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Lundi, 29 Avr. 2024

De l'interdit d'interdire à la dissolution pour tous...

Auteur : Pierre Cassen | Editeur : Walt | Lundi, 04 Août 2014 - 06h09

Trois manifestations interdites, organisées par Besancenot et ses copains pro-Hamas, dégénèrent à Barbès, Sarcelles et place de la République. Le gouvernement Valls tape du poing sur la table et menace de dissoudre… la Ligue de défense juive !

Il y a un an, en plein mouvement contre le mariage homo, Valls faisait dire que ses services examinaient la possible dissolution du Printemps français, animé par Béatrice Bourges. Le même ministre malmènera nos libertés publiques, en se lançant dans une campagne visant à faire interdire les spectacles de Dieudonné, dont il sera, finalement, le meilleur impresario !

Il y a quinze mois, un groupe de prétendus antifas cherche querelle à des jeunes de leur âge, que leur aspect classe à l’extrême droite. Le jeune Méric se prépare à frapper dans le dos Esteban, qui réplique en lui mettant un coup de poing fatal en plein visage. Dissolution par Valls de quatre groupuscules inconnus du grand public et fermeture du « Local » de Serge Ayoub !

En octobre 2012, les Identitaires montent sur le toit d’une mosquée en construction, à Poitiers. Aussitôt, Julien Dray, fondateur de SOS Racisme, réclame la dissolution de toutes les organisations de la mouvance identitaire.

Ces grands défenseurs de la liberté d’expression sont dans la logique de Jean-Luc Mélenchon qui réclamait l’interdiction du Front national, dans les années 1995.

Que de chemin parcouru depuis 1968, et le fameux « Interdit d’interdire » des amis de Cohn-Bendit. Aujourd’hui bourgeois repus, rejetés par un peuple qu’ils ont toujours méprisé, ils veulent dissoudre et rayer de la carte tout ce qui remet en cause leur idéologie multiculturaliste, mondialiste, immigrationniste et islamo-fellatrice (comme dirait notre ami Nicolas Gauthier…).

Pour cela, la dissolution n’est que l’arme suprême. Avant d’en arriver là, ils ont les procès des commissaires politiques de l’antiracisme, avec pour cible les Bardot, Zemmour, Camus, Rioufol, Tasin et demain Marine Le Pen. Ils ont leurs milices prétendument antifas, qui peuvent se permettre, en toute impunité, d’agresser les patriotes et de vandaliser les centre-villes.

Ils ont les Femen, venues de l’étranger, sponsorisées par le milliardaire Soros, soutenues médiatiquement par Caroline Fourest, chargées d’en finir avec les derniers sursauts de catholiques osant encore défendre la famille.

Fascinés par les partis uniques dictatoriaux, leurs familles politiques ont été compagnes de route du stalinisme, porteurs de valises du FLN, groupies du président Mao, admirateurs de Pol Pot.

L’avocat de gauche Nicolas Gardères paraît un des seuls militants du « camp du bien » à se poser des questions sur cette grave dérive qui prépare la dictature socialiste de demain. « On aurait tort de réduire cette question au cas Dieudonné et à son antisémitisme réel ou supposé. La restriction de la liberté des “salauds” – ici Dieudonné, il y a quelques mois celle de mon client Serge Ayoub dont l’association a été dissoute par le ministre de l’Intérieur – ne saurait être pensée isolément. En effet, restreindre leur liberté tend à restreindre la liberté en tant que telle, c’est-à-dire celle de tous. […] Je ne comprends d’ailleurs pas, en tant qu’homme de gauche, que personne dans mon camp, dont l’un des piliers idéologiques doit être la défense acharnée des libertés civiles et politiques, ne s’inquiète réellement de cette problématique. »

Faut-il rappeler à ce sympathique garçon ce que disait Léo Ferré : « La gauche est une salle d’attente pour le fascisme »…
C’est plus vrai que jamais.


- Source : Pierre Cassen

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