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Mardi, 12 Nov. 2024

Ils s’augmentent mais ne veulent pas de « la petite musique anti-élus »

Auteur : E&R | Editeur : Walt | Lundi, 14 Oct. 2024 - 16h44

Au titre de quoi Maud Brégeon, porte-parole du gouvernement Barnier, ferme-t-elle le débat, alors que c’est justement le débat ?

« Du reste, qu’il y ait des augmentations dues à l’inflation comme c’est le cas pour l’ensemble, ou pour une grande majorité des budgets de l’État, ça peut aussi s’expliquer. Sans balayer les questionnements que ça peut susciter, ne rentrons pas non plus dans un débat qui amènerait à une petite musique anti-politiques et anti-élus. C’est difficile d’être député, moi je connais bien, je l’ai été pendant deux ans... »

La ficelle est si grosse que même les journalistes mainstream les plus serviables osent timidement faire leur métier, c’est dire.

La majorité des Français, depuis l’accession au pouvoir de l’homme de la Banque en 2017, ne font que souffrir économiquement et socialement, au point qu’on ne voit plus la différence entre les deux domaines. Les prélèvements de toutes sortes ont augmenté, et les salaires n’ont pas suivi, mais ça, ça dure depuis quarante ans. L’inflation et la dette (avant, c’était le « trou de la Sécu » qui servait d’épée de Damoclès) ont explosé, les milliards partent en fumée en Ukraine et dans les faux vaccins...

On le sait ici, il y a deux inflations en France. Pour les riches, ceux qui possèdent des produits financiers ou qui tiennent une partie de la fameuse dette, un rattrapage (on appelle ça une indexation) est prévu. Pour les pauvres, pas d’indexation : l’inflation grignote le salaire, et plus vite que le salaire n’augmente. Quant aux petits patrons, ils sont littéralement persécutés.

Les augmentations que se sont octroyées l’Élysée, le Sénat et l’Assemblée ne mettront pas la France sur la paille, mais pour les Français qui sont à 300 euros près par an (et plus par mois), soit 25 par mois, ce n’est pas une paille. Le pauvre est non seulement tabassé, financièrement parlant, mais aussi criminalisé.

Le symbole du pauvre, en France, sera toujours l’abbé Pierre. Voyez ce que le Système en a fait : un violeur, un criminel, histoire d’effacer moralement tout ce que le saint homme a fait pour les pauvres avec Emmaüs. On connaît pourtant des agresseurs sexuels de l’autre côté de la barrière qui n’ont jamais vu leur statue médiatique être déboulonnée. Deux poids, deux mesures...

Et puisqu’on parle de l’Église...


- Source : E&R

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