Jeunes disparus : 40 parlementaires français soutiennent la version israélienne mise en doute par l'ONU

Une délégation pléthorique de parlementaires français était en pèlerinage en Terre promise du 16 au 19 juin. Une visite qui intervient peu après la disparition, le 12 juin dernier, de trois jeunes Israéliens.

Alors que le porte-parole des Nations unies (ONU), le Secrétaire général Ban Ki-moon, déclarait, le 17 juin, que l’ONU n’a pas de « preuves concrètes » que les trois adolescents israéliens ont été enlevés par les terroristes du Hamas, la délégation française, reçue par Benjamin Netanyahou et le président fraîchement élu Reuven Rivlin, a tenu a faire techouvah en se pliant à la version du gouvernement israélien selon laquelle les trois jeunes ont été enlevés par le Hamas. Aussi ont-ils rencontrés les parents d’un des trois jeunes dès le 16 juin.

Composée entre autres de Meyer Habib (UDI), Yves Jégo (UDI), Jean-Pierre Plancade (PRG), Claude Goasguen (UMP), Julien Aubert (UMP), Georges Fenech (UMP), Christian Poncelet (UMP), Jean-Marie Vanlerenberghe (UDI), Claudine Schmid (UMP), Alain Tourret (PRG), Patrick Mennuci (PS), Sauveur Gandolfi (UMP), Dino Cinieri (UMP), etc., la délégation française s’est mobilisée pour appeler à la libération des trois jeunes gens. Après une cérémonie d’hommage à Dominique Baudis à l’ambassade de France et une rencontre avec des officiels de Tsahal, les sénateurs et députés français se sont livrés à une séance photos sur le toit de la tour Azrieli de Tel-Aviv le 18 juin.

Notons qu’en 2009, quand des enfants palestiniens avaient été tués au phosphore blanc par les forces israéliennes, les « représentants » du peuple français avaient manifesté une indignation beaucoup plus discrète...

Et comme il ne fallait pas s’arrêter en si bon chemin, la délégation française s’est ensuite vautrée en rencontrant… Jonathan Simon Sellem (JSS) en personne, qui s’est félicité d’avoir « longuement échangé sur bien des thèmes », comme « Jérusalem capitale unie et indivisible d’Israël, le terrorisme du Fatah et du Hamas, mais aussi de l’antisémitisme de la sénatrice Sylvie Goy-Chavent et de l’affaire Dieudonné ».