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Dimanche, 28 Avr. 2024

Les Gorgons, chapitre 2 : Euryale – Nimrata Nikki Randhawa dit Nikki Haley

Auteur : Mendelssohn Moses | Editeur : Walt | Jeudi, 11 Janv. 2024 - 17h53

Krispy Kreme ou KFC ? Haïr ou détruire – au choix : Iran ? Russie ? Chine ? Palestine ?

Prologue

«Le profil public que cultive soigneusement Nikki Haley en tant que notable du parti républicain, fait de déréglementation, interventionnisme à l’étranger et soutien indéfectible à Israël, lui a généré de lucratives affaires. Entre février 2022 et janvier 2023, en comptant uniquement ses conférences devant des banques et autres lobbies, ont été rémunérées environ $US 2,5 millions… plus qu’elle n’avait gagné en huit ans comme Gouverneur de la Caroline du Sud puis membre du gouvernement Trump». (1)

Au moment où l’on apprend qu’un Nième dodu flasque vient d’être nommé par Klaus Schwab à Matignon, voici le probable prochain président fantoche des ex-USA, Nimrata Nikki Randhawa dit Nikki Haley, Young Global Leader 2011 sélectionnée par la Reine Rania de Jordanie Herself. (2)

Avant que nos lecteurs ne chargent Papa Mendelssohn de misogynie – sans doute parce que son auguste épouse ressemble les Jours Avec, à Edith Evans en Lady Bracknell (3), et les Jours Sans, à Sybil Thorndike en Jeanne d’Arc (4), il se bornera à dire d’une part, que ces deux actrices avaient pour elles, tout comme son auguste épouse, sinon la beauté, du moins l’intelligence et le génie de la scène, et d’autre part, en ce qui concerne Nimrata dit Nikki Haley, à laquelle font défaut ces trois éléments, devenir misogyne, il y a de quoi.

En 2017, ce personnage d’origine Sikh Punjabi, jusqu’alors membre du parlement de la Caroline du Sud (2004), puis gouverneur dudit état (2010), inconnu à l’international et sans aucune formation en diplomatie ni même en histoire moderne ou militaire, fut nommée Ambassadeur à l’ONU par Trump. Ainsi fallait-il s’attendre au pire, ou plutôt au pitre. Et Nimrata s’y révéla d’une inculture, d’une vulgarité abyssale, ânonnant à tout va le script rédigé par ses maîtres en Néo-connie, lèvres pincées, voix grinçante, le visage tordu dans des expressions aussi cruelles qu’éhontées.

Si Nimrata, tel un Rishi Sunak de poche, est la créature-type du renseignement britannique refilé aux USA (son grand-père était, faut-il s’en surprendre, officier de cavalerie au service de l’occupant britannique (5) sa fortune, passée de moins de $US 1 million en 2019 à $US 8 ou 12 millions (ce n’est pas clair, pour ne pas dire plus) en 2022 s’est gonflée sous le coup de «conférences» à huis-clos pour Barclay’s Bank et divers organismes Jabotinskiens… conférences pour lesquelles aucune transcription n’est disponible, à supposer même qu’elles aient véritablement eu lieu.

Selon le Washington Post, «le porte-parole de Haley a expliqué que sa campagne (présidentielle) ne possède pas les transcriptions des discours rémunérés de la candidate, car ce ne sont que des séances de question-réponse». Quite.

Quant au fait que Nimrata a choisi de ne pas rendre public ses déclarations d’impôt, «Haley aurait l’intention de le faire» selon le porte-parole, qui toutefois refusa de répondre aux questions du Washington Post sur la date de leur éventuelle publication.

En 2019, Nimrata fut nommée au Conseil de direction de Boeing Corporation, récompense pour avoir juré de «faire comprendre aux syndicats ouvriers que l’État de la Caroline du Sud n’en veut pas, n’en a pas besoin et qu’il n’y sont pas les bienvenus» (citation). Elle s’est décrite elle-même comme «union buster» – pourfendeuse de syndicats ouvriers.

Mais, les Américains étant futés, il faut supposer que les ouvriers US voteront en masse pour elle – peut-être contre un joint, un Oxycontin ou un hamburger gratuit.

Divers articles parus récemment dans la presse US éclairent quelque peu la trajectoire lumineuse de notre héroïne :

• https://www.forbes.com/2023/08/08/how-nikki-haley-built-an-8-million-fortune-and-helped-bail-out-her-parents

Déjà en 2012, Penguin Books, maison d’édition britannique, lui octroya une avance de $US 475 000 pour son premier livre Can’t Is Not An Option, vendu à 5000 (cinq mille) exemplaires dans un pays d’environ 350 millions d’habitants.

Selon Forbes, «Mme Haley a rendu public une liste de douze conférences pour lesquelles elle a été rémunérée entre $US 100 001 et $US 1 million chaque, dont celles prononcées devant la branche canadienne du World Jewish Congress – le Center for Israel and Jewish Affairs (6) ; Barclays Services Corporation à New York, et Water Street Healthcare Partners à Chicago. (…) ces conférences ont fait gagner à Haley en un seul jour ce qu’elle gagnait auparavant en un an. S’il est difficile de savoir combien de conférences elle aurait donné entre 2019 et 2021, elle encaissa $US 2,3 million grâce à 11 conférences en 2022».

Après avoir quitté le gouvernement de Trump en 2018, elle publia deux livres … et pour celui de 2022 elle empocha des avances de $US 350 000, tout en se proposant comme «consultant» (en quoi ?), rémunérée $US 700 000 … En quittant le Conseil de direction de Boeing en 2020, elle encaissa $US 300 000 en liquide et en actions ; elle siège toujours au Conseil de United Homes Group dont elle a déjà tiré plus de $US 250 000.

Quant aux affaires de ses parents, curieux gens d’affaires massivement endettés, se refusant à soumettre leurs déclarations d’impôt pendant des années, Mendelssohn laisse au lecteur le soin de parcourir les articles de Forbes, du New York Times et du Washington Post, ces affaires étant particulièrement tordues. Détail piquant toutefois : la plus belle opération financière de Nimrata et clan familial, toujours selon Forbes : En novembre 2017, Bank of America a tenté de recouvrir la dette hypothécaire des parents de Nimrata sur l’une de leurs propriétés. Face au refus d’obtempérer des parents et de leurs garants les époux Haley, les huissiers de la banque se sont présentés aux Nations unies (Nimrata étant alors ambassadeur) dans une tentative de faire servir les documents à Nimrata ; ils ont été éconduits par les gardes de sécurité de l’ONU en janvier 2018 (7). «Il n’est pas évident où exactement habitaient les parents Randhawa en 2017, mais leurs chèques indiquent qu’ils habitaient un loft-terrasse proche des Nations unies, que le gouvernement US a ensuite acheté pour $US 16 millions».

D’autres précisions dans un article du New York Times d’avril 2023 :

• https://www.nytimes.com/2023/05/15/nikki-haley-fec-financial-disclosures

Pour le Washington Post, «Haley et son époux n’étaient pas alors précisément aisés. En 2018, sa dernière année comme Ambassadeur à l’ONU, ses rapports financiers personnels rendus publics font état de dettes sur diverses cartes de crédit de $US 65 000 et de deux hypothèques immobilières pour un montant de $US $1,5 millions ainsi que des crédits ouverts totalisant $US 250 000 – $US 500 000. Alors que le salaire d’Ambassadeur de Haley était de moins de $US 200 000…»

Le Post poursuit son enquête : Nimrata a alors intégré le Conseil de direction du promoteur immobilier Great Southern Homes et surtout, se fait engager comme consultant par un fonds d’investissement nommé Prism Global Management. «Le fonds n’a aucun site web et a indiqué au Securities and Exchange Commission que ses affaires sont gérées depuis une résidence privée. Cependant, ce fonds (lui) a payé des honoraires de $US 700 000 en 2022 et début 2023».

Toujours selon le Post, «un bulletin envoyé par courrier pour le lancement de Prism Global … anticipait un capital de $US 1 milliard … le fonds est destiné selon un proche du CEO «à financer des sociétés qui vont concurrencer la Chine et ainsi diminuer l’influence chinoise … le gros truc (sic) de Prism Global est qu’ils vont tout faire pour que les sociétés arrêtent d’investir en Chine»».

«Parfois», continue le Post, «ses honoraires sont plus élevés encore, par exemple les $US 346 000 Haley reçut du Mount Scopus College Foundation, qui subventionne une école juive à Melbourne en Australie (où elle s’est rendue – ndlr). Le CEO de ladite fondation a refusé de répondre à nos questions … Haley est très souvent invitée par des groupes pro-Israël en raison de sa défense fervente d’Israël à l’ONU… Shimon Fogel, CEO du Centre for Israel and Jewish Affairs au Canada explique qu’elle a été rémunérée $US 230 000 pour une conférence en décembre 2022 sur comment confronter l’anti-sémitisme et sur les affaires mondiales (8). «Elle est très admirée dans la communauté juive pour des raisons évidentes» déclara Fogel – «pour nous, l’initiative fut très profitable»».

La Barclay’s Bank, qui l’a invitée plusieurs fois en conférence rémunérée, a également refusé de répondre aux questions du Washington Post.

• https://themessenger.com/politics/nikki-haley-gaza-refugees-hamas-united-states

Notes:

  1. https://www.washingtonpost.com/2023/12/22/nikki-haley-wealth
  2. https://www.rediff.com/slide-show-1-twelve-indians-among-wef-young-global-leaders/2011/03/14 ;
    https://www.washingtonexaminer.com/haley-sidestepping-economic-forum-class-participation-amid-china-flap
  3. https://www.youtube.com/watch?v=tiNVy5nfbcQ
  4. https://youngtheatre.co.uk/archive/yt/patrons/sybil
  5. https://www.reddit.com/nikki-haleys-paternal-grandfather-captain-charan
  6. https://www.cija.ca/who-we-are ;
    https://www.cija.ca/national-lgbtq2-advisory-council à Montreal
  7. https://www.washingtonpost.com/2023/12/22/nikki-haley-wealth
  8. https://www.jns.org/nikki-haley-addresses-200-jewish-leaders-in-montreal

- Source : RI

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