflit armé ne présentant pas un caractère international du 1er septembre 2002 au 13 août 2003 (sanctionnés par l’article 8-2-e-vii du Statut de Rome). La Cour Pénale Internationale condamne un représentant politique pour avoir armé des enfants, les avoir entraîné au combat.

Ukraine. Sous la présidence de Porochenko des enfants sont préparés militairement avec des armes pour le combat. Le 17 avril 2014, le gouvernement ukrainien a déposé une déclaration au titre de l’article 12, paragraphe 3, du Statut de Rome, par laquelle il reconnaît la compétence de la Cour pénale internationale (CPI) pour des crimes qui auraient été commis sur son territoire entre le 21 novembre 2013 et le 22 février 2014. Plusieurs questions se posent. Le gouvernement de Porochenko soutient les troupes se référant au nazisme et à Bandera, interdit la langue russe, menace les enfants du Donbass de mourir sous les bombes dans les caves en faisant une politique d’extermination et entraîne militairement des enfants pour le combat en leur apprenant que les enfants d’en face, dans le territoire du Donbass, avec leurs papas et mamans sont des cibles à abattre tout en leur inculquant les valeurs de Bandera et de l’Allemagne nazie. Pourquoi la Cour Pénale Internationale reçoit la demande de Kiev mais ne condamne pas les agissements et la politique du gouvernement ukrainien du moins en ce qui concerne l’enrôlement des enfants ? Pire encore la Cour Pénale Internationale prend en compte la demande de Kiev le 8 septembre 2015 écrite par le Président du Parlement ukrainien, Volodymyr Borysovych Groysman, « le 4 février le Parlement ukrainien a adopté la résolution sur la reconnaissance de la juridiction internationale de la Cour sur les crimes contre l’humanité et contre les crimes de guerre commis par des anciens membres officiels de la Fédération de Russie et par les chefs des organisations terroristes de la République de Donetsk et de Lougansk qui ont conduit à de graves meurtres de masse sur les nationaux ukrainiens ». La Cour Pénale Internationale considère d’office les populations du Donbass des républiques de Donetsk et de Lougansk, des républiques fondées par la voix du peuple en mai 2014, comme des organisations terroristes.

Pourtant Kiev a chassé de manière non démocratique l’ancien président ukrainien, n’a pas voulu reconnaître le droit international quand les peuples du Donbass ont voulu faire sécession, une sécession exprimé et voté démocratiquement par les urnes. Une sécession, dénoncé par le juriste et président du groupe Die Linke au Bundestag Gregor Gysi mais une sécession légitimée par le juriste allemand car selon lui, « L’OTAN a violé la loi internationale dans le cas de la Serbie ce qui a ouvert la porte de Pandore et ce qui explique que, comme le droit international a été violé par l’OTAN, les populations russophones ont pris le devant. Mais selon le droit international un peuple a le droit de faire sécession et de quitter un Etat. L’Ukraine menaçant les populations de culture russe par la mort, la prison, le choix de la Crimée coule de source. De plus d’autres juristes expliquent le bien fondé du choix de la Crimée sur un plan juridique.

Soldats enfants. Rien que la formation au combat des enfants ukrainiens, rendue publique par la majorité des médias comme Arte le 25 août 2015, où les symboles du bataillon Azov qui porte les symboles de la SS, auraient dû interpeller l’entendement des procureurs de la Cour Pénale Internationale. Quand on voit la joie du Président du Parlement européen, Martin Schulz, quand Volodymyr Groysman arrive au Parlement européen, nous nous pouvons nous interroger sur l’indépendance de Cour Pénale Internationale, de ses juges et de ses procureurs. Un détail croustillant. Le Président du Parlement européen est allemand et la demande de Kiev écrite par Volodymyr Groysman a été envoyée à Herman von Hebel.

Il est étonnant de voir des responsables politiques de culture juive fermer les yeux sur les idées nazis en Ukraine et de voir des élites allemandes aussi garder le silence sur ces faits actuels alors que l’Allemagne se bat depuis des années pour redonner une image positive contre le nazisme et les crimes de guerre de la Seconde Guerre mondiale. Le personnel de la Cour Pénale Internationale soutiendrait donc l’idéologie nazie en Europe ? Faudrait-il leur organiser dans leur salle de conférence une projection du reportage d’Arte sur les enfants ukrainiens formés militairement ?


- Source : Olivier Renault

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