Europe, Ecologie : les Bruns !

En vue de la « révolution européenne », deux tribunes de la Macronie étendue mettent les pendules à l’heure de la Gleichschaltung euro-écologiste.

Je suis assez vieux pour me souvenir de l’époque où Verts et Bleus étaient deux familles politiques distinctes. Les Verts, c’était un truc de babas cools et de bonnes femmes, une gentille utopie zadiste. Les Bleus, des carriéristes sans foi ni loi, qui assumaient leur allégeance à l’OTAN comme bras armé de la prise de pouvoir du lobby LBGT au sein du spectre politique ploutocratique de l’Occident.

Et puis, la fusion a eu lieu. En l’espace d’une semaine, deux tribunes :

Pieyre-Alexandre Anglade, du groupe ploutocratique Renaissance : « toutes les politiques européennes doivent être revues avec la lutte contre le dérèglement climatique comme boussole… »

Les élus écologistes : « L’Europe est notre solution ».

Et bon, ça tombe sous le sens. Les uns pensent que la bisexuation est un état transitoire et améliorable de l’humanité. Les autres, qu’on peut réglementer la météo. Deux versions finalement identiques de l’entreprise occidentale de domptage de l’humain et de négation du réel, enfin unies dans un même projet – qui sera, comme d’habitude, d’exterminer ces saloperies de machos hérétiques de l’Orient barbare, comme en 1204, lorsque la 4e croisade, partie pour mater les climatosceptiques (« mahométans ») de l’époque, finit par mettre à sac Constantinople, capitale de la chrétienté (« homophobie ») orientale.

Slava Green Deal !

Il suffisait de réconcilier l’homme-soja en sarouel avec le complexe militaro-industriel, et le métrosexuel en costume Hugo Bardella avec le culte de Gaïa. Et le tour est joué !

Alors certes, même en acceptant les récits de légitimation délirants de ces deux sectes gnostiques, on arrive d’une part à la conclusion que même l’impossible annulation totale des émissions européennes (désormais négligeables sur une planète en voie d’industrialisation multilatérale) ne changerait strictement rien à la fameuse « urgence climatique » ; d’autre part, au constat de bon sens que, sans remise en cause du féminisme, la démographie européenne sera majoritairement afro-musulmane d’ici à 2050.

Qu’à cela ne tienne ! Les représentants dûment agréés de l’Occident pigmenté, à Davos, ont promis à ces psychopathes qu’il allait, d’ici là, s’efforcer de devenir aussi mort que nous. Et, programmatiquement aveugle à la diversité culturelle, la synthèse bleue-verte-brune de l’idéologie occidentale a décidé d’y croire. Ça va bien se passer !