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Jeudi, 28 Mars 2024

Google – Société pharmaceutique et outil de censure

Auteur : Siksik | Editeur : Walt | Lundi, 12 Oct. 2020 - 08h17

Tout le monde connait Google. Et oui il est dans votre smartphone, votre ordinateur, peut-être même déjà votre maison ou votre voiture. Mais savez-vous que Google est aussi une société pharmacologique, investie dans les médicaments et les vaccins ? Vous comprenez un peu mieux la censure de certains sujets de santé par le moteur de recherche et sur sa plateforme vidéos YouTube ?

 

Alphabet Inc.

Vous n’avez sans doute jamais entendu parler d’Alphabet Inc. Pourtant depuis 2015, Google a été « aspiré » par cette société basée en Californie, qui n’est en fait qu’un conglomérat de sociétés précédemment détenues par Google. Google se retrouve ainsi au sein d’une maison mère composée d’entreprises aux activités à première vue assez éloignées des siennes (mais liées d’une façon ou d’une autre), qui vont de la recherche fondamentale à la robotique, en passant par l’intelligence artificielle ou la médecine. Alphabet compte par exemple : X, GV, CapitalG, Verily Life Sciences, DeepMind, Calico, Wing, Jigsaw, Google, Waymo, Google Fiber, Sidewalk Labs, Loon.

En gros, que l’on dise Alphabet ou Google c’est la même chose puisque les fondateurs des deux sociétés sont les mêmes : Larry Page et Sergey Brin.

Google et la santé

En 2016, Google (via Verily) a signé un accord de 715 millions de dollars avec GlaxoSmithKline pour créer Galvani Bioelectronics. Rappelons que GlaxoSmithKline dont le siège est basé à Londres, est l’une des dix plus grandes entreprises pharmaceutiques au monde en terme de chiffres d’affaire (43,5 milliards $ en 2019). Elle produit une cinquantaine de médicaments et une quinzaine de vaccins. Galvani Bioelectronics a pour but de développer des médicaments et des vaccins bioélectroniques. Selon le site internet de la société :

Chez Galvani, nous croyons que la bioélectronique a le potentiel de changer à jamais le visage de la science médicale… et notre ambition est de prendre les devants. Nous développons l’expertise pour placer de minuscules appareils à l’intérieur du corps humain. Ceux-ci seront programmés pour lire et modifier les signaux électriques passant le long des nerfs du corps, afin de restaurer la santé.

Galvani Bioelectronics

C’est également en 2016 que Google s’est associé avec Sanofi, premier groupe pharmaceutique français, pour créer Onduo afin de lutter contre le diabète.

En 2018, Google a investi 27 millions de dollars dans Vaccitech Limited, une société de biotechnologie développant des vaccins et des immunothérapies pour les maladies infectieuses et le cancer. L’entreprise se veut, selon son slogan, « l’avenir de la production massive de vaccins ». C’est également en 2018 que Google a recruté David Feinberg pour superviser ses nombreuses initiatives en matière de santé.

« Je pense que Google est déjà une entreprise de santé. Cela fait partie de l’ADN de l’entreprise depuis le début ».

David Feinberg

En 2019, le premier groupe pharmaceutique français Sanofi a annoncé s’associer avec Google. L’objectif est de créer un laboratoire « virtuel » d’innovation, pour développer de futurs médicaments et de nouveaux services en tirant parti des technologies de données.

Le 25 août 2020, Verily Life Sciences a annoncé que la compagnie se lançait à présent dans l’assurance santé. Ce lien n’est pas nouveau pour autant, puisque dès 2015, Google s’est « lié » avec Oscar Health, une société d’assurance maladie qui « pense pouvoir utiliser big data pour révolutionner son secteur » selon CNN. En 2018, Alphabet a de nouveau investi dans Oscar Health avec la somme de 375 millions de dollars, détenant ainsi environ 10% de la société. Dans le cadre de cet investissement, Salar Kamangar, ancien employé de Google et ancien PDG de YouTube, a rejoint le conseil d’administration d’Oscar Health.

On peut aussi rappeler les liens qu’à Alphabet avec AbbVie et Spero Therapeutics par exemple…

Les labos et Google

Le modèle économique de Google est simple : collecter des données, les analyser, les agréger. Un business basé sur un mélange de tracking et de marketing intrusif.

source : http://www.mapao.net/security-site/fr

Un article de 2017 de CBinsights, précise que Google a plus que doublé ses investissements pharmaceutiques au cours de 2015 et 2016.

Pourquoi Google lorgne-t-il sur les laboratoires et pourquoi les laboratoires lorgnent sur Google ? La réponse est simple : Google a un nombre de données colossales que les laboratoires de Big Pharma n’ont pas et inversement… Celles de vous et moi ! Et oui, Google en sait beaucoup sur vous via tous les services que la société américaine vous propose gratuitement (enfin gratuitement…) On fait un rapide tour d’horizon ?

  • Google Search (moteur de recherche) : questionnements de l’utilisateur et ses intérêts
  • Gmail : contenu des mails, y compris les pièces jointes, destinataires, carnet d’adresses, fréquence des échanges
  • Google Analytics : déplacement de l’internaute sur le Web. Liste des pages visités, temps passé. Google peut pister les visiteurs de 88 % des sites Web d’après une étude scientifique. Il existe aussi une version pour les applications mobiles permettant de suivre tout ce que fait un utilisateur au sein d’une application sur son smartphone
  • Google Maps : lieux géographiques intéressant l’utilisateur, itinéraires prévus
  • Smartphone Android : déplacements géographiques, vitesse de déplacement, carnet d’adresses, historique des appels téléphoniques, des SMS, applications installées
  • Google Agenda : rendez-vous, lieux, dates, interlocuteurs, sujets de vos rendez-vous (personnels et/ou professionnels)
  • Google Wallet : numéro de carte bancaire, achats en ligne
  • Google Drive : documents bureautiques (contenu de feuilles de tableur, textes, présentations
  • Google Chrome : mots de passe, historique des sites visités, temps passé sur les sites, fréquence de visite
  • Google Photos : photos, lieux de prise de vue
  • YouTube : vidéos vues, temps passé devant, moments où l’on fait pause ou qu’on passe en boucle, vidéos qu’on veut regarder plus tard
  • Google Private results (option de Google Search) : rendez-vous, factures à payer, livraisons en attente, vols en avion, réservations d’hôtels ou de restaurants
  • Nest : thermostat et détecteur de fumée : présence à la maison, température, qualité de l’air, consommation d’énergie
  • Waze : géolocalisation, destinations, trajets, lieux préférés
  • Pas mal non…?

Si les laboratoires n’étaient pas intéressés par Google (et inversement), dites-moi pourquoi la présidente du service client de Google, Mary Ellen Coe, siègerait au conseil d’administration de Merck & Co., la sixième plus grosse entreprises pharmaceutiques au monde ?

Un article du journal Le Parisien du 18 juin 2019, le dit ouvertement « Cette collaboration vise à « changer la manière dont Sanofi développe de nouveaux traitements » avec trois grands objectifs : « mieux comprendre » les patients grâce à une analyse poussée de leurs données, améliorer leur « expérience » avec des produits et services plus personnalisés et « accroître l’efficacité opérationnelle » du groupe ».

Un autre article de novembre 2019 met en lumière comment « Google aspire les données médicales de millions de personnes à leur insu ». Je vous invite également à lire « Les 4 moyens par lesquels Google piétine notre vie privée et accumule les données sur nous ».

Censure

Cette association puissante entre Big Tech (on pourrait développer le même sujet avec Facebook, Amazon et Twitter) et Big Pharma, permet de comprendre un peu mieux la censure qui règne sur Internet et les réseaux sociaux, dès qu’un article, une vidéo, ou une opinion contraire à la pensée unique est publié. Les plateformes de médias sociaux nous manipulent, nous orientent vers des informations sur la santé qu’elles jugent justes, plutôt que de nous laisser évaluer le contenu par nous-même. Les professionnels accrédités, quant à eux, qui défendent la liberté de la santé et qui critiquent, perdent leurs privilèges d’affichage, se font interdire ou bannir, se retrouvent menacés et se font “atomiser” numériquement. Le contenu disparaît littéralement d’Internet avec nos choix de santé et de vie.

« Si quelqu’un dit que l’hydroxychloroquine est un remède contre le COVID, nous retirerons le message ».

Mark Zuckerberg, directeur de Facebook

Les services de vérification d’information et de chasse aux fake news sont dans le même bateau. Si vous regardez un peu plus en détail PolitiFact par exemple, vous verrez que le site est financé par la Fondation Bill et Melinda Gates, mais aussi par Facebook. NewsGuardRating « L’outil de confiance sur internet » a pour actionnaire entre autre, le groupe français de communication Publicis dont le capital est détenu à 3% par Microsoft. Encore la Big Tech…

Faites des comparaisons de recherche sur internet en utilisant Duckduckgo et Google, ou mieux Mojeek et Google, vous verrez que vous n’obtiendrez pas du tout les mêmes résultats. Pourquoi ? Où sont passées les informations qui n’apparaissent pas dans Google ?

Expérience : allez sur YouTube et en haut à gauche cliquez sur « Tendances », puis sur « Actualités ». Prenez un instant pour regarder (seulement regarder) la liste des vidéos proposées. Que remarquez-vous ? …… ?? Deux choses : premièrement vous n’avez QUE des vidéos des médias mainstream, aucun médias alternatifs ! Deuxièmement : regardez le nombre de vues de ces vidéos. Seulement quelques centaines à quelques milliers de vues. Étrange non ? La plateforme vidéo ne vous montre que ce qu’ELLE veut, que ce qu’ELLE a choisi : des vidéos des médias mainstream avec peu de vues. Surprenant…

Ça devrait aussi vous intéresser : Moteurs de recherches alternatifs à Google

Entretien avec Zach Vorhies (ex Google)

Bon une fois n’est pas coutume, je suis allé directement à la source… Vous ne connaissez peut être pas Zach Vorhies, mais comme je me suis entretenu récemment avec lui, je vous le présente. Zach a été un des développeurs de logiciels pour Google, travaillant de 2008 à 2013 sur Google Earth, puis de 2016 à 2019 sur le développement de YouTube à la télé et sur les consoles de jeux (Xbox, Nintento Swith et PlayStation 4).

Zach Vorhies

En 2019, Zach a démissionné de Google à cause (je cite) « de leur complot pour renverser le président dûment élu ». Dans une vidéo, il confie que tout a changé selon lui chez Google après l’élection de Donald Trump. En cherchant dans le moteur de recherche internet de la société, l’ancien salarié s’est aperçu d’une mise en place de la censure au sein même de Google, avec notamment l’utilisation de l’intelligence artificielle.

En quittant son poste, Zach Vorhies a emporté avec lui plus de 950 pages de documents internes de Google qu’il a remis au Ministère de la Justice et divulgués pour informer le public sur le vaste système de censure de Google. Parmi les documents révélés, deux listes :

Dans la liste d’expressions blacklistés par YouTube on trouve par exemple « cancer cure » (et dans un autre ordre « cure cancer »). On peut alors se poser sérieusement la question : qu’il y a-t-il de mal à chercher « guérir le cancer » dans YouTube ? Pourquoi cette expression est-elle blacklistée ou « déclassée » ?

À ma question « Est-ce que cette liste de noms de domaine que vous avez diffusé, signifie que si des personnes cherchent un site dans cette liste via le moteur de recherche Google, ces derniers n’apparaitront pas dans les résultats de recherche ? » Sa réponse fut « c’est correct ! ». Et il en est de même pour les mots blacklistés dans YouTube (en tout cas à la date de publication de la liste, soit en 2019).

« Tout ce que vous saisissez sur Google est enregistré. Google a des pisteurs sur presque tous les sites internet et ces pisteurs sont installés par les éditeurs des sites. Ce n’est pas Google qui essaie de les forcer, les gens l’installent eux-mêmes parce que c’est utile et gratuit. Il vaut mieux utiliser Brave comme navigateur avec Duckduckgo comme moteur de recherche ».

Zach Vorhies (entretien privé)

Dans une vidéo plus récente, Zach révèle que l’intelligence artificielle fait un premier tri de ce qui est publié sur YouTube et « trouvé » par Google. Si des mots clefs précis sont repérés, un modérateur humain reçoit une alerte et ce dernier va décider ou non de supprimer ou censurer le contenu. Les résultats de recherche qui s’affichent ne sont pas ce que vous devriez voir, mais ce que Google veut vous montrer ou a jugé « politiquement correct ». Il n’y a pas de place pour l’alternative, l’esprit critiques, pouvoir peser le pour ou le contre…

Quand on voit les liens entre Google et Big Pharma il est évident et vous pouvez en faire l’expérience, que ce qui est délivré sur Google/YouTube à l’utilisateur est auparavant passé par les filtres de la société américaine. Il en est de même pour la santé, vous le comprenez bien. En fouillant dans les documents révélés par Zach, on trouve dans le dossier « Censorship » une image avec la référence fichier « IMG_0111.JPG » (que voici ci-dessous).

Les séries de mots ou expression que vous voyez sur cette image, ont été saisies par des utilisateurs sur le moteur de recherche de Google. La société considère ces expressions ou séries de mots comme « marginales ». C’est à dire qu’elle les classe, les étiquette, comme étant « non importantes » afin de s’en débarrasser (selon Zach).

Intéressant non ? Ainsi, selon Google, il n’est pas très important de pouvoir rechercher « qui a tiré sur JFK », ou encore, chose intéressante, il est « marginal » ou peu important de se renseigner sur « est-ce que les vaccins créés l’autisme ». Ah ben tient !!
Si certaines de ces expressions classées par Google comme « marginales », sans doute car considérées comme étant liée pour la plupart à des thèses dites complotistes, on peut tout simplement encore se demander ce qu’il y a de mal à chercher des informations, à se documenter, à s’informer. Là encore les documents révélés par Zach Vorhies démontrent que les résultats de recherche délivrés par Google sont passés par des filtres… Du coup pour les vaccins et l’autisme on fait quoi ??…

Sur cette page (en anglais), vous verrez également comment Google classe les médias en leur attribuant une sorte de note. Les mieux notés sont ceux qui apparaissent en premier dans les résultats de recherche, bien évidemment…

« Google est susceptible de pratiquer la censure parce qu’ils sont impliqués dans le cartel des mondialistes, le même qui contrôle les médias ».


- Source : Siksik

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