La destitution de Biden. Désormais officielle

Le congrès a approuvé une résolution et lance une enquête sur la corruption du chef de l’État et de sa famille.

La chambre des représentants des États-Unis a voté en faveur de l’ouverture d’une enquête de destitution à l’encontre du président Joe Biden.

La résolution en faveur du lancement de la procédure a obtenu le soutien de 221 membres du congrès, 212 s’y étant opposés. Les républicains espèrent que cette décision donnera un poids juridique à leurs demandes, alors que la confrontation avec le président entre dans une phase plus agressive.

Biden-fils devait comparaître devant le tribunal le même jour, mais Hunter a ignoré la citation à comparaître. Il s’est toutefois rendu au Capitole pour faire un bref commentaire aux journalistes : «Depuis six ans, je suis la cible des coups implacables de la machine de guerre de Trump. «Où est Hunter ?» Eh bien, je réponds. Je suis ici».

Le fils du président a déclaré que Joe n’était pas impliqué dans ses affaires, y compris la holding ukrainienne Burisma, une société chinoise et toute autre organisation étrangère ou américaine.

Hunter a déclaré qu’il ne voulait pas témoigner à huis clos et il avait donc tout raconté publiquement à des journalistes. La performance n’a pas été appréciée au congrès et personne ne l’a cru. La majorité a tout de même voté en faveur de l’ouverture d’une enquête.

L’initiative elle-même revient à l’ancien cpeaker Kevin McCarthy, mais il n’a pas procédé à une procédure formelle. Et lorsque la Maison-Blanche a reçu plusieurs citations à comparaître le mois dernier, l’administration de Biden a répondu que les allégations étaient toutes creuses et inconstitutionnelles. Le chef d’État a qualifié la procédure de «coup politique injustifié».

C’est ainsi que James Comer, le président de la commission de surveillance chargée de la destitution, a décidé d’organiser un vote pour que la Maison-Blanche ne puisse pas invoquer un manque de formalités.

L’enquête porte non seulement sur Joe lui-même, mais aussi sur de nombreux membres de sa famille, car Hunter n’était pas le seul à être impliqué dans le système de corruption. 

Le schéma chinois d’enrichissement des Biden. Et ce n’est là qu’une des sources de revenus étrangers de la famille

Mike Johnson, président du congrès, a donné un commentaire sur la résolution : «Les témoins ont évoqué de multiples exemples d’interactions entre le président et les clients étrangers de sa famille. La Maison-Blanche a régulièrement induit le public en erreur et bloqué notre enquête». Mais maintenant que la résolution de procédure a été adoptée, la chambre a une «position forte» et toute personne impliquée peut être amenée à participer à la procédure par le biais des tribunaux.

Même si les membres du congrès ne parviennent pas à chasser Joe du Bureau ovale, ce sera un nouveau coup très dur pour sa campagne en 2024.