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Dimanche, 28 Avr. 2024

Les syndicats FNSEA et Jeunes agriculteurs appellent à la fin des blocages… mais les agriculteurs disent non !

Auteur : Le Média en 4-4-2 | Editeur : Walt | Lundi, 05 Févr. 2024 - 09h48

Divergences chez les agriculteurs après l'appel à la suspension des blocages par la FNSEA et les Jeunes Agriculteurs.

Suite aux annonces du Premier ministre Gabriel Attal, les syndicats majeurs FNSEA et Jeunes Agriculteurs, souvent qualifiés d’ « hommes d’affaires déguisés en paysans », ont conjointement appelé à la suspension des blocages agricoles en France. Cette décision a été saluée par Arnaud Rousseau, président de la FNSEA, qui s’est exprimé sur le soutien reçu de la nation.

Arnaud Gaillot, président des Jeunes Agriculteurs, aux côtés d’Arnaud Rousseau, a déclaré :

« Au vu des annonces actuelles, nous appelons nos réseaux à changer de mode d’action et à adopter une nouvelle forme de mobilisation, entraînant la suspension des blocages ».

Cependant, malgré cet appel, des agriculteurs à Chilly-Mazarin (Essonne) ont décidé de maintenir leurs barrages, soulignant une divergence dans les réactions.

À Aix-en-Provence, Denis, un agriculteur, exprime son scepticisme : « Ce ne sont que des annonces dans le vent », signalant que le combat se poursuit.

Loin de faire l’unanimité, une note des RG va enfoncer le clou concernant les syndicats puisqu’une révélation du journal Le Monde annonce que la FNSEA exerçait une pression sur les pouvoirs publics pour stopper les convois. Pour être plus explicite, la FNSEA a demandé à la police d’intervenir contre les agriculteurs.

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Les mensonges de la classe politique pour entuber les agriculteurs

Cette vidéo retrace les propos et évènements qui se sont déroulés depuis le début de la révolte des agriculteurs. Elle constitue un résumé des mensonges, impasses et autres manipulations de la classe politique, pour entuber les agriculteurs et maintenir en place le système qui les asservis.

source : Trouble Fait

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Être du côté des paysans

par Gilbert Guingant

Avec eux. Pour eux. Ils subissent de plein fouet tout un système vertical qu’ils sont bien les seuls à financer. Et c’est toujours contre eux. Les véridiques grugés d’un engrenage plus qu’injuste.

1) – Transformer complètement le cadre de la vie paysanne

Déjà retirer la direction unique à la FNSEA qui a assez prouvé être contre le pays. Nous avons absolument besoin des vrais paysans. Nous n’avons surtout pas besoin des technocrates parasitaires. Qui ne voient dans les vraies majorités que de l’unique chair à profits aveugles. Et non les fermes respects des engagements responsables.

Voyez ce qui avait été dit en décembre 2021 ? Et qui avait, de ce fait, prévu l’inéluctable révolte paysanne vues les conditions objectives de leur DESTRUCTION par les ennemis du pays : les gouvernements irresponsables…

– Gouvernements qui ont contraint à ce qu’il soit «absolument impossible de nourrir les français sans pesticides et sans robots dans les conditions actuelles, avec… seulement 400 000 agriculteurs actifs. Ce serait encore moins possible à 170 000 comme le prônait Xavier Niel, en 2021 (Marc Fesneau, en 2024, ne sort pas de l’ornière…).»…Voyez comme les explications, profondes de perspicacités sont en même temps les bonnes solutions. Les «petits» seuls regardent bien en face l’avenir du pays. Les faux dirigeants fuient toujours plus poussés par le gigantisme de leurs égoïsmes !

«Pour nourrir correctement l’ensemble de la population française, sans produits chimiques et en prenant soin des écosystèmes, nous pensons qu’il faut 1 million de paysans d’ici dix ans. Ce chiffre a été estimé grâce à un travail réalisé par l’association Terre de Liens sur le halo alimentaire des agglomérations».

2) – Tout reprendre à zéro en chassant l’obsession infantile de l’unique trop de profits ?

«Il faut reprendre la Terre aux machines pour une alimentation saine et accessible»… Et de développer tout le raisonnement depuis son début : «Afin de nourrir correctement l’ensemble de la population française, sans produits chimiques et en prenant soin des écosystèmes, nous pensons qu’il faut, au moins, 1 million de paysans d’ici dix ans»…

Et ceci sera enclenché par 4 solutions, exposées plus loin, et toutes mises en co-efficacités… Enfin, un futur vraiment adulte en même temps qu’humain. Aucun de ces faux décideurs superficiels ne peut penser le dixième de ces idées réalistes. Comment, vous ne vous en n’êtes pas aperçu, les Droits concrets de ces politiciens déchus viennent de sacrément diminuer.

Pendant ce temps, les paysans, au top de leurs clairvoyances, expliquent : Face à un système alimentaire défini par les intérêts privés du complexe agro-industriel  (dont on s’en bat l’œil, non ? Ce n’est pas le but de la vraie Constitution d’enrichir les particuliers ! Ce qui l’est c’est l’agriculture pour nourrir au réel – plus jamais de l’agro-industriel uniquement obsédé à profiter abusivement des autres (ce sont eux les poussées inflationnistes !)). Rappelons que le complexe agro-industriel c’est, principalement, l’accès difficile à une alimentation… saine pour une part de plus en plus importante de la population (en conséquence, les intérêts inaudibles de ces ploucs plouctocrates c’est que nous mangions Mal et toujours plus mal ? Non mais cela ne va vraiment pas chez eux… Nous refusons désormais tout de ces…arriérés. Nous sommes si fiers de «nos» paysans et ces cravatés à la ridicule nous font hoooonte tellement ils sont minables !). Nos intérêts par rapport à la nourriture et les vrais besoins rationnels des paysans vont exactement dans la même direction. Ce sont eux que nous devons soutenir. Et très puissamment !

Les paysans avaient lancé l’offensive pour «Reprendre la terre aux machines» (programme infiniment dédié au futur !). Dans ce manifeste pour une autonomie paysanne et alimentaire, l’Atelier Paysan nous livre une vision précise et détaillée du combat à mener pour inverser le rapport de force politique.»…Très enthousiasmés à les suivre non ?

La Relève la peste : «Les outils sont toujours présentés comme étant la pointe de l’innovation, l’étape supplémentaire du progrès»…Réponse : PREUVES QUE CELA EST FAUX ET ARCHI FAUX…

il-faut-reprendre-la-terre-aux-machines-pour-une-alimentation-saine-et-accessible-!

«Reprendre la terre aux machines» est à prendre au sens littéral et au sens figuré. C’est une double-métaphore : l’idée n’est pas seulement de reprendre la Terre, mais aussi toutes nos existences, au monde industriel.» En sortir ce sont par 4 séries de solutions toutes imbriquées les unes dans les autres …

Voici qui est sans équivoque, non ?… «Quels en sont ses impacts négatifs les plus marquants des technocrates hors sol» ?

Jean-Claude Balbot : Courir dans l’arnaque permanente. Soit renforcer tous les vices nuisibles du système en même temps. «Le premier impact, côté agriculteur, est une surenchère permanente dans la mesure où on a très vite découvert que dans chaque outil est… contenu le prochain (course au précipice suicidaire !). Quand vous achetez une machine, vous achetez son perfectionnement donc la suivante, ce qui entraîne une surenchère dans l’investissement, parfois poussé par certaines politiques publiques, ce qui conduit au surendettement des agriculteurs (ce surendettement est Voulu puisque instrumentalisé par tout le système suicidaire qu’il s’agit de quitter… d’urgence ). Or, le surendettement voulu est la cause majeure de la …disparition de la paysannerie»…Ce qu’il fallait démontrer : CQFD !

«Le deuxième impact négatif est une perte d’autonomie puisque la plupart des outils et machines vendus sur le marché nous sont étrangers dans le sens où les agriculteurs ne décident ni de leur forme, ni de leur utilisation, et ne sont même plus en capacité de les réparer à force de complexification des outils.» …L’Atelier Paysan offre toutes les recettes pour réparer entre paysans. Ne plus faire entrer les intrus de l’obsolescence programmé. Nous avoir aliénés à ce point mérite donc la santé d’un net refus, soit un Non c’est non… les machineries machinations réduites au seul minimum !

Hugo Persillet : Le troisième impact négatif ? «Là, nous sommes vraiment sur la pratique agricole : ça remplace du travail vivant par du… travail mort. Il y aussi les conséquences… environnementales de l’agro-industrie.»…Que du concret et que les solutions les plus adaptées au but collectif : tous sortir de la… démence furieuse de la Financiarisation (comme ils disent)…cette folie intégrale qui en vient à nier et renier toutes les réalités et à ne vivre que dans des illusions sans aucun avenir. Et (le pire) à y entraîner et de force les populations !

Le quatrième impact négatif ? «La machine est tout le temps liée (très nocif acoquinement) à la question de la chimie, de l’artificialisation, de notre approche du vivant, de l’émission de GES et l’utilisation d’intrants chimiques à outrance»…Quitter l’un c’est quitter l’autre. Nous vous avions dit que la solution principale englobe toutes les problématiques actuelles. Sans en omettre une seule. Aucune fuite éperdue devant la réalité complexe…De la très grande maîtrise intellectuelle, non ?

3) – Les paysans, jusqu’à ce jour invisibilisés ?

Ces paysans, jusqu’à ce jour «invisibilisés», nous offrent, pourtant, une toute nouvelle ère où chaque solution renforce toutes les autres. Du jamais vu. Vraiment nous sommes infiniment fiers de «nos» paysans. Du top chef…face aux croupions hideux des technocrates y’a plus photo… Raison de plus pour aller LES voir !! Et de les suivre dans tous oui tous nos engagements… Face à l’anti-projet de société porté par Macrorien «projet qui est sans paysans, sans goûts et sans odeurs…»… Cela veut dire que c’est la finance folle qui va Cultiver la Terre, tu aurais confiance toi ? «De l’autre côté, nous souhaitons une société paysanne où un nombre…très important d’entre nous va se consacrer à produire de la nourriture, pour soi et les autres. Il s’agit maintenant d’affirmer politiquement notre vision. Produire un peu de bio à la marge, ce que nous faisons déjà, n’est pas… suffisant pour remporter cette bataille». L’investissement existentiel devient complet, entier…

«On entend beaucoup moins parler des fermes… usines, qui existent pourtant toujours en France avec des combats partout sur le territoire». Preuves que les capitalistes ne veulent QUE DU MAL et que donc ils font tout…mal, bâclé saccagé et destruction du meilleur partout…oui des monstres dont la société n’a surtout pas besoin… ». La robotisation de l’agriculture, trop mise en avant de façon peu subtile et très maligne par le gouvernement à grands coups de milliards, devient alors un enjeu plus difficile à attaquer».

Pour conclure ! La conscientisation des enjeux majeurs progresse vite. Les obstacles insensés, posés par l’UE et les parisianistes hors sols, augmentent. Mais en perdent peu à peu toute crédibilité. Tout reste réversible. Puisque, existe à opposer, point par point, à l’existant un système complet (permaculture, jardin forêt ou la «syntropie» sont des solutions qui fonctionnent bien depuis des années. Et, qui, fédérées, répareraient la plus grande partie des dommages actuels !). Que pourriez-vous dire ?

Qu’en France, les paysans sont plus géniaux que tous les technocrates en train de croupir dans leurs redites sans idées…

Oui que ces paysans «invisibilisés» nous offrent pourtant une… nouvelle ère où chaque solution renforce toutes les autres.

Du jamais vu.

Raison de plus pour aller voir.

Nous sommes en effet, infiniment fiers de «nos» paysans !

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- Source : Le Média en 4-4-2

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