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Lundi, 29 Avr. 2024

Une Danièle Obono (LFI) en mode tigresse s’attaque à Séjourné et Israël

Auteur : E&R | Editeur : Walt | Lundi, 22 Janv. 2024 - 11h46

Danièle Obono, c’est un des paradoxes de LFI : woke, antiraciste, elle est capable – on connait les femmes, quand elles ont un truc en tête, même un camion peut pas les arrêter – d’aller défier les sionistes de droite ou de gauche sur leur terrain.

Sa résistance au projet israélien ne date pas d’hier. En 2021, invitée sur i24news en pleine campagne anti-LFI du CRIF, elle déroule son discours de justice dans une ambiance hostile, pour finir par quitter le cénacle sous l’habituelle accusation d’antisémitisme.

« Je crois que vous devriez rebaptiser, madame, votre parti, non pas La France insoumise, mais La France soumise aux islamistes, je crois que ça conviendrait mieux à votre politique. Parce que je crois pas que vous compreniez très bien ce qui se passe ici, je le dis en tant qu’homme de gauche, en tant que progressiste... Vous représentez un parti qui n’est pas antisioniste mais qui est carrément un parti, je le dis et je n’ai pas peur des mots, je ne mâcherai pas mes mots ce soir, est un parti antisémite... »

Comprendre que quand on est juif et de gauche, on a le droit :

1. de coloniser par la force la terre d’un autre peuple ;
2. de massacrer les habitants du pays qu’on colonise ;
3. de rester de gauche, démocrate et donneur de leçons avec tout ça.

À ce propos, il faudrait que la droite et la gauche juives trouvent un autre argument, si elles veulent rester crédibles.

En décrochant son micro, Obono valide le fait qu’être qualifiée d’antisémite est une insulte, alors que son contradicteur, un raciste de fait, a lui le droit de traiter son adversaire de raciste. Il n’accepte en revanche pas de l’être à son tour, malgré la politique qu’il soutient et les faits qui le condamnent. Moralement, entendons-nous.

On retrouve avec ce progressiste malhonnête et Danièle Obono les deux facettes de la gauche actuelle : l’une soumise aux intérêts israéliens, l’autre, par calcul électoral ou par conviction anti-impérialiste, qui ne s’y soumet pas. C’est ça qui la déchire, et qui lui fait perdre de vue le souci du peuple français. Comme si cette déchirure était faite à dessein...

Trois ans plus tard, de l’eau a coulé sous les ponts, et la guerre totale entre résistance (du Hamas) et armée d’occupation a éclaté. Dans ce contexte, la qualification d’antisémite a perdu toute sa force : la tendance est à l’antisémitisme, mais pas au sens où le pouvoir israélien, à Tel-Aviv ou à Paris, le conçoit. L’écrasante majorité des pays du monde est devenue antisémite.

Être antisémite, en France aujourd’hui, c’est simplement être contre le masque, le pass sanitaire, la surveillance généralisée, la répression policière des colères populaires, la justice franc-maçonne de classe, la décadence sexuelle des ministres, l’oligarchie financière omnipotente et intouchable, la paupérisation de la classe moyenne, la confiscation des médias publics, la tyrannie européiste, la propagande pro-israélienne permanente et grossière, la criminalisation des musulmans, la condamnation des chrétiens, le génocide à Gaza, le terrorisme de l’OTAN, le risque de guerre mondiale entretenu par l’axe américano-israélien.
L’antisémitisme, c’est à la fois très vaste et très clair.

Au fond, ça n’a plus vraiment à voir avec les juifs, ça devient une opinion politique générale : c’est l’autre nom pour résistance.


- Source : E&R

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